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Modérateur : Modos VCN

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Par Nono2956
#3171241
Autant l'etape de Jaca fût décevante, autant celle retransmise à partir de 13h30 aujourd'hui sur l'Equipe TV Jaca-Val Louron est mythique à plus d'un titre, puisque Indurain remplace LeMond comme patron du Tour, marquant un changement de génération et le début de l'ere moderne en fait. L'une des 4 étapes mythique des 90's avec Sestrières 92, les Arcs 96 et Les 2 Alpes 98.
J'espère qu'on verra la montée du Tourmalet, LeMond en patron fait le ménage au pied mais bascule avec quelques secondes de retard sur le groupe des favoris au sommet et ne reverra plus Indurain...
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Par dolipr4ne
#3171242
Ce que je retiens de ce que vous décrivez, c’est vraiment que...c’était une autre époque. Presque un autre sport.

Entre la professionnalisation à outrance (rajoutons la spécialisation, chose qui n’existait pas vraiment à l’epoque), la grande force globale du peloton (là où les niveaux etaient tres hetéroclites avant), les oreillettes, les SRM, tous les trucs technologiques qui permettent de rationaliser l’effort (les watts, la nutrition et des centaines d’autres trucs), les enjeux economiques aussi avec des sponsors qui ont de plus en plus leur mot à dire sur la façon de courir, les points UCI, la mondialisation du sport, etc etc..., on est effectivement pas loin d’avoir affaire à un autre sport.

Quelque part, face à ce constat, et pourtant dieu sait que je peste souvent devant certaines purges (le Tour 2016 etant selon moi le summum de l’abomination cycliste), je me dis que le cyclisme 2.0 ne s’en sort pas si mal. On a quand meme de belles courses, de belles etapes à se mettre regulierement sous la dent.
De maniere pragmatique, il me semble qu’il ne faudrait pas grand chose pour que le cyclisme se velonise rapidement, tellement il y aurait d’acteurs qui y trouveraient leur compte. A vrai dire, j’y vois tellement d’interets (economiques hein!) que je ne vois pas comment on va s’éviter cela un jour. Je me dis regulierement que c’est presque un miracle d’avoir encore, en 2020, un cyclisme qui respecte certaines traditions qui ont fait son histoire, sa beauté, sa grandeur.

Je ne sais pas si c’est un raisonnement correct, mais je me dis que cela tient encore parce que le velo n’est pas vraiment tres populaire et ne génère pas encore trop de pognon. Et c’est d’ailleurs pour cela que, meme si ça peut paraitre fou, je ne souhaite pas vraiment que le vélo devienne un sport trop populaire: ce serait le debut de la fin pour moi, on aurait du Hammer Series à toutes les sauces, les organisateurs feraient tout pour tuer les moments d’attente « où il ne se passe rien » (il faudrait retrouver ce qu’avait superbement décrit un Albator à propos de l'attente ou meme de l’ennui dans le vélo, tout ce qui fait que les 280 premieres bornes d’un MSR prennent tout leur sens lors de l’apothéose finale, par exemple), il faudrait tout rendre attractif, tout rendre sexy, tout rendre fun, tout rendre immédiatement consommable.
Si j’ajoute toutes les affaires de dopage qui ont litteralement défoncé l’image du cyclisme depuis 1998, franchement je me dis qu’on ne s’en sort pas si mal.
#3171246
Je suis vraiment pas inquiet pour le cyclisme et ses valeur, il faudra toujours etre courageux et dur au mal pour réussir dans ce sport, ça permet de croire qu' on aura jamais un sport aseptisé avec des starlettes et des paillettes.

La nature meme de ce sport recompensera toujours des mecs valeureux et pret à de grands sacrifices.
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Par dolipr4ne
#3171257
nostradamus--dans--le--bus a écrit :
13 mai 2020, 13:42
il faudra toujours etre courageux et dur au mal pour réussir dans ce sport, ça permet de croire qu' on aura jamais un sport aseptisé avec des starlettes et des paillettes.

L’un n’est absolument pas antinomique de l’autre, malheureusement.
Il y a plusieurs sports dont les valeurs ou disons la tendance initiale ont été tuées, pour diverses raisons: demande aux vieux fans de boxe ou de F1, par exemple, s’ils ne considerent pas qu’on leur a cassé leur beau jouet. Et pourtant, ce sont deux sports où il faut etre « courageux et dur au mal ». :wink:
Par biquet
#3171467
marooned a écrit :
13 mai 2020, 02:06
-Vélomen- a écrit :
12 mai 2020, 18:32
En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux. :ouch: :paf-mur:

Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.

Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).

Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !! :hehe:

Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.

En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).

En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.

