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Modérateur : Modos VCN

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#3118101
Le Faron c'était au Tour Med, pas au Tour du Haut-Var. Et c'était un peu l'exception qui confirmait la règle, y'avait pas trop d'autres cas en février. Je sais pas, j'ai l'impression que maintenant c'est toutes les semaines, et même plusieurs fois par semaines. J'ai un sentiment de trop. Je n'ai pas besoin de ça en février, de ce stéréotype là, déjà. Mais bon, je dois être bizarre.
#3118109
Hé ben quel parcours les grimpeurs vont se régaler!

La FDJ met la grosse équipe, ils peuvent pas se permettre de se louper mais il y a de beaux challengers, en plus de ceux qui ont été cités je vois Sivakov, Kreuziger, et rêvons un peu Pozzovivo, Masnada :love: et Paret-Peintre qui était très bien à Bessèges et qui aura sûrement le leadership pour AG2R.
#3118115
Je vois ce que tu veux dire allezlasse, j'aurais tendance à être d'accord avec toi. On a l'impression que l'arrivée de la télévision pousse les organisateurs à standardiser leurs formats. Ce qui en soit à un sens pour eux : les arrivées au sommet, c'est la garantie d'avoir du spectacle condensé presque à heure fixe.

D'ailleurs, il est intéressant que le format des étapes du tour du france s'est adapté au média principal qui retransmettait la course.

Mignot, Jean-François. « IV. Le spectacle du Tour de France », Jean-François Mignot éd., Histoire du Tour de France. La Découverte, 2014, pp. 71-100. a écrit :
Ces modifications majeures de la physionomie de la course semblent dériver d'ajustements qu'opèrent les organisateurs du Tour en réponse à l'évolution des médias — presse écrite, radio, télévision — par lesquels le public est informé sur l'épreuve. À l'époque où le seul relais médiatique du Tour de France est la presse écrite et plus particulièrement L'Auto, ce que recherchent les lecteurs, ce sont des récits épiques de courses cyclistes sur de longues distances et de longues durées. En outre, les sponsors du Tour — pour la plupart des sociétés de bicyclettes et de pneumatiques — sont soucieux que la course permette d'éprouver leur matériel et de prouver sa qualité. Dans ce cadre, chaque journée de course représente une véritable épopée : de 1903 à 1926, les coureurs parcourent en moyenne de 300 à 400 kilomètres par jour, sur une durée moyenne de 10 à 16 heures pour le plus rapide d'entre eux.

...

À partir de la seconde moitié des années 1920, lorsque la radio devient à son tour un relais médiatique majeur du Tour de France, l'intérêt des auditeurs se porte sur les arrivées d'étape en direct. L'organisation du Tour est alors modifiée sur deux points. D'une part, le temps d'antenne radio étant relativement rare, en ce sens que les radios ne sont prêtes à diffuser un spectacle que s'il attire plus d'auditeurs que les programmes alternatifs, il n'est plus nécessaire de conserver des journées de course aussi longues qu'auparavant : alors qu'en 1926 encore les coureurs parcourent en moyenne plus de 335 kilomètres par jour de course, sur une durée moyenne de plus de 14 heures pour le plus rapide d'entre eux, dès 1927 et jusqu'en 1939, cette distance parcourue par les coureurs baisse de plus de 100 kilomètres par jour, si bien que le plus rapide d'entre eux ne passe plus « que » 6 à 9 heures sur son vélo par jour. D'autre part, pour que l'arrivée d'étape intervienne en fin d'après-midi, au pic d'audience radiophonique, il convient de retarder l'horaire de départ de la course : les coureurs ne partent plus la veille de l'arrivée ou aux aurores, mais en début de matinée. À partir de 1933, cet horaire de départ est encore reculé afin de reculer l'horaire d'arrivée, ce qui rend plus difficile pour Paris Soir de rendre compte de l'étape avant L'Auto, qui ne paraît que le lendemain matin. Les étapes se raccourcissant par rapport à la période précédente, il est possible pour les organisateurs d'accroître le nombre de jours de course et de réduire le nombre de jours de repos.

