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#3118422
rbl85 a écrit :
11 févr. 2020, 23:30
Dreki a écrit :
11 févr. 2020, 23:27


Au moins il la diffuse... Face au championnat du monde du biathlon (y'a une vraie ligne éditoriale autour de ce sport sur cette chaine, ils y ont mit le paquet), c'est logique que le Tour de la Provence passe après.
C'est surtout que niveau audience le Biathlon fera mieux que le Tour de la Provence.
Ça ne fait aucun doute ;) Toute façon l'équipe n'a pas fait le choix du biathlon par pur altruisme, ils ont vu le filon avec la bonne santé des tricolores dans la discipline.

#3118425
allezlasse a écrit :
11 févr. 2020, 19:00
-Vélomen- a écrit :
11 févr. 2020, 18:30


Tu penses à quoi ?
Je dirais qu'il y a une "professionnalisation/rationalisation" générale du cyclisme et des enjeux qui y sont liés. Je n'ai pas de certitudes ; mais je remarque par exemple qu'à peu près sur la même période, on est passé de GT où on pouvait avoir des étapes (même plates !) totalement abandonnées aux baroudeurs, d'autres où ça roule à même pas 35 km/h de moyenne (sur le Giro notamment), à des GT ultra-verrouillés où aucune miette n'est laissée à l'imprévu et où chaque étape pouvant finir au sprint finit au sprint, parce que chaque jour, chaque victoire, chaque top 5 est devenu important / un enjeu économique / un compte à rendre à son sponsor, son team manager, son DS.

A mon avis, ce n'est pas totalement un hasard que cela soit arrivé en même temps. Et ça ne m'étonnerait pas que, toujours sur la même période, on trouve d'autres exemples d'évolutions qui iraient dans ce sens là aussi.
Je trouvais également l’explication de Bradounet, un peu simpliste, mais c’est son style. Il a tendance à affirmer les choses et à donner l’impression de divulguer la seule vérité. C’est amusant de constater que le forum a tendance à prendre ses dires comme des faits avérés. J’ai donc été étonné de vos réactions. Cela dit, je suis admiratif devant les connaissances de Bradounet en la matière.

Cette évolution du cyclisme m’interpelle un peu en fait, on pourrait se demander au premier abord pourquoi les coureurs de jadis ciblaient tant leur objectif alors que les contemporains ne le font plus tout en restant aussi performant sur leur objectif. Une Valverderisation ?

En vrai, je pense que cette Valverderisation n’est pas commune à tous les coureurs, que notre analyse est faussée par rapport aux coureurs que l’on suit, et donc que cela est dépendant des capacités physiques et morales des coureurs.
#3118434
-Vélomen- a écrit :
11 févr. 2020, 18:47
Pour le coup, je ne suis pas du tout convaincu par ton argumentaire Bradounet.

Comme l'a dit allezlasse, les stages au soleil, ça ne date pas d'hier, et quand bien même, on constate que dans les années 90 (les années EPO à la louche) et les années 2000 (grosso modo, jusqu'à l'instauration du passeport bio, mais je me trompe peut être), on ne voyait pas les coureurs de GT briller en début d'année.

Ullrich n'arrivait en forme qu'à partir du Tour d'Allemagne fin mai et même, dans la seconde partie de sa carrière, qu'à partir du Tour de Suisse fin juin. C'était un cas à part, car dans un peu extrémiste et avec de gros problèmes de poids !

Mais même un LA n'était jamais en très grand forme en 1ère partie de saison. Il était en bonne forme pour l'Amstel, mais jamais avant. Il n'a jamais gagné Paris Nice, jamais Tirreno et il ne pesait pas sur les courses de début de saison. Et pour cause, il commençait souvent sa saison fin mars.

Basso était très moyen avant ses GT. En 2004, il y a un gap énorme entre sa 1ère partie de saison et son Tour de France où il termine 3ème.
Regardez les débuts de saison des coureurs du top 10 du Tour 2004 : les mecs étaient incapables d'être à leur meilleur niveau avant juin / juillet !

Ce n'est pas une question de mois de soleil au mois de janvier. Même en avril ils ne sont pas à leur top.

