Devant la levée de boucliers de la part des télévisions et des suiveurs dépités par ce Giro qui a poussé le bouchon un tout p'tit peu trop loin dans la non combativité et la cueillette de fraises
les commissaires ont décidé de chambouler le règlement afin de relancer l'intérêt sportif de l'épreuve : le classement général sera désormais établi selon l'ordre alphabétique des coureurs
toujours en course :
Classement provisoire au soir de la 17ème étape :
1 -
ALMEIDA João
2 - ARASHIRO Yukiya
3 - ARMÉE Sander
4 - BAIS Mattia
5 - BALLERINI Davide
6 - BATTAGLIN Enrico
7 - BENEDETTI Cesare
8 - BERNARD Julien
9 - BEVILACQUA Simone
10 - BIDARD François
La France, bien placée mais en manque de talents, attend toujours son futur Jacques ANQUETIL, tandis que l'Italie qui réalise un joli tir groupé est à jamais orpheline de Vittorio ADORNI.
Du côté de l'Espagne, grosse déception pour Pello BILBAO (11e) qui reste en dehors du top 10 sur le départage des consonnes. Quel dommage d'avoir été aussi attentiste dans la première voyelle.
Cela dit, le Giro est encore long
=> une chute fortuite dans un ravin, une mise hors délai sur l'étape du Stelvio, ou une mise hors course pour un caca fait au mauvais endroit (les commissaires sont très vigilants
), tout est encore à craindre pour le top 3 actuel, même pour le Belge qui semble pourtant bien armé.
Attention particulièrement à la dernière étape et à son redoutable chrono plat comme une limande, où les Italiens pourraient sans aucun doute ressortir les hélicos du placard pour mettre tous leurs adversaires hors délai.
Quoi qu'il en soit, ENFIN dans ce Giro, et c'est tellement surréaliste pour vraiment y croire, c'est à du vrai SPORT auquel on risque d'assister !
Au classement par équipes, sans surprise, AG2R
devance Androni
et Astana
(qui a tactiquement bien joué en se débarrassant très tôt de VLASOV qui était un vrai boulet). Vini Zabù, décevante tout du long, est logiquement en queue de peloton, on se demande d'ailleurs ce qu'elle pouvait espérer en alignant des coureurs comme VISCONTI ou ZARDINI...
Concernant les prochaines éditions, João ALMEIDA, la grosse révélation de cette année qui fait désormais figure d'épouvantail, pourrait néanmoins être sérieusement inquiété par Edoardo AFFINI, qui n'a hélas pas terminé (encore une voyelle filante ?
). Quant à Simon YATES ou Ilnur ZAKARIN, ils semblent solidement promis aux joies de l'ORIG !!!
L'équipe INEOS, toujours adepte des gains marginaux, pense prochainement aligner son prodige colombien, Egan ABERNAL.