Au fur et à mesure que, dans la seconde moitié du XXe siècle, le relais médiatique majeur du Tour devient la télévision, l'intérêt des téléspectateurs se porte lui aussi sur les arrivées d'étape en direct. Or, comme le temps d'antenne télévisée est encore plus rare que celui de la radio — les chaînes télévisées sont initialement peu nombreuses puis, lorsqu'elles deviennent plus nombreuses, elles sont soumises à la concurrence et ne sont donc prêtes à diffuser un spectacle que s'il attire plus de téléspectateurs que les programmes alternatifs —, il devient de moins en moins utile d'organiser des étapes de longue durée. Alors qu'en 1947 le vainqueur du Tour passe en moyenne plus de 7 heures sur son vélo par jour de course, dans les années 2000 il n'en passe qu'à peine plus de 4 heures. Et pour que l'arrivée d'étape intervienne en fin d'après-midi, au pic d'audience, il convient de retarder encore l'horaire de départ de la course vers le début d'après-midi.





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#3118123
allezlasse a écrit :
10 févr. 2020, 19:49
Le Faron c'était au Tour Med, pas au Tour du Haut-Var. Et c'était un peu l'exception qui confirmait la règle, y'avait pas trop d'autres cas en février. Je sais pas, j'ai l'impression que maintenant c'est toutes les semaines, et même plusieurs fois par semaines. J'ai un sentiment de trop. Je n'ai pas besoin de ça en février, de ce stéréotype là, déjà. Mais bon, je dois être bizarre.
Exact, merci pour la correction :super:
Non pas bizarre, tu as ta sensibilité et on est fan d'un sport dans lequel il y en a pour tout le monde. C'est comme ça :wink:
#3118137
Un peu le même ressenti qu'allezlasse. Mais ce qui m'étonne de plus en plus, c'est la forme qu'ont les tops coureurs dès leurs débuts. Et c'est de plus en plus la norme (hormis disons Thomas et Froome ces dernières années).
Bernal qui gagne Paris-Nice puis le Tour l'an passé, Pogacar qui voltige dès février, Pinot ou Quintana qui arrivent en forme dès leurs premières courses...me rappelle d'une époque où marcher en début de saison=flop en juillet.
C'est sans doute dû à une meilleure gestion du calendrier, de l'entrainement. Et aussi le fait qu'être protagoniste de la course (et non la subir), c'est un peu plus kiffant.
Enfin je sais pas, peut-être que les souvenirs de Lemond post accidentdechasse ou Ullrich m'ont traumatisé :genance:
#3118141
loloherrera a écrit :
10 févr. 2020, 21:28
Un peu le même ressenti qu'allezlasse. Mais ce qui m'étonne de plus en plus, c'est la forme qu'ont les tops coureurs dès leurs débuts. Et c'est de plus en plus la norme (hormis disons Thomas et Froome ces dernières années).
Bernal qui gagne Paris-Nice puis le Tour l'an passé, Pogacar qui voltige dès février, Pinot ou Quintana qui arrivent en forme dès leurs premières courses...me rappelle d'une époque où marcher en début de saison=flop en juillet.
C'est sans doute dû à une meilleure gestion du calendrier, de l'entrainement. Et aussi le fait qu'être protagoniste de la course (et non la subir), c'est un peu plus kiffant.
Enfin je sais pas, peut-être que les souvenirs de Lemond post accidentdechasse ou Ullrich m'ont traumatisé :genance:

Je pense que c'est vraiment dû au passeport biologique.

L'EPO à la louche et les grosses variations ce n'est plus possible !
#3118174
Pas vraiment l'impression que ce soit si différent de l'ère pré-ABP.
On a eu Landis en 2006 annonçant très tôt la couleur dès le Tour de Californie (alors disputé en février) puis s'imposant sur Paris-Nice.
Contador lui aussi écrasait tout dès sa reprise.

Je pense surtout que si on a de plus en plus de bons coureurs arrivant déjà en forme avancée dès le mois de février, c'est parce que presque tout le peloton va s’entraîner au soleil maintenant et que presque tout le monde (même la Groupama) se met à faire un stage en altitude en pré-saison.
Les camps de base cycliste à Girone, à Nice/Monaco, à Lucques se sont étoffés depuis dix ans. On y trouve de plus en plus de coureurs du fait aussi d'une internalisation toujours plus importante du peloton où les américains/australiens prennent directement un appart à l'année sur la Cote ou partage des résidences comme les Australiens à Lucques.
C'est presque devenu une nécessité d'aller rouler au soleil maintenant et d'éviter de subir les conditions climatiques difficiles.
On a aussi le retour au premier plan des Colombiens qui profitent des bonnes conditions en Colombie pendant l'hiver européen.

