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Modérateur : Modos VCN

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Par CPTmatros
#3259584
wallers a écrit :
15 nov. 2020, 00:30
19 min 49 secondes sur 5000m, il faut aussi penser qu'il y en a qui doivent se doper pour arriver à le faire en vélo. Par discrétion, je ne mettrai pas les liens vers les topics associés, mais il y en a plusieurs. :elephant:
C'est ce que j'allais dire je viens de battre mon record sur route hier à mon tout petit niveau: 21'17. Autant dire que bon c'est pas ridicule ton temps. :green:

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Par loloherrera
#3259588
@ ginobartali et tremiti, oui vous avez raison, je mets un peu tout le monde dans le même sac, ma réflexion est biaisée.
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Par CPTmatros
#3259593
Tremiti a écrit :
15 nov. 2020, 09:46
loloherrera a écrit :
15 nov. 2020, 09:31
Je me faisais une réflexion là, au réveil...oui, ça m'arrive de penser :sweat:
On dit souvent que le "meilleur" dopage se trouve dans l'élite, car ils ont les moyens de se payer le "truc", ils sont à la pointe et connaissent toutes les ficelles pour pas se faire chopper, grâce aussi à un meilleur entourage.
Mais j'imagine que pour arriver au top, ils avaient quelque chose en plus, dès le départ. Les mecs étaient pas chargés à 12 ans.
Est-ce que la hiérarchie serait vraiment bouleversée si tout le monde tournait à l'eau claire ?
J'ai sans doute pas tous les éléments en main...mais quelle connerie quand on y pense.
Ta réflexion est amusante puisque c'est prendre le problème à l'envers de ce qui se dit habituellement ("qu'ils se dopent tous et basta"), mais je ne pense pas que la hiérarchie serait la même puisque cela voudrait dire que tout le monde se dope actuellement, ce que je ne crois pas.
Ma position est claire sur ce sujet: OUI bien sûr ça fausse la hiérarchie et même si tout le monde se dope.
Point de vue physiologique en tout cas.
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Par Mengin88
#3259607
Témoignage intéressant d'Iskini. On comprend bien que divers paramètres rentrent en compte dans la décision d'avoir recours au dopage: La performance (pour gagner ou pour la gloire mais aussi juste pour ne plus être le dernier), le regard des autres, le besoin de reconnaissance mais également les moyens financiers ou tout simplement sa propre conscience.

Quant au débat sur la hierarchie qui serait la même si tout le monde avait la même médication, bien entendu que la réponse est non. Physiologiquement, on est tous différents, du coup un protocole sera plus efficace sur certains organismes (j'imagine que l'EPO est plus efficace quand on a une hématocrite basse par exemple). Il y a dans toute performance des capacités physiques qui rentrent en ligne de compte, celles-ci peuvent être travaillées pour être optimisées par l'entraînement, la diététique ou la technique mais aussi par le dopage hélas. Il faut aussi des capacités mentales et je pense que si ce mental peut permettre de de surpasser, il peut aussi pousser au dopage quand les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances de l'athlète.
Je ne suis pas un compétiteur, du coup j'ai du mal à comprendre qu'on puisse ne vivre qu'à travers la compétition et franchir la ligne jaune juste pour gagner. Mais effectivement, quand c'est devenu ton gagne-pain on peut trouver des circonstances atténuantes...