Perso je ne vois que le passeport bio et peut être un changement de mentalité / culture / effet de mode, les coureurs ayant compris qu'ils pouvaient briller sur le Tour en faisant un bon début de saison au préalable.
J'ai l'impression que vous avez oublié les anciens parcours de Paris-Nice et surtout de Tirreno ? :genance:
Un Thibaut Pinot ou un Quintana aurait décalé son pic de forme sur la Semaine Catalane pour attendre de faire son premier résultat. Ou aurait fait comme Birillo justement en 2004, un gros truc sur le mont Faron lors du CLM du Tour Med avant d'attendre un nouveau terrain favorable.

Les arrivées au sommet sont récentes et lorsqu'on a eu du Faron sur Paris-Nice, on a vu le futur 3e du Tour (Vinokourov) et le vainqueur du Giro (Simoni) faire 1 et 2 ! Bon, il est vrai que cette année-là, Eufemiano a découvert en Vino des qualités de leader de GT.

Allez en parler aux coureurs de la génération juste avant, ils vous diront sans doute pareil car c'est un effet de mode qui perdure et s'est amplifié.
Les frères Feillu étaient considérés comme des marginaux par le peloton français à aller habiter le mobile-home de leur grand-mère pendant l'hiver près de Fréjus. Et à la fin de leur carrière, pas mal de coureurs sont venus au renseignement pour faire pareil.
Barguil et son retard de préparation chaque année, vous croyez que c'est du à quoi ? Il est trop dilettante pour se faire mal l'hiver en Bretagne et refuse de laisser sa femme pour aller dans le sud si une semaine pourrie s'annonce. Il n'y a que les guerriers flandriens qui acceptent de rester encore au pays ou Pinot car il a un cheptel à gérer mais même lui va au Teide faire comme les autres.

Il y a une année où Moncoutié est allé habiter chez sa copine à Paris, donc il venait fréquemment s’entraîner au Polygone de Vincennes et je le croisais quelques fois le samedi lorsqu'il faisait sa sortie de foncier. Et il me racontait qu'il devait vraiment se forcer et que ça le gavait de devoir tourner en rond sous la flotte (et ça se voyait, si tu ne l'avais pas reconnu, tu ne serais pas douté qu'il était pro, il roulottait, les pistards de l'INSEP qui venaient faire leur sortie hebdomadaire sur route le mercredi pour décrasser (Rousseau, Tournant) faisaient bien meilleure impression, c'est pour dire) alors qu'il était habitué à un climat plus clément les autres années et de ce fait il était un retard par rapport aux années passées, et ça n'a pas manqué, il n'avait pas fait un grand début de saison (c'était en 2002, et l'année d'avant, il faisait ses intensités pour le Dauphiné sur le Polygone également pendant que ses potes étaient en stage en montagne :genance:).
Ce n'est pas non plus un hasard si Bardet vous dit que c'est le meilleur mois de janvier qu'il a pu faire.
Vous allez me dire que je me sers d'un exemple pour en faire une généralité mais on ne peut nier la tendance actuelle qui voit une grosse majorité du peloton aller rechercher le soleil l'hiver ainsi que l'altitude alors qu'avant les stages en altitude était quasiment réservé aux préparation de GT. A présent, on va en altitude entre chaque course chez les Ineos, Astana, Jumbo...

Alors on peut effectivement se demander pourquoi ce changement d'attitude ?
Tout d'abord, cela semble procéder d'un effet de mode, les Américains de Motorala avaient lancé la mode bien malgré eux, ensuite on a eu Vaughters qui voulait imiter les équipes de foot et qui a rassemblé tous ses coureurs autour d'un même lieu à l'année (Gérone) et peu à peu des noyaux se sont formés et ont grossi : si on constate que le collègue de profession le fait et en tire un avantage, il vaut mieux essayer de faire pareil. Les Européens du Nord se sont mis à les imiter.
Avant les Danois restaient s’entraîner l'hiver au Danemark par exemple, et regardez à présent où ils passent la majorité de leur temps l'hiver. (Valgren, Fuglsang à Monaco rejoint par Soeren Kragh Andersen cette année).