Si, autrefois, les coureurs arrivaient moins en forme sur les courses de février, ce n'était pas nécessairement par choix, par peur d’être cramé en juillet, mais plutôt parce que les conditions météos là où ils résidaient ne leur permettaient de faire autant de foncier et les motivaient moins à aller se mettre minables par un temps glacial.
C'est en janvier qu'un coureur fait le plus de foncier et se met à faire de très longues sorties donc les conditions ont vraiment leur importance. Difficile de remplacer une sortie de 6 h 30 par un travail sur home-trainer parce que les routes sont verglacées.
Les mentalités ont évolué au sein du peloton où avant un coureur devait faire fi du temps et se montrer digne des forçats de la route. Qu'il fasse beau ou qu'il neige, ça ne devait rien changer, fallait sortir le vélo. Quelle idée de penser à aller prendre un appart sur la Cote ? Les cyclistes ne sont pas des petites natures !
On a quand même fini par se rendre compte que rouler sous la chaleur, c'était quand même plus sympa et qu'il était plus facile de faire les efforts demandés sans se cramer mentalement à jouer au warrior avant le début de saison.

Enfin, quant à Ullrich, son comportement hivernal était plus ou moins calculé.
En Allemagne de l'Est, il n'y avait vraiment qu'une seule manière de penser programmation de l'entrainement, on avait un schéma de base et c'était appliqué à toutes les disciplines avec quelques variations par ci par là.
Peter Becker, son coach depuis l'adolescence a été façonné par l'idéologie du sport en RDA.
L'entrainement était périodisé de la façon suivante : prise de muscles/masse en hors-saison (profiter aussi de l'absence des contrôles). Beaucoup manger favorise l'anabolisme musculaire en plus d'une cure de stéroïdes.
Ensuite, on devait travailler plus spécifiquement le muscle et exploiter son hypertrophie pour développer sa puissance en le vascularisant par exemple pour le cyclisme.
Donc, se goinfrer l'hiver n'était pas vu comme une contre-indication pour l'Allemand.
Mais de tous ses TdF, il n'y a vraiment que sur le Tour de France 2000 où Ullrich paraissait trop gras mais il gonflait aussi pas mal parait-il sous l'effet de la cortisone d'après Pevenage.
C'était une époque où l'on cherchait à être toujours plus puissant quitte à avoir quelques kg en trop.
On avait un objectif de puissance absolue à atteindre et ensuite on essayait d'optimiser en perdant un peu de poids.
A présent, on ne fonctionne plus vraiment comme ça et on voit moins de coureurs arriver en surpoids en début de saison car la prise de masse sèche est plus difficile sans adjuvants chimique donc cette périodisation n'a plus lieu d’être.
#3118207
Enfin passer l'hiver sur la côte d'Azur, ça remonte à Louison Bobet, ça n'est pas né y'a 10 ans…

A l'époque des pics de forme millimétrés, ça existait déjà les reprises au soleil et les hivers loin de la maison pour faire du foncier.
Je veux bien croire que les méthodes d'entraînement aient largement changé en 20 ans et que les objectifs poursuivis en décembre-janvier aussi, mais mettre la généralisation des formes annuelle vs les pics de forme millimétrés sur le seul dos de la prise en compte de la météo l'hiver, ça me paraît aussi rapide que de mettre ça sur le seul dos du passeport biologique. Il y a sans doute un peu des 2 et d'autres choses aussi.
#3118210
LIEN23 a écrit :
11 févr. 2020, 08:48
Il y aura du vent demain ,en grande partie de coté et de dos:j'espere que pinot sera bien entouré pour les bordures en tout cas bonne prepa pour la course au soleil!!
vivement demain!!
En fait le départ n'est pas demain, mais jeudi ! ;)
Beaucoup moins de vent mais quelques gouttes d'eau possible !
#3118215
Bradounet_ a écrit :
10 févr. 2020, 23:59
Mais de tous ses TdF, il n'y a vraiment que sur le Tour de France 2000 où Ullrich paraissait trop gras mais il gonflait aussi pas mal parait-il sous l'effet de la cortisone d'après Pevenage.
Il suffit de se souvenir de son visage complétement bouffi lors de l'étape des Deux Alpes du Tour 1998. Tu le voyais bien ce jour là l'effet de la cortisone...
#3118223
Elogui a écrit :
11 févr. 2020, 09:33
LIEN23 a écrit :
11 févr. 2020, 08:48
Il y aura du vent demain ,en grande partie de coté et de dos:j'espere que pinot sera bien entouré pour les bordures en tout cas bonne prepa pour la course au soleil!!
vivement demain!!
En fait le départ n'est pas demain, mais jeudi ! ;)
Beaucoup moins de vent mais quelques gouttes d'eau possible !
trop pressé :agenou:
#3118243
marooned a écrit :
11 févr. 2020, 10:13
Bradounet_ a écrit :
10 févr. 2020, 23:59
Mais de tous ses TdF, il n'y a vraiment que sur le Tour de France 2000 où Ullrich paraissait trop gras mais il gonflait aussi pas mal parait-il sous l'effet de la cortisone d'après Pevenage.
Il suffit de se souvenir de son visage complétement bouffi lors de l'étape des Deux Alpes du Tour 1998. Tu le voyais bien ce jour là l'effet de la cortisone...
Quand je regarde des images des années 90 je suis choqué par deux choses :

