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Modérateur : Modos VCN

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#3117819
allezlasse a écrit :
09 févr. 2020, 22:38
Toutes ces arrivées au sommet (j'inclus les autres courses ici, Bessèges, le murito de Valence hier, …) avant même le 15 février… y'a que moi qui trouve que c'est un petit peu too much ? :reflexion:
Je me suis posé la question, mais finalement je ne trouve pas. Et j’ai trouvé Bessèges très varié, très intéressant.
Ce qui change par rapport au passé, qui voyait déjà des arrivées au Mont Faron, c’est plus largement le nombre de jours de course avant le 15 février.

Avec l’émergence des courses exotiques de début de saison qui proposent à 90% des étapes quasi plates, et qui attirent les stars de la pointe de vitesse, il est normal de proposer autre chose. Une course ennuyeuse remportée qui plus est par un noname ne peut pas être satisfaisante pour un organisateur.

Et quelle proportion d’arrivées « au sommet » sur les jours de course UCI ? Il n’y en a pas tant que cela.


#3117967
Rondeville a écrit :
10 févr. 2020, 11:07
allezlasse a écrit :
09 févr. 2020, 22:38
Toutes ces arrivées au sommet (j'inclus les autres courses ici, Bessèges, le murito de Valence hier, …) avant même le 15 février… y'a que moi qui trouve que c'est un petit peu too much ? :reflexion:
Les coureurs ne sont manifestement pas d'accord puisque les startlists n'ont jamais été aussi belles. Je ne vois pas pourquoi l'Europe devrait se priver de telles arrivées en début de saison, San Luis/San Juan, la Colombie et Oman un peu plus tard le font bien depuis quelques années. C'est d'ailleurs avec la renaissance de ces blocs de rentrée en Europe que le Tour d'Oman a accueilli un plateau plus orienté classiques, preuve que des pentes dès février séduisent plus le peloton qu'elles ne le dégoûtent.
Oui, c’est interessant. En fait, allezlasse, en quoi ce serait too much? Par rapport à quoi? À nos vieilles habitudes?
Si ça peut bouleverser un peu les etats de forme, les programmes et autres pics de forme millimétrés, je me dis que c’est pas plus mal, d’autant que ça donne deja quelques jolies passes d’armes.
Mais je ne demande qu’à etre contredit, hein. :wink:
#3117993
dolipr4ne a écrit :
10 févr. 2020, 13:48
Rondeville a écrit :
10 févr. 2020, 11:07


Les coureurs ne sont manifestement pas d'accord puisque les startlists n'ont jamais été aussi belles. Je ne vois pas pourquoi l'Europe devrait se priver de telles arrivées en début de saison, San Luis/San Juan, la Colombie et Oman un peu plus tard le font bien depuis quelques années. C'est d'ailleurs avec la renaissance de ces blocs de rentrée en Europe que le Tour d'Oman a accueilli un plateau plus orienté classiques, preuve que des pentes dès février séduisent plus le peloton qu'elles ne le dégoûtent.
Oui, c’est interessant. En fait, allezlasse, en quoi ce serait too much? Par rapport à quoi? À nos vieilles habitudes?
Si ça peut bouleverser un peu les etats de forme, les programmes et autres pics de forme millimétrés, je me dis que c’est pas plus mal, d’autant que ça donne deja quelques jolies passes d’armes.
Mais je ne demande qu’à etre contredit, hein. :wink:
Je ne sais pas, il y a un côté chaque course veut être importante, veut faire comme si elle était un objectif, une fin en soi. Les courses de février sont des courses de février, je trouve que les arrivées au sommet c'est sympa parce que c'est rare, aussi, et que c'est un exercice de coureurs en forme. Mais peut-être que c'est juste une question d'habitude aussi… Mais j'avoue que voir comme à Bessèges une arrivée au sommet entre coureurs à la forme très disparate et sans grimpeur réel dans le plateau, ça n'a pas beaucoup de sens à mes yeux. Mais bon, pourquoi pas.
#3118002
allezlasse a écrit :
10 févr. 2020, 15:01
dolipr4ne a écrit :
10 févr. 2020, 13:48