Ensuite, comme je l'ai dit, le terrain proposé sur des Paris-Nice, Tour d'Oman, Tour de l'UAE, Tirreno offre à présent des occasions de briller aux coureurs de GT avec la multiplication des arrivées au sommet avec quelques fois de vraies étapes de montagne. Donc ça les motive pour arriver préparés plus tôt et voient ainsi un intérêt à se préparer plus sérieusement l'hiver.

Alors, on pourrait de ce fait voir cette multiplication des arrivées au sommet de bon augure si l'on souhaite voir des plateaux alléchants et des leaders se prendre au jeu dès le mois de février. Il y a un équilibre à trouver et il convient aussi d'éviter de dénaturer certaines épreuves comme l'Etoile de Bessèges ou Paris-Nice en proposant des tracés qui ne peuvent plus que consacrer des leaders de GT (grimpeur-rouleur).

Enfin, il est à préciser que, bien qu'on ait une tendance actuelle qui veut que les leaders de GT soient plus compétitifs tôt dans la saison, rares sont les coureurs encore qui se permettent d'écraser avec autant d'aplomb les courses de mars et les GT. Ça reste l'apanage des super champions de la décennie.
On a eu Froome de 2013 à 2015 (Tour d'Oman et montée stupéfiante de l'Alto de Allanadas pour un mois de février), Contador entre 2007 et 2010 et Quintana qui se permettaient d'écraser l'adversité quelques fois sur Tirreno.
Bernal l'an passé n'est pas incontestablement le plus fort en montée sur Paris-Nice et en Catalogne.
Porte monstrueux sur le début de saison 2017 était déjà dépassé par Froome dès le premier jour du TdF.
Donc ce phénomène reste à relativiser, il y a toujours bien une montée en puissance qui se produit chez la plupart des protagonistes du général des GT entre mars et mai/juillet.

Pour ouvrir peut-être le débat (car comme me le reproche Wald, je m'aperçois que je peux avoir tendance à vouloir être trop catégorique), il y a un élément aussi à prendre peut-être en compte : la venue nouvelle dans le staff des équipes d’entraîneurs venant du milieu universitaire ou de d'autres disciplines qui sont souvent étrangers à la tradition cycliste qui périodise à l’extrême l'entrainement (en gros : l'hiver, on fait gonfler le cœur, on capillarise les jambes sur pignon fixe et puis à l'approche des compétitions, on muscle le cœur par des intensités et "surtout pas l'un avant l'autre sinon le cœur n'a pas le temps de bien gonfler", combien de fois l'ai-je entendu ?)
Ceux-ci viennent parfois avec de nouvelles idées et rompent avec la tradition et se montrent de ce fait plus exigeants avec leurs coureurs d'où ils attendent des résultats (physiologiquement parlant) plus rapidement.
The Secret Pro en parlait au tout début de son blog, lui qui est plutôt de l'ancienne génération, il était assez agacé de voir des mecs extérieurs débarquer et lui dire ce qu'il devait faire pour arriver en forme dès décembre lors du premier stage. Il préférait suivre ses méthodes à lui.
#3118476
Bradounet_ a écrit :
12 févr. 2020, 01:51


Pour ouvrir peut-être le débat (car comme me le reproche Wald, je m'aperçois que je peux avoir tendance à vouloir être trop catégorique), il y a un élément aussi à prendre peut-être en compte : la venue nouvelle dans le staff des équipes d’entraîneurs venant du milieu universitaire ou de d'autres disciplines qui sont souvent étrangers à la tradition cycliste qui périodise à l’extrême l'entrainement (en gros : l'hiver, on fait gonfler le cœur, on capillarise les jambes sur pignon fixe et puis à l'approche des compétitions, on muscle le cœur par des intensités et "surtout pas l'un avant l'autre sinon le cœur n'a pas le temps de bien gonfler", combien de fois l'ai-je entendu ?)
Ceux-ci viennent parfois avec de nouvelles idées et rompent avec la tradition et se montrent de ce fait plus exigeants avec leurs coureurs d'où ils attendent des résultats (physiologiquement parlant) plus rapidement.
The Secret Pro en parlait au tout début de son blog, lui qui est plutôt de l'ancienne génération, il était assez agacé de voir des mecs extérieurs débarquer et lui dire ce qu'il devait faire pour arriver en forme dès décembre lors du premier stage. Il préférait suivre ses méthodes à lui.