- le rythme de pédalage !
- l'absence d'affûtage chez certains et là, le grand champion, c'est Janou... Il a toujours l'air gros, même en 1997 (en comparaison des coureurs modernes ou d'un Virenque) c'est assez incroyable comment notre sport a changé.
#3118248
En 1997 il n'avait pas l 'air gros. D'ailleurs j'avais acheté la cassette du Tour, avec Patrick Chêne aux commentaires :love: .
A la fin il y a une mini-interview avec Ullrich, et il nage dans son t-shirt avec ses bras tout fins ...

D'ailleurs question rythme de pédalage, je trouve qu'il n'a jamais retrouvé le coup de pédale rond qu'il avait en 97. Sauf sur le chrono de Cap Découverte sur le tour en 2003, quand il met 1.30 à Armstrong :metalhead: .

Par contre j'ai souvenir de photos de lui dans son maillot de champion d'Allemagne en avril 98, sur le Circuit de la Sarthe ... :euh: :green:
C'était indécent tellement il était gros. Clairement c'était pas une prise de muscle ...

Je préfère en tous cas voir les cadors être prêts tôt dans la saison, et peaufiner leur condition à mesure que leurs objectifs approchent, que l'ère Ullrich ou dans une moindre mesure Indurain où les gars étaient hors de forme et d'un coup étaient les meilleurs ...
#3118250
LIEN23 a écrit :
11 févr. 2020, 08:48
Il y aura du vent demain ,en grande partie de coté et de dos:j'espere que pinot sera bien entouré pour les bordures en tout cas bonne prepa pour la course au soleil!!
vivement demain!!
Ça tombe bien pour Pinot, ça commence jeudi.
#3118251
allezlasse a écrit :
11 févr. 2020, 09:11
Enfin passer l'hiver sur la côte d'Azur, ça remonte à Louison Bobet, ça n'est pas né y'a 10 ans…

A l'époque des pics de forme millimétrés, ça existait déjà les reprises au soleil et les hivers loin de la maison pour faire du foncier.
Je veux bien croire que les méthodes d'entraînement aient largement changé en 20 ans et que les objectifs poursuivis en décembre-janvier aussi, mais mettre la généralisation des formes annuelle vs les pics de forme millimétrés sur le seul dos de la prise en compte de la météo l'hiver, ça me paraît aussi rapide que de mettre ça sur le seul dos du passeport biologique. Il y a sans doute un peu des 2 et d'autres choses aussi.
Certes, mais tout le monde n'était peut-être pas aussi sérieux et rigoureux que Louison Bobet ou René Vietto (peut-être aussi que les coûts inhérents à ce genre de stage rebutaient pas mal d'équipes limitées sur le plan financier). Mais un Hinault, par exemple, Guimard devait lui faire la guerre pour qu'il sorte de chez lui, durant l'hiver. Il envoyait un Le Guilloux pour qu'ils fassent quelques sorties d'entrainement, mais celui-ci racontait que c'était très planplan. Ils terminaient frais comme des roses, et parfois avec des grammes supplémentaires après s'être arrêtés dans des boulangeries connues du Blaireau !! :green:

C'est d'ailleurs pas un hasard s'il n'est jamais parvenu à remporter Paris-Nice, bien que cette course fut à plusieurs reprises son premier grand objectif de la saison. Kelly aussi reconnaissait qu'il avait vraiment du mal à sortir son vélo lorsque le temps était trop dégueulasse, mais il passait pas mal de temps à couper du bois et à travailler à la ferme familiale, ce qui lui évitait de prendre du poids. Pour eux, pas question de stage spécifique de préparation, par contre. Pour Kelly, la meilleure préparation, c'était la compétition. C'est en tout cas ce qu'il répétait durant sa carrière.

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