Un sprint massif, un vrai, pas un sprint où deux trois mecs se detachent, en vrai, on va pas se mentir, c’est un gros bordel et on n’y voit pas grand chose à pleine vitesse.
J’ai beau etre héliciste, le cadrage trop serré qui fait qu’on ne voit que quelques gars me semble incontestable et il semble que les facistes ont plus de frustration que les hélicistes en direct. J’ai meme tendance à penser que les
vrais amoureux du sprint preferent largement la vue de face, ce qui ne serait pas étonnant me concernant vu que les sprints m’en touchent une sans bouger l’autre.
Du coup, j’aurais tendance à conclure...qu’on s’en fout un peu finalement, puisqu’il faut de toute façon, pour un sprint massif, une bonne dizaine de ralentis pour voir tout ce qui s’est passé.
Juste pour mettre le brin et relancer le debat
, je me permets quand meme de rappeler que toutes les vues de face ne se valent pas: lorsque la caméra est placée trop bas (trop près du sol si vous voulez), on a quand meme un mal fou à distinguer qui est devant, qui remonte, qui va moins vite etc... Tous les coureurs semblent etre sur le meme plan.
A contrario, on peut avoir une visibilité parfaite quand la caméra est bien haute, voire mobile (sur grue) sur certaines courses.
Sinon, on se paye le réalisateur de l’Amstel 2019 sur toutes les courses, qui a magnifiquement alterné les differentes vues pour faire de cette arrivée un petit chef-d’oeuvre! Oui, bon, l’acteur principal etait pas mal non plus dans ce dénouement.