Je suis assez d'accord avec cette analyse. La périodisation de l'entrainement a évolué et je pense que les cyclistes ne se contentent plus de faire "seulement" du foncier en hiver.
J'ai lu un article qui expliquait même qu'on faisait rapidement un mini cycle à haute intensité (PMA) pour retrouver une condition correcte puis on passait à une prépa plus classique avec des intensités basses.
Selon moi, en hiver, ils doivent travailler en polarisant vraiment l'entrainement avec du "foncier" et un travail des plus hautes intensités avec de la force max, les efforts anaérobies (1-3' à fond) de la PMA et peu de travail en endurance active (intensité des courses longues), à SV2 (intensité tenue environ 45'-1h au maximum) ou de développement de la force sous maximale En.
suite, au fil de la saison, l'entrainement doit inclure de plus en plus du développement de la force sous maximale, du SV 2 et surement quelques séances que Fred Grappe appelle "endurance critique" (à mon avis, les courses jouent souvent ce rôle). Pour faire parfois, des sorties 5-6h de ce type, c'est vraiment très épuisant mentalement.
Bien entendu, ça va dépendre des profils parce qu'un flandrien, il a plutôt intérêt d'être à son top en mars-avril qu'en juillet.
Un autre élément même s'il n'est pas nouveau, c'est l'apport des outils technologiques comme le capteur de puissance qui permet de calibrer plus finement les entrainements et d'optimiser la charge d'entrainement au mieux.
Cela dit comme je l'ai dit dans un post précédent, les fortes variations de performance sauf explication "crédible", c'est rarement un bon signe. Ce serait intéressant d'avoir des mesures de la PMA en cours de saison mais je doute qu'elle évolue beaucoup en dehors des phases de reprises.

#3118488
En fait, c'est une séparation entre 2 philosophies : celle de Merckx (ou Kelly plus tard) et celle de Hinault (sans parler des cas extrêmes comme Lemond, Ullrich ou Riis), pour parler des Géants de l'histoire. Merckx gagnait dès le Trophée Laigueglia ou le Tour Méditerranéen et ne lâchait plus le morceau jusqu'à l'Escalade de Montjuich, alors que le Blaireau sélectionnait davantage ses objectifs, avec une montée en puissance progressive. Hinault tentait quand même d'obtenir un premier pic de forme au moment des classiques printanières, en tout cas dans sa première partie de carrière.

Ceci dit, même au plus fort des années EPO, tout le monde ne faisait pas du Ullrich ou du Riis. Si on regarde certaines années de Virenque ou la saison 1997 de Pantani, on voit que ces gars n'attendaient pas forcément Juin pour chercher de gros résultats.
#3118491
Bradounet_ a écrit :
12 févr. 2020, 01:51
-Vélomen- a écrit :
11 févr. 2020, 18:47
Pour ouvrir peut-être le débat (car comme me le reproche Wald, je m'aperçois que je peux avoir tendance à vouloir être trop catégorique), il y a un élément aussi à prendre peut-être en compte : la venue nouvelle dans le staff des équipes d’entraîneurs venant du milieu universitaire ou de d'autres disciplines qui sont souvent étrangers à la tradition cycliste qui périodise à l’extrême l'entrainement (en gros : l'hiver, on fait gonfler le cœur, on capillarise les jambes sur pignon fixe et puis à l'approche des compétitions, on muscle le cœur par des intensités et "surtout pas l'un avant l'autre sinon le cœur n'a pas le temps de bien gonfler", combien de fois l'ai-je entendu ?)
A nouveau, ce n’était pas une attaque personnelle, juste une petite constatation sur la forme (après tu as celle que tu veux :green: ), le fond est quasiment toujours fondé et pertinent. Loin de moi la volonté de remettre en cause ton expertise qui est impressionnante.
#3118492
Psyonix76 a écrit :
11 févr. 2020, 23:05
Comment ça L'Equipe TV diffuse encore une épreuve en différé ????
Ça devient une très mauvaise habitude qui ne me plaît guère. En cyclisme , une fois que l'on te spoil le résultat, l'intérêt de la course est vachement moindre.
Vraiment déçu.
Ce n'est que le Tour de Provence, ex-Tour Méditerranéen. C'est loin d'être une course majeure du calendrier, quand même. La même chose pour Paris-Nice, oui, j'aurais également les boules. Mais là, déjà trés bien qu'il y ait des images. Faudra juste être capable d'éviter Internet jusqu'à 17h.
#3118496
Dreki a écrit :
11 févr. 2020, 23:27
Psyonix76 a écrit :
11 févr. 2020, 23:05
Comment ça L'Equipe TV diffuse encore une épreuve en différé ????
Ça devient une très mauvaise habitude qui ne me plaît guère. En cyclisme , une fois que l'on te spoil le résultat, l'intérêt de la course est vachement moindre.
Vraiment déçu.
Au moins il la diffuse... Face au championnat du monde du biathlon (y'a une vraie ligne éditoriale autour de ce sport sur cette chaine, ils y ont mit le paquet), c'est logique que le Tour de la Provence passe après.
D’où l’intérêt, lorsque l’on veut enquiller les droits de diffusion, d’avoir un second canal évènementiel, ou à défaut un live sur le site... Où dans le pire des cas ne pas géobloquer les éventuelles solutions de secours que peuvent trouver les gens dans ce genre de situation.
#3118498
TheChosenOne6 a écrit :
12 févr. 2020, 11:03
Dreki a écrit :
11 févr. 2020, 23:27