J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ?? :reflexion: :reflexion:
La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça :spamafote:

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.
Je pense que c'est la force des armadas actuelles qui tuent le jeu et son esprit. En 91, les équipes Z et Banesto étaient considérées comme trés fortes en montagne, et pourtant, elles ont rien pu gérer du tout dans les Pyrénées !! A mi-Somport, Lemond n'avait déjà plus personne avec lui, et le lendemain, Indurain était le seul Banesto encore valide dans le Tourmalet. Forcément, quand tu as aucune formation capable de maitriser la course, ben ça attaque de partout.

Si on regarde le haut du Tourmalet, y avait une dizaine de gars qui représentaient quasiment 10 firmes: Z (Lemond), Banesto (Indurain), Carrera (Chiappucci), Once (Chozas), Helvetia (Rué), Gatorade (Bugno), Système U (Fignon, Leblanc), Ariostea (Conti), Seven Eleven (Hampsten), RMO (Mottet). Comme le disait joliment Anquetil: " Aucun coureur n'est ensemble". :green: Même Indurain n'était pas ensemble, Delgado, Bernard, Rondon et Philippot étant hors du coup.
Par biquet
#3171469
dolipr4ne a écrit :
13 mai 2020, 13:58
nostradamus--dans--le--bus a écrit :
13 mai 2020, 13:42
il faudra toujours etre courageux et dur au mal pour réussir dans ce sport, ça permet de croire qu' on aura jamais un sport aseptisé avec des starlettes et des paillettes.

L’un n’est absolument pas antinomique de l’autre, malheureusement.
Il y a plusieurs sports dont les valeurs ou disons la tendance initiale ont été tuées, pour diverses raisons: demande aux vieux fans de boxe ou de F1, par exemple, s’ils ne considerent pas qu’on leur a cassé leur beau jouet. Et pourtant, ce sont deux sports où il faut etre « courageux et dur au mal ». :wink:
Et tu peux rajouter les vieux fans de rugby. Et même les pas si vieux que ça.
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Par El_Pistolero_07
#3171477
Mais même le foot, maintenant t'enlèves 3 championnats, t'as l'impression qu'il n'y a rien derrière, hormis le Bayern et à un degré très moindre le PSG et Porto... Beaucoup de personnes le regrette, moi personnellement en tant que fan de Saint Etienne, jeme dis que plus jamais nous n'irons ne serait ce qu'en quart de LDC...
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Par GATO
#3171495
Perso pour resumer
Ceux qui ont vecu les annees 70
Disaient que bof les annees 80
Ceux qui ont vecu les annees 80
Disaient que bof les annees 90
Et ainsi de suite.
Apres tu relativise et te dís que Ben oui les annees 80 :love: par rapport aux 2000 ou maintenant.
Le seul mieux actuel, la retransmissión tele.
Et les parcours de GT.
Ah sí on avait eu ca annees 70.
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Par elway22
#3171505
biquet a écrit :
13 mai 2020, 17:52
marooned a écrit :
13 mai 2020, 02:06


La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça :spamafote:

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.
Je pense que c'est la force des armadas actuelles qui tuent le jeu et son esprit. En 91, les équipes Z et Banesto étaient considérées comme trés fortes en montagne, et pourtant, elles ont rien pu gérer du tout dans les Pyrénées !! A mi-Somport, Lemond n'avait déjà plus personne avec lui, et le lendemain, Indurain était le seul Banesto encore valide dans le Tourmalet. Forcément, quand tu as aucune formation capable de maitriser la course, ben ça attaque de partout.

Si on regarde le haut du Tourmalet, y avait une dizaine de gars qui représentaient quasiment 10 firmes: Z (Lemond), Banesto (Indurain), Carrera (Chiappucci), Once (Chozas), Helvetia (Rué), Gatorade (Bugno), Système U (Fignon, Leblanc), Ariostea (Conti), Seven Eleven (Hampsten), RMO (Mottet). Comme le disait joliment Anquetil: " Aucun coureur n'est ensemble". :green: Même Indurain n'était pas ensemble, Delgado, Bernard, Rondon et Philippot étant hors du coup.
J'aime bien ce topic :smile:
J'étais sur le terrain avec ma sœur pour ces 2 étapes. Celle de Jaca, on était au Somport et je me rappelle que les grands s'étaient regardés et que le lendemain l'Equipe avait dégommé les Banesto, en grand nombre, accusé d'attentisme, 8h plus tard notre journal national fermait sa bouche une nouvelle fois. En tous cas Jeff avait l'air bien.
A Val Louron, j'avais souffert le martyr, on était passé par le col d'azet et du coup la fin n'étant pas goudronnée, il fallait payer 100 francs pour monter par la piste. Pas assez riche ce jour la donc montée à pied puis redescente une borne (14kms aller retour). Indurain et Chiapucci avaient créé un écart considérable; Jeff a ma grande joie était arrivé juste derrière lemond à 7'30". Il y avait eu longtemps une légende qui disait que Lemond aurait aperçu la route de l'observatoire au Tourmalet et aurait cru que le sommet était encore loin.
Le lendemain soir, alors qu'on buvait des bières sur la plage de st jean de luz, un pénalty de Georges Weah a la dernière minute m'a fait gagné 900 francs, notre séjour basquo-pyrénéen s'est du coup fini par un coup d'éclat. C'était le bon temps :wink: .
#3171510
Le cyclisme des années 2020 est moins passionnant que celui des années 80 mais il existe des solutions

On peut limiter le nombre de vitesse à 8 par exemple pour que les mecs n' aient pas tout à fait le braquet parfait.