Oui, c’est interessant. En fait, allezlasse, en quoi ce serait too much? Par rapport à quoi? À nos vieilles habitudes?
Si ça peut bouleverser un peu les etats de forme, les programmes et autres pics de forme millimétrés, je me dis que c’est pas plus mal, d’autant que ça donne deja quelques jolies passes d’armes.
Mais je ne demande qu’à etre contredit, hein. :wink:
Je ne sais pas, il y a un côté chaque course veut être importante, veut faire comme si elle était un objectif, une fin en soi. Les courses de février sont des courses de février, je trouve que les arrivées au sommet c'est sympa parce que c'est rare, aussi, et que c'est un exercice de coureurs en forme. Mais peut-être que c'est juste une question d'habitude aussi… Mais j'avoue que voir comme à Bessèges une arrivée au sommet entre coureurs à la forme très disparate et sans grimpeur réel dans le plateau, ça n'a pas beaucoup de sens à mes yeux. Mais bon, pourquoi pas.
À lire l'organisateur de l'étoile de Bessèges, aux premières loges des évolutions, les coureurs qu'il voit évoluer sont tous en forme.

Effectivement, ils ont fait le métier pendant l'hiver, sur la nutrition notamment, et ont tous fait 1 voire deux stages. Les coureurs ayant du bide sont si rares qu'ils sont tout de suite repérés sur le forum.
Moyennant quoi, mais on l'a déjà dit régulièrement, il n'y a plus de course de remise en route ou de préparation. Juste des pics de forme qui sont plus ou moins lointains, mais pas de quoi penser que la préparation est hétérogène.

Dans ces conditions, il est normal que les profils soient corsés, sous peine d'un spectacle aussi ennuyeux que le TdF d'il y a quelques années.
Une adaptation, somme toute.
#3118021
Justement non, je ne pense pas du tout que "si pas d'arrivée au sommet, le spectacle sera ennuyeux comme un bon vieux TDF". Il n'y a pas grand chose de + stéréotypé que le spectacle d'une arrivée au sommet. Les épreuves de février, justement, permettaient des scénarios un peu hybrides/inattendus sur des parcours variés, accidentés mais pas trop. Pierre Rolland, on parlait de lui sur d'autres topics aujourd'hui, avait par exemple remporté une étape de l'étoile de Bessèges sans arrivée au sommet, le genre de truc qui n'arrive pas en juin-juillet !

Je trouve justement que cette recherche des arrivées au sommet stéréotype la course cycliste en général, comme si elle ne pouvait être que "plat-sprint" ou "montagne-arrivée au sommet", sans autre nuance, sans alternative, sans faire confiance aux autres scénarios de course. En fait, peut-être que je trouve que systématiser ainsi les arrivées au sommet, c'est appauvrir le calendrier cycliste, et non l'enrichir comme on pourrait le croire à première vue.
#3118026
Il y a du vrai dans ce que tu dis et je le partage, mais je ne trouve pas que ces 2-3 arrivées au sommet sont de trop. C'était plutôt un manque presque. Ça rééquilibre un peu.
Et c'est pas Valverde ni Pinot ni Bernal qui ont gagné, ça va... :green:
#3118030
Systématiser n'est sans doute pas l'idéal en effet.
Du coup quel organisateur se sacrifiera ? Ils devraient s'organiser entre eux en fait :green:

Cette image de spectacle sur Bessèges, je ne l'ai pas trop en tête. J'ai plutôt le souvenir d'équipes qui cadenassaient pour les sprints (même sur profils en tôle ondulée), et ceux qui visaient le CG se préservaient pour le CLM.
Et cette année, avec l'arrivée en côte, c'était franchement le bazar, avec même deux échappées allant au bout !
Il est vrai que le vent la première étape a beaucoup aidé, en créant de suite des écarts et en cassant les alliances pour les poursuites.

Et dans l'ensemble on a un paquet de courses ou d'étapes qui ne sont pas des caricatures plat/sprint ou montagne/arrivée au sommet. A l'image de Bessèges, Majorque, Provence, etc...