Par GracchusBabeuf
#3259617
Je trouve ton témoignage très intéressant.
J'ai fait 15 ans d'athlé et j'ai jamais approché un niveau ne serait ce que correcte. J'ai eu une chance c'est d'être dans un petit club ou le mec vice champion de France minime était traité comme moi le 60eme départementale.
Paradoxalement mon "plus grand fait d'arme" est d'avoir emmener deux athlètes sur des podiums aux championnats de france espoir en tant qu’entraîneur. Mais ce que j'ai découvert lors des formations d'entraîneur de la fédération m'a pas mal dégoutté. Des mecs qui ont fait leur petite carrière (genre ils ont du être dans le top30 europe et top 100 monde dans leur discipline) te regarde de haut car tu n'as jamais fait leurs perfs et t'explique que tu est la pour trouver et faire émerger le prochain champion olympique. On était dans une formation pour les athlètes de 12 à 16 ans. 99.9% des athlètes qu'on va avoir ne verront jamais le haut niveau. Ils sont la pour se dépasser, s'amuser et progresser. Mais ces types qui ont touché le haut niveau sans y percer t'explique que tu est la pour repérer et t'occuper des 0.1%.
Je pense que tu as vu le dopage comme une solution à un problème qui n'existait pas. Ton mal être à fait que "perfer" était devenu ton moyen de te réaliser et pour perfer tu pensait avoir besoin de dopage. Tes entraîneur en sont entièrement responsable en t'ayant donné le sentiment que tu n'existait pas car tu ne courrait pas le 10K en moins de 35.
Je ne sait pas comment c'est dans le vélo, mais dans l'athlé clairement il y à un problème autour de ca. Les entraîneur des clubs sont souvent des bénévoles pétri de bonnes volonté. Mais dès qu'on atteint des entraîneur affilié à la fédé (payé tout ou en partie par la fédé) le taux de ceux qui ne pensent que "perfs" est énorme. La dedans combien ont déjà pris des trucs sachant que ils ont tous un passé de "haut niveau" ? Combien ont déjà, sous le manteau, aidé des athlètes à passer en zones grises puis rouges ? On parle d'entraîneur et d'athlète qui consacrent quasiment leurs vie à ca.
Récemment sur FB je voyais une photos posté par un mec de mon année et qui datait de ses premiers championnats d'europe de cross. Il faisait la remarque à un des autres athlètes que ils étaient les seules à pas avoir eu de suspension pour dopage (sur une dizaine de gars).
Pour moi on retrouve le même problème en trail. Des gens s'investissent trop émotionnellement la dedans et dans une optique de briller aux yeux des autres. J'ai un peu du mal avec ce concept de sport "amateur" ultra compétitif. Les notions de plaisirs et de réalisation individuel se perdent. Quand on voit ce qui se dopent pour faire top 100 d'un petit ultra... Le plaisir qu'ils en retirent me fait penser à tout ceux qui étalent leur vie sur insta à coup de photos avec des filtres pour faire genre leurs vie est génial. On sait tous que c'est du faux mais si ca flatte leur égo....
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Par CPTmatros
#3259623
Pour ce qui est du trail, la grande majorité des trailers sont là pour le dépassement de soi, repousser ses limites et profiter d'un grand voyage dans la nature.
L'immense majorité se fout complètement de son classement dans la mesure où leur seul objectif est de finir l'épreuve dans les délais.
Les trailers que tu dénonces constituent vraiment une minorité je t'assure.
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Par Tontontrotsko
#3259627
Absolument. Il faudrait veiller à ne pas nous mettre dans le même sac qu'une poignée de brebis galeuses. L'immense majorité des trailers que je côtoie sont des sportifs sains soucieux de remplir les défis qu'ils se fixent. Faites-nous confiance. :jap:
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Par gradouble
#3259726
Même remarque que Gino pour le sport amateur,
le "tout pour la compétition" est quand même très limite.
Chez les jeunes, il faut des encadrants gentils (et oui, c'est con, mais c'est important), bienveillants et qui n'oublient pas de soutenir tous les enfants, voire même encore plus ceux qui ont du mal et qui finissent tout le temps dernier.
Je le vois en cyclisme, certains gosses ou ados prennent leur tour de retard à chaque course, c'est très dur, on a de la peine.
Parfois, en effet, certains dirigeants (pas le cas dans mon club) vont cajoler les plus forts en se désintéressant de celui dont les perfs sont anonymes.
Attention, à certains parents, hallucinants de connerie, qui engueulent leur gosse quand celui à l'agonie se fait larguer du peloton. Une horreur.

Mais c'est vrai aussi chez les adultes, je trouve souvent que lorsque nos performances ne sont pas "terribles", on est vite mis de côté (juste une impression probablement), on se sent en mage, on n'est plus le siège de l'attention des charismatiques du club et on peut "souffrir" en silence.

Souvent après une belle course de merde, complétement ratée, je n'ai jamais eu un mot de réconfort, dur lors de ma 1ère année en club, où j'ai eu envie d'arrêter. Faut dire aussi que parfois je devais avoir le masque, être très sombre, et m'être vite enfuit chez moi, ce qui ne favorise pas le dialogue.

Alors que les rares fois ou j'ai "marché", tout a été plus facile, il y a l'euphorie d'après-course, on parle et on nous parle bien plus facilement. On est dans "la place", dans "le coup" et c'est grisant. Et on a hâte de se ré-entraîner et de la prochaine course : spirale positive.

Disons qu'on peut comprendre, mais pas approuver, les sportifs qui franchissent le pas du dopage; car cela a un effet sur la performance, mais aussi sur tout ce qui en découle; l'intégration dans une équipe, l'importance qu'on a l'illusion d'avoir, le bien -être factice au sein d'un groupe etc...
Donc pour ceux qui n'ont que ça dans la vie, il est logique que se soit très tentant.