Au moins il la diffuse... Face au championnat du monde du biathlon (y'a une vraie ligne éditoriale autour de ce sport sur cette chaine, ils y ont mit le paquet), c'est logique que le Tour de la Provence passe après.
D’où l’intérêt, lorsque l’on veut enquiller les droits de diffusion, d’avoir un second canal évènementiel, ou à défaut un live sur le site... Où dans le pire des cas ne pas géobloquer les éventuelles solutions de secours que peuvent trouver les gens dans ce genre de situation.
+1
#3118505
TheChosenOne6 a écrit :
12 févr. 2020, 11:03
Dreki a écrit :
11 févr. 2020, 23:27


Au moins il la diffuse... Face au championnat du monde du biathlon (y'a une vraie ligne éditoriale autour de ce sport sur cette chaine, ils y ont mit le paquet), c'est logique que le Tour de la Provence passe après.
D’où l’intérêt, lorsque l’on veut enquiller les droits de diffusion, d’avoir un second canal évènementiel, ou à défaut un live sur le site... Où dans le pire des cas ne pas géobloquer les éventuelles solutions de secours que peuvent trouver les gens dans ce genre de situation.
Pas du tout d'accord avec ça.
Si l'équipe tv ne fait pas ce qu'elle fait il est possible que la course ne soit pas diffusée voir même plus.

Avoir un 2eme chaîne coûte de l'argent, il faut pouvoir la rentabiliser (quand tu vois certains programmes proposés sur le canal 21, tu comprends vite que l'equipe TV n'a pas les moyens d'avoir un 2eme canal rentable), et ça serait du coup une perte d'investissement sur de la diffusion sportive.

Diffuser en direct la course sur Internet, c'est assurement une perte de rentabilité sur la grille des programmes diffusés sur la chaîne principale aucun intérêt pour la chaîne.

Faut arrêter d'avoir une vision simplement de son intérêt immédiat, mais avoir une vision moyen-long terme en tant que téléspectateur.
Aujourd'hui, l'équipe TV achète des droits télés de grandes course de cyclisme, choses qui étaient inimaginable il y a 10 ans, sur un canal gratuit en France (sachant que France télévision conserve une diffusion de cyclisme sur route assez constante sur la période). Et aujourd'hui, ils vont plus loin puisqu'ils sont passés sur de la production d'image.
Si l'équipe TV ne serait pas mis sur le marché comme ils l'ont fait depuis 5-6ans, il y aurait quasi aucune image de l'Etoile de Bessèges (course qui n'était pas diffusée il y a 5ans). Peut-être que le Tour de Provence n'aurait même pas été créé.
Faut en être conscient.