On peut autoriser la tete nue lors des dernières ascensions.

On peut interdire le SRM.

On peut passer à 6 ou 7 coureurs par équipes au départ d' un GT.

On a des problèmes mais on a des solutions. Si jamais les audiences baissaient drastiquement l' UCI adapterait son sport.

Je suis plutot optimiste pour notre sport, je pense qu' il est facile de mieux le mettre en valeur. Et sans avoir besoin d' argent.
#3171572
Pour ceux qui connaissent la période Indurain, quel fut le Tour qu' il gagna avec le plus de difficulté ?

Je me pose la question car ses 5 victoires m' ont paru vraiment facile, il n' a jamais rencontré d' adversaire à sa taille et n' a jamais eu de pépin.
Par Nono2956
#3171588
Difficile à dire, Indurain a rarement été mis en difficulté entre 91 et 95. Peut-être en 1992 à Sestrières, mais il avait une telle marge en clm sur Chiappucci! Et il restait encore le clm de Blois. En 1993, je crois que Rominger, s'il avait attaqué davantage, aurait peut être pu le mettre en difficulté en montagne.

En 1995, je trouve qu'il n'a plus la même marge qu'avant, surtout en clm.
Par Chavaloin
#3171592
En 93 Indurain est toujours le meilleur, en plus son plus grand adversaire est malchanceux (Rominger).
Mais à la fin de l'étape à Saint Lary l'espoir renait pour Rominger, à 300 m du sommet lâche un peu. Certes ce n'est qu'une goutte dans l’océan mais le lendemain y a l'enchainement Tourmalet-Aubisque-Soulor.
Dans le Tourmalet (il reste près de 150 km avant l'arrivée à Pau) Rominger et le surprenant Zenon Jaskula (3ème alors) attaquent Indurain, l'écart approche la minute au sommet mais voilà après la descente Le polonais ne veut plus relayer à la grande surprise du Suisse, tout rentrera dans l'ordre avant et Indurain va gagner le Tour...
Je ne sais pas si Jaskula aurait cela aurait changer la face du Tour mais on a vu un Indurain faible qu'on reverra aux Arc 3 ans plus tard.
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Par marooned
#3171595
levrai-dufaux a écrit :
13 mai 2020, 10:38
marooned a écrit :
13 mai 2020, 02:06

La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça :spamafote:

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.
Oui, enfin, l'étape de Jaca, ce fut loin d'être un chantier (le lendemain en revanche...). Une échappée avec un outisder gagne l'étape mais aucune bagarre entre les leaders qui arrivent groupés. Honnêtement, on aurait le même genre de scénario sur ce type d'étape aujourd'hui. La différence, c'est qu'on aurait un peloton de favoris peur-être un peu plus garnis. Et que l'on verrait l'étape en intégralité au lieu des 50 derniers kms.
Oui enfin parmi les trois qui arrivent au sprint pour la victoire, on a le 4ème et le 5ème à Paris. Et Mottet avait déjà terminé 4ème et 6ème du Tour les années précédentes. C'était peut être pas un favori mais c'était un outsider très sérieux. Et c'était dingue de le voir à l'attaque dans cette étape alors qu'il y avait une tappone de 230 bornes le lendemain. Jamais un outsider du niveau de Mottet prendrait un tel risque dans le cyclisme actuel.