Heureusement que la plupart des amateurs, ont d'autres choses à foutre, ont une famille, un métier et savent prendre du recul (il en faut beaucoup).
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Par dolipr4ne
#3259733
J’ajouterai aux raisons de se doper développées par iskinni et les autres (estime de soi, besoin de reconnaissance, argent, carriere etc...) l’influence du sentiment d’injustice.
Je ne sais plus quel forumeur avait posté un lien super interessant sur de vieux coureurs (americains, je crois) qui etaient de gros sportifs, de vrais amoureux du sport. En faisant leur tournée notamment en Europe, ils se sont mis à se confronter à des gars, dont des coéquipiers, qui tapaient dedans (le mec avait gaulé par hasard un coéquipier faire sa tambouille dans sa chambre d’hôtel). Et les mecs voyaient tres bien à quel point le dopage chamboulait la hiérarchie, faussait la course, niquait le game, quoi (l’article mouillait clairement le père Van der Poel, au passage...). Et donc, le type avait décidé tout simplement d’arreter la compèt’ de haut niveau car il refusait categoriquement de se doper et qu’il voyait bien aussi qu’il n’arriverait jamais à concurrencer les pharmacies, aussi bien entrainé soit-il.

Mais il faut réussir à se retirer, à abandonner, à faire autre chose, à quitter son rêve...c’est déja dur, en soi.
Imaginons que le gars en question reste sur sa ligne de conduite, à savoir ne jamais se doper, mais qu’il n’abandonne pas la competition pour autant: il va devoir faire face au sentiment d’injustice en permanence, avec, en plus, l’idée du soupçon (qui peut s’avérer faux, comme moi par exemple qui me fais des films pas possibles sur ce pauvre Froomy :elephant: ), permanent lui aussi. Ca doit etre non seulement fatigant à la longue, mais aussi profondément décourageant. Il faut pouvoir encaisser cela (pauvre Bassons...).

Bon, et puisqu’on s’emmerde en cette periode de trêve, je vais vous faire une révélation, moi aussi...

Il y a bien longtemps, dans un autre métier, et alors que je baignais dans un océan de grande naïveté, j’ai découvert que des collègues tapaient dans la caisse (en fait, l’un deux me l’a avoué: peut-etre avait-il besoin de soulager un peu sa conscience auprès de quelqu’un qui lui semblait plus honnête...).
Apres quelques temps sans réaction speciale de ma part, un sentiment d’injustice de plus en plus grandissant s’est emparé de moi et mon esprit ne cessait d’en arriver à cette conclusion: je bosse deux fois plus que ces mecs (oui, parce que c’etait de sacrés glandeurs au taf) et je gagne deux fois moins. :paf-mur:
Ne pouvant me résoudre à les balancer (d’une, parce que c’est compliqué pour moi de « balancer »; de deux, parce qu’ils auraient su que j’etais la taupe (Patrice, si tu nous regardes ) et je me serais donc mis « en danger », mais qu’en plus leurs combines etaient tellement bien ficelées qu’elles auraient été quasi impossibles à prouver. Mon probleme de sentiment d’injustice aurait donc probablement perduré...avec d’autres problemes supplementaires, à n’en pas douter), et ne supportant plus ce sentiment.......eh bien, et dieu sait que j’en ai honte....je me suis mis à taper dans la caisse, moi aussi. En me découvrant avec le temps pas mal d’ingeniosité dans la pratique, de surcroit...
Heureusement que j’avais d’autres projets professionnels que ce boulot d’etudiant (qui nourrissait mon corps mais pas mon âme) car je ne sais pas où cela aurait pu m’emmener. On prend vite goût à cette saloperie de tricherie, sans compter que la cupidité a un pouvoir assez exponentiel (on en veut toujours plus), surtout quand c’est aussi facile...

Bref, et maintenant que vous me detestez tous :genance: , tout ça pour dire que si j’avais été un amoureux du sport et de la competition, et que j’avais eu quelques dispositions, je suis quasi certain que je n’aurais pas pu resister aux sirènes du dopage. Peut-etre qu’une partie de moi aurait été admirative d’un Bassons, mais qu’une autre partie m’aurait dit que je ne voulais pas être ce « looser ».
D’ailleurs, si je suis aussi dur avec le dopage et ceux dont je suis convaincu qu’ils sont de bonnes grosses arnaques (Dave, si tu nous regardes), ce n’est certainement pas que pour la beauté du sport, c’est peut-etre aussi pour questionner et sanctionner une partie de moi-meme, le côté sombre de ma personne, allez savoir... :spamafote:

Alors bon, je sais bien qu’on n’éradiquera jamais tout dopage, mais quand on sait toutes les raisons d’y arriver, et quand on sait que certains ont l’honnêteté, la droiture, l’authenticité chevillées au corps, il me semble indispensable d’avoir un max de contrôles, un max d’épées de Damoclès, histoire d’essayer d’assainir les choses au maximum.
Sans compter que l’acceptation du dopage aboutirait immanquablement à du cirque plus qu’à du sport (le velo des 90’s compte son lot de délires complets :pt1cable: ) et l’absence de toute crédibilité de la performance sur le plan humain finirait, amha, à rendre le sport sans intérêt...et donc à le tuer. Qui aurait envie de savoir quelle molécule va gagner?...
Par Tremiti
#3260406
Je ne suis pas d'accord avec ta comparaison : le dopage n'a pas vraiment à voir avec la volonté de taper dans la caisse, selon moi.
Le sport est un milieu inégalitaire, c'est sa nature profonde, on ne pourrait décemment pas penser espérer que tout le monde soit toujours ex-aequo ou arrive en même temps sur la ligne. La tricherie en est donc l'émanation naturelle.
Par contre, dans le milieu du travail (en atmosphère capitaliste), il me semble que cette inégalité n'est pas une fatalité ou en tout cas une donnée inhérente : après tout je ne trouve pas illogique d'y prôner l'égalité (pourquoi faudrait-il qu'un footballeur gagne des millions et moi pas ?). Et donc la "triche", en plus de toute manière d'être pratiquée par tous ceux qui en ont les moyens (évasions fiscales, montages financiers etc; etc; ad nauseam), n'est pas pour moi si incompréhensible ni insoutenable. Cette théorie de l'inégalité naturelle économique est une vaste blague, du même genre que celle qui consisterait à faire de Charlemagne le descendant en ligne directe d'Enée, par exemple. Un enfumage.
Voler avec toute une armée c'est bon, mais ramasser 300 boules qui traînent pour se payer de la bouffe correcte c'est pas bon ? Je situe donc le sentiment d'injustice ailleurs que toi : si un fils de nabab russe peut dépenser 25.000 balles en 2 bouteilles de champagne lors d'une soirée sur la Côte d'Azur, quel serait donc l'argument qui devrait me faire trouver normal de vivoter avec moins de 1000 euros par mois ? Voire même de me lever tôt le matin pour aller gagner deux sous en faisant un travail horrible ?

Après bien sûr ce qui complique l'équation c'est que le sport est lui-même part de la sphère économique : toutes les voies sont libres pour que la triche se développe.
Par biquet
#3260660
Le dopage, c'est aussi NOUS, pauvres cons de téléspectateurs et fans de champions. Plus on est de fans, de spectateurs, de téléspectateurs, et plus ce sera une affaire qui marchera. Et dès qu'il y a du gros fric, il y a de la merde bien épaisse derrière, notamment la triche.

Les grands champions cyclistes, les idoles sportives, ont pratiquement toutes été des chaudières. Les frères Pélissier étaient des chaudières, Petit Breton aussi, Coppi aussi, Anquetil aussi, Merckx aussi, etc, etc. Carl Lewis, Sergei Bubka et Usain Bolt aussi. Beckenbauer a évoqué les transfusions sanguines qu'il pratiquait dans les années 70, avec ses compatriotes. Un mythe, une légende, une idole, Beckenbauer.

Supprimer le sport professionnel et le sport de compétition, voilà la seule solution envisageable. Impossible, les peuples (nous) ne pourront plus s'en passer ?? Alors il faudra accepter de continuer à regarder la télé en maugréant, en râlant, en s'indignant devant des perfs et des spectacles de plus en plus risibles. Du catch, comme disait LoloHerrera. :spamafote:

Il y a ceux qui continuent à croire que des phénomènes peuvent parfaitement arriver trés proche des plus hautes hiérarchies sportives tout en restant totalement cleans. Ils ont peut-être raison, même si ce n'est pas mon avis. Je pense qu'on peut être sportif professionnel sans dopage réel (pas sans pharmacie, par contre, car le corps est rudement malmené), mais qu'on ne peut devenir un "champion", une "idole", sans passer par la zone noire, ou alors grise trés foncée. Aprés, oui, les produits ont toujours été diversement acceptés et assimilés par les athlètes. Bobet, Anquetil et Gaul pouvaient dévaliser des pharmacies entières, leur organisme semblait tout accepter. Un "alambic", disait Géminiani à propos d'Anquetil, tandis qu'Archambaud se disait effrayé par la quantité de produits dangereux que Bobet ingurgiteait, lors du Tour 1948.