À suivre, donc.

PS : une attaque de Pierre Rolland sur un profil qui ne lui correspond pas, cela arrive plus souvent qu'on ne le pense. C'est même ce qui lui a permis d'en claquer une au Giro...
#3118042
Bah, elle ne vous a pas plus cette arrivée au sommet du Mt Bouquet ? Avec la course lancée de loin par les NTT, on ne peut pas dire que l'étape s'apparentait à une vulgaire course de côte. Au contraire, le fait qu'il s'agisse d'épreuves de préparation, incite les grosses équipes à prendre les risques qu'elles n'oseraient pas prendre sur des grandes courses.
#3118080
allezlasse a écrit :
10 févr. 2020, 16:22
Justement non, je ne pense pas du tout que "si pas d'arrivée au sommet, le spectacle sera ennuyeux comme un bon vieux TDF". Il n'y a pas grand chose de + stéréotypé que le spectacle d'une arrivée au sommet. Les épreuves de février, justement, permettaient des scénarios un peu hybrides/inattendus sur des parcours variés, accidentés mais pas trop. Pierre Rolland, on parlait de lui sur d'autres topics aujourd'hui, avait par exemple remporté une étape de l'étoile de Bessèges sans arrivée au sommet, le genre de truc qui n'arrive pas en juin-juillet !

Je trouve justement que cette recherche des arrivées au sommet stéréotype la course cycliste en général, comme si elle ne pouvait être que "plat-sprint" ou "montagne-arrivée au sommet", sans autre nuance, sans alternative, sans faire confiance aux autres scénarios de course. En fait, peut-être que je trouve que systématiser ainsi les arrivées au sommet, c'est appauvrir le calendrier cycliste, et non l'enrichir comme on pourrait le croire à première vue.
Une course qui ne propose pas d'arrivée au sommet ça me va aussi. Mais en avoir aussi tôt dans la saison n'a rien de scandaleux. Pendant des années sur le tour du Haut-Var il y avait le Mont Faron, ça ne choquait pas. :spamafote:
A titre perso, j'aime beaucoup les étapes casse-pattes, moyenne montagne, où on imagine que des coureurs peuvent être surpris par le fait qu'il n'y ait aucun mètre de plat, mais jamais de montée effroyable, où chacun peut tenter sa chance selon une tactique parfois hésitante. (c'était sur le dernier Dauphiné je crois, une étape avec Pinot, Bardet, Fuglsang ... qui se terminait par des tobbogans en ligne droite, après une montée sérieuse qui avait mis des groupes un peu partout ... ) :tonton:

Je trouve que tes arguments, qui pourraient être tout à fait bons, ne le sont pas à la lumière de ce qu'a été cette étoile de Bessèges.
On y a vu justement une arrivée au sommet qui ne s'est pas jouée dans les 2 derniers km, grâce à l'audace d'une équipe qui a essayé un truc qu'on ne voit plus. Ce qui a eu pour effet de faire rouler tout le monde à bloc ou presque, dans un bras de fer qui n'était pas qu'un simulacre de gestion pour revenir sur des échappés à 5 bornes de l'arrivée.
On a vu des équipes mettre en route à cause du vent dans la 1ère étape d'une épreuve à étapes.
On aurait pu avoir de beaux sprints massifs, on a eu autre chose, dont une échappée sur l'étape de Bessèges qui est allée la chercher à la pédale.

Et puis, quelqu'un l'a déjà dit, mais Pierre Rolland quand il gagne son étape au Giro, attaque sur une pente terrible d'environ 2% suivi d'un final en faux-plat descendant. :elephant:
Au final, ce sont bien les coureurs qui décident de la physionomie de la course, le but étant pour les organisateurs d'avoir de la variété. En ça je te rejoins sur la nécessité de se renouveler et de ne pas systématiser une recette qui aurait bien marché pour avoir une jolie course. Espérons que les courses gardent leur spécificité et leur identité (on a bien vu les débats suite au "relooking" de Paris-Tours ... )

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