C'est ça qui était extraordinaire à l'époque. Les mecs n'hésitaient pas à prendre des initiatives. Parfois il en tirait profit et parfois ça leur pétait à la gueule.
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Par RemcoAlafpolak
#3171597
Globalement de ce que j'ai lu des années Indurain, on a pas l'impression que le navarrais ait eu de grandes difficultés à l'emporter. 91, l'adversaire principal est Lemond, il tient tête lors du 1er clm mais craque en montagne. En 92, c'est Chiappucci, l'italien est pulvérisé comme tout le monde lors du clm de Luxembourg. En 93, c'est là qu'Indurain est le plus friable. En 94, Indurain, suite à l'abandon de Rominger, il est tranquille. En 95, Zülle est encore trop tendre pour affronter le navarrais et Riis semble un gros cran en dessous en montagne.
Si des gars ont vu en réel ces Tours, confirment ils mes propos ou les nuancent ils?
Par Nono2956
#3171600
RemcoAlafpolak a écrit :
13 mai 2020, 21:57
Globalement de ce que j'ai lu des années Indurain, on a pas l'impression que le navarrais ait eu de grandes difficultés à l'emporter. 91, l'adversaire principal est Lemond, il tient tête lors du 1er clm mais craque en montagne. En 92, c'est Chiappucci, l'italien est pulvérisé comme tout le monde lors du clm de Luxembourg. En 93, c'est là qu'Indurain est le plus friable. En 94, Indurain, suite à l'abandon de Rominger, il est tranquille. En 95, Zülle est encore trop tendre pour affronter le navarrais et Riis semble un gros cran en dessous en montagne.
Si des gars ont vu en réel ces Tours, confirment ils mes propos ou les nuancent ils?
Moi, je les ai vu et tu as en globalement raison. Effectivement, en 93 il est prenable, mais Rominger n'en profite pas et a aussi beaucoup de poisse cette année là. La seule fois où il l'attaque vraiment, il lui met 1 minute au Tourmalet, mais on est à 70km de l'arrivée et plus aucune grosse difficulté après. C'était la dernière difficulté de la dernière étape de montagne du Tour...En 94, il perd beaucoup de temps sur Ugrumov et Pantani les derniers jours dans les Alpes.

En 91, son principal adversaire est Bugno, mais il est un peu inférieur au Navarrais dans tout. Et Bugno n'avait pas un tempérament de leader. Il a toujours eu un complexe Indurain, surtout à partir de Luxembourg 92
#3171603
Je confirme tes impressions car pour moi c' est en 93 et 95 qu' il a le moins de marge sur ses adversaires.

En 1993 Rominger est dans une forme incroyable et il est quasiment au meme niveau qu' Indurain en montagne.

En 1995 il a un jour de grace à la plagne mais sinon il a très souvent Riis et Zulle qui parviennent à accrocher sa roue.

En 1992 chiappucci est incroyable en montagne il arrivera meme à mettre Indurain en difficulté.

En 1991 et 1994 il est le meilleur rouleur mais aussi le meilleur grimpeur, il tue le Tour 94 dès la première étape de montagne, il fait la meme chose en 91.

Hormis Sestrières et le cas Pantani Indurain était toujours le meilleur grimpeur du Tour en plus d' etre sur une autre planète en chrono.

Lors de l' ascension de La plagne en 95 il met 2 minutes 35 à son premier poursuivant Pantani.

Il paraissait indestructible sur le Dauphiné 96, sa défaite face à Riis reste toujours un mystère.
#3171605
En 1994 il est victime d' un refroidissement dans les Alpes, cette année il était très fort.

Il a 8 minutes d' avance sur le second après un chrono et deux étapes de montagne.
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Par gradouble
#3171670
nostradamus--dans--le--bus a écrit :
13 mai 2020, 21:11
Pour ceux qui connaissent la période Indurain, quel fut le Tour qu' il gagna avec le plus de difficulté ?

Je me pose la question car ses 5 victoires m' ont paru vraiment facile, il n' a jamais rencontré d' adversaire à sa taille et n' a jamais eu de pépin.

Franchement aucun, grand patron intouchable pour chacun de ses 5 Tours.
Surtout avec les distances en chrono de l'époque, où il avait 10 minutes de marge sur les purs grimpeurs (minimum).

Par élimination, je dirais peut-être...
Non, je n'y arrive pas en fait.
Il n'a rien eu à craindre le temps de son régne.


Edit, un peu plus dans le détail :
- 91 : Il est très fort, le plus dangereux est Bugno, mais ce dernier est moins bon en chrono et faible stratége; facile à contrôler.
- 92 : Il est très, très, très fort. Légère défaillance dans Sestrières (très légère), mais Chiappucci, le plus dangereux prend des valises en chrono, rien à craindre pour Miguel.
- 93 : Rominger est quasi au même niveau qu'Indurain, mais le suisse à un débour de 6 minutes avant la montagne (chrono par équipe catastrophique et tant mieux :sarcastic: ), Indurain n'a qu'à le suivre en montagne, c'est tout. Il me semble de plus que "le Dromadaire" gagne le dernier chrono. Oui, finalement, c'est peut-être là qu'Indurain a été le plus inquiété.
- 94 : Indurain tranquille, il regarde les petits français (Virenque et Leblanc) et Pantani s'agiter. Lui est dans une autre dimension. Intouchable.
- 95 : A part son curieux coup de panache vers Liège (moment de doute?), il a maîtrisé de bout en bout; malgré une Once (Zülle, Jalabert) très offensive.

Donc pour répondre à la question : 1993.
Tour qui fut infâme, cependant.
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