Profitez des programmes de vélo sur des chaînes gratuites disponibles actuellement en France, une offre de programme qui n'a jamais été aussi importante dans l'histoire de la télévision française.
(Dire que certains peste sur la diffusion de tennis alors que ce sport fait le chemin inverse du cyclisme depuis 5-6ans).

Après si vous voulez vraiment voir la course en direct sur un écran, je ne doute pas que vous serez capables de le faire vu les moyens technologiques actuels.
Dernière édition par luckywinner le 12 févr. 2020, 15:25, édité 2 fois.
#3118511
TheChosenOne6 a écrit :
12 févr. 2020, 11:44
Quelqu’un qui regarde un live officiel sur internet c’est quelqu’un qui regarde quand même. Je ne vois pas la différence entre une vue sur internet ou une vue sur la télévision.
Si c'est sûr un deuxième canal/seulement sur internet, ils ne peuvent pas vendre de pub ou en tout cas pas autant :wink:
#3118515
jimmy39 a écrit :
12 févr. 2020, 11:48
TheChosenOne6 a écrit :
12 févr. 2020, 11:44
Quelqu’un qui regarde un live officiel sur internet c’est quelqu’un qui regarde quand même. Je ne vois pas la différence entre une vue sur internet ou une vue sur la télévision.
Si c'est sûr un deuxième canal/seulement sur internet, ils ne peuvent pas vendre de pub ou en tout cas pas autant :wink:
Pourquoi pas, mais j’ai quand même le sentiment que c’est avec ce genre de résonnèrent que la TV est en train de sombrer face à internet et certaines plateformes de streaming.
#3118527
Moi par exemple, je sais que je ne regarderai pas la semaine prochaine, ça n'a presque plus aucun intérêt de voir la course 1 semaine plus tard, et je ne pense que je ne suis le seul dans ce cas.

Pourquoi il ne diffusent pas la course entre le biathlon et lequipe d'estelle ?
Je viens de voir que le biathlon se termine à 16h, il y a de la place dans la grille pour le Tour La Provence (juste pour la dernière heure de course en léger différé), je ne piges pas du tout leur programmation.
#3118545
twisty a écrit :
12 févr. 2020, 13:33
Moi par exemple, je sais que je ne regarderai pas la semaine prochaine, ça n'a presque plus aucun intérêt de voir la course 1 semaine plus tard, et je ne pense que je ne suis le seul dans ce cas.

Pourquoi il ne diffusent pas la course entre le biathlon et lequipe d'estelle ?
Je viens de voir que le biathlon se termine à 16h, il y a de la place dans la grille pour le Tour La Provence (juste pour la dernière heure de course en léger différé), je ne piges pas du tout leur programmation.
Je plussoie, je ne comprend pas du tout l’intérêt de regarder du sport en différé, je préfère ne pas regarder une course que je la voir en différé, surtout si la course en elle même n'a rien de spécial comme évenement (typiquement, j'aurais pu regarder un MSR 2013 ou l'etape 19 du tour 2019 en différé, tout en sachant ce qu'il allait se passer, mais au dela de ça non je regarde pas de différé)
#3118546
jimmy39 a écrit :
12 févr. 2020, 11:48
TheChosenOne6 a écrit :
12 févr. 2020, 11:44
Quelqu’un qui regarde un live officiel sur internet c’est quelqu’un qui regarde quand même. Je ne vois pas la différence entre une vue sur internet ou une vue sur la télévision.
Si c'est sûr un deuxième canal/seulement sur internet, ils ne peuvent pas vendre de pub ou en tout cas pas autant :wink:
Et ce deuxième canal prendra principalement de l'audience sur le premier canal au vue des émissions diffusées et de l'heure d'antenne.
twisty a écrit :Moi par exemple, je sais que je ne regarderai pas la semaine prochaine, ça n'a presque plus aucun intérêt de voir la course 1 semaine plus tard, et je ne pense que je ne suis le seul dans ce cas.

Pourquoi il ne diffusent pas la course entre le biathlon et lequipe d'estelle ?

Je viens de voir que le biathlon se termine à 16h, il y a de la place dans la grille pour le Tour La Provence (juste pour la dernière heure de course en léger différé), je ne piges pas du tout leur programmation.
C'est ce que l'équipeTV va faire ;).

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