wallers a écrit : ↑03 avr. 2020, 00:43
dolipr4ne a écrit : ↑02 avr. 2020, 11:39
Je tombe des nues, je pensais que l’EPO ne s’était développé que quelques années plus tard, 1993-1994. Et que c’etait, au debut, un produit que seuls quelques élus avaient. D’où certaines incongruités comme la FW 94 des Gewiss ou carrement toute l’année 94 de cette meme equipe.
C'est beau, l'innocence.
Tiens, tu peux lire ça aussi :
https://www.liberation.fr/sports/2015/0 ... us_1341997
Bon, finalement, je suis déçu de cet article. Je pense que je vais etre pendu en place publique puisque Pierre Carrey beneficie d’un blanc-seing sur VCN, je crois. Mais tant pis.
Je trouve l’article pas tres clair, rempli de sous-entendus tres mal éclairés. On n’en tire pas grand chose au final, c’est creux. Mais est-ce vraiment étonnant...quand on voit que l’article est pondu juste avant un TdF? C’est quoi le but de pondre ça juste avant la plus grande course de vélo de l’année, le seul moment où le grand public sait que le cyclisme existe?
Tu sais ce que je retiens le plus dans cet article? La comparaison entre les familles de footballeurs décédés et les familles de cyclistes décédés: toujours la meme omerta, le meme déni, les memes delires dans le vélo. Comme Pedersen qui dit ne jamais s’etre dopé, mais qui dit qu’il bouffait des pilules dont il ne connaissait pas la composition: soit Carrey explique mal, soit Pedersen, comme tant d’autres, se fout de notre gueule.
Tellement l’impression d’une culture du dopage ultra-professionnalisée dans le velo... Tellement l’impression d’un monde gangrené par des décennies de pratiques douteuses... Tellement l’impression d’une immense majorité d’acteurs plus ou moins liés à cette culture du flou, du silence, du « va voir ailleurs si j’y suis »...
Meme les « vieux » replays de l’equipe tv, et la relecture de certains articles concernant de « vieilles » etapes, mettent en lumiere le traitement derisoire, pour ne pas dire ridicule et je-m’en-foutiste, des cas de dopage dans le cyclisme: en effet, les cas positifs se voyaient déclassés/pénalisés en temps...mais on les laissait continuer la course!
(je parle des années 80, pas de l’avant-guerre, hein)
Comment peut-on croire, avec une telle légèreté, qu’on cherchait vraiment à lutter contre le dopage? Comment ne peut-on pas croire, à l’inverse, que finalement on s’en fout un peu du dopage dans le milieu et que ce qui importe, au final, c’est de ne pas se faire gauler?
Bon, faut que j’arrete parce que je me transforme en Super Cuvet là, et je vous jure que j’adore quand meme le vélo. Mais j’ai souvent mal à mon sport quand meme.
Et je ne peux que me ranger aux avis des differents forumeurs qui ont soulevé la question de la pertinence de rediffuser du vélo des 90’s, tant on sait que c’etait parfois a-bo-mi-na-ble. Alors ok, il n’existe sans doute pas de course parfaitement propre et de course parfaitement degueulasse. Mais, en l’occurrence, et ce malgré l’omerta que je considere comme tres forte dans le vélo, on
sait que du Virenque, du Ullrich, du Pantani, du Riis et compagnie sur le Tour, c’est un peu le summum du dégueulasse. Et c’est pourtant ce qu’on va nous resservir... Difficile de ne pas y voir une sorte de « wof, c’est pas bien grave, va... »