Il faut peut-être se faire à l'idée que beaucoup de grands champions étaient aussi des gars qui digéraient mieux que les autres les produits et les piqures. :sweat:
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Par GATO
#3260691
Le professeur en pharmacologie de l universite de Tennessee Tomás Martín qui deja avait participe a l etude du cas de Contador en 2010 et depuis a estudie d autres cas clembuterol et de possible contaminación par transfusion. Sanguine.
Dit clairement que Alberto a ete volé dans cette histoire.
Confirmant aussi les propos de Sheila Bird autre specialiste.
Contador va-t-il recourir la sanction ????
Va t on lui rendré ses victoires
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Par levrai-dufaux
#3260759
biquet a écrit :
18 nov. 2020, 12:46
Le dopage, c'est aussi NOUS, pauvres cons de téléspectateurs et fans de champions. Plus on est de fans, de spectateurs, de téléspectateurs, et plus ce sera une affaire qui marchera. Et dès qu'il y a du gros fric, il y a de la merde bien épaisse derrière, notamment la triche.

Les grands champions cyclistes, les idoles sportives, ont pratiquement toutes été des chaudières. Les frères Pélissier étaient des chaudières, Petit Breton aussi, Coppi aussi, Anquetil aussi, Merckx aussi, etc, etc. Carl Lewis, Sergei Bubka et Usain Bolt aussi. Beckenbauer a évoqué les transfusions sanguines qu'il pratiquait dans les années 70, avec ses compatriotes. Un mythe, une légende, une idole, Beckenbauer.

Supprimer le sport professionnel et le sport de compétition, voilà la seule solution envisageable. Impossible, les peuples (nous) ne pourront plus s'en passer ?? Alors il faudra accepter de continuer à regarder la télé en maugréant, en râlant, en s'indignant devant des perfs et des spectacles de plus en plus risibles. Du catch, comme disait LoloHerrera. :spamafote:

Il y a ceux qui continuent à croire que des phénomènes peuvent parfaitement arriver trés proche des plus hautes hiérarchies sportives tout en restant totalement cleans. Ils ont peut-être raison, même si ce n'est pas mon avis. Je pense qu'on peut être sportif professionnel sans dopage réel (pas sans pharmacie, par contre, car le corps est rudement malmené), mais qu'on ne peut devenir un "champion", une "idole", sans passer par la zone noire, ou alors grise trés foncée. Aprés, oui, les produits ont toujours été diversement acceptés et assimilés par les athlètes. Bobet, Anquetil et Gaul pouvaient dévaliser des pharmacies entières, leur organisme semblait tout accepter. Un "alambic", disait Géminiani à propos d'Anquetil, tandis qu'Archambaud se disait effrayé par la quantité de produits dangereux que Bobet ingurgiteait, lors du Tour 1948.

Il faut peut-être se faire à l'idée que beaucoup de grands champions étaient aussi des gars qui digéraient mieux que les autres les produits et les piqures. :sweat:
Je reviens rapidement sur cette phrase parce que c'est une idée que l'on retrouve souvent dans les discussions sur le dopage.
J'aimerais juste rappeler que, jusqu'au milieu des années 1960, il n'y avait pas le moindre règlement anti-dopage en cyclisme. Dès lors, les pratiques des Pélissier, des Coppi ou encore des Anquetil ne constituent en rien une tricherie. Il n'y a pas contournement du règlement puisqu'il n'y avait aucun règlement. Il est totalement anachronique de considérer ces coureurs comme des tricheurs.

Par ailleurs, je ne suis pas convaincu non plus par l'idée que les athlètes "clean" seraient forcément à des années lumières du sommet de la hiérarchie dans le monde professionnel aujourd'hui. Pour prendre un exemple, le record du monde de marathon était déjà inférieur à 2h07 chez les hommes avant l'apparition de l'EPO et une cinquantaine d'athlètes différents avaient déjà couru en moins de 2h10 avant la fin des années 80 et l'apparition du dopage sanguin "lourd". Bien sûr, il y avait d'autres substances dans les années 70 et 80 et je n'irai pas jusqu'à affirmer que ces 50 marathoniens étaient tous clean, mais je trouve que leurs performances font réfléchir sur les limites physiologiques de l'être humain. Elles prouvent qu'il est possible de faire moins de 2h10 sans EPO, à une époque où les connaissances en matière d'entraînement étaient loin de celles d'aujourd'hui (sans parler de l'amélioration du matériel qui fait tant débat en ce moment en athlétisme).
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Par Teteoo
#3260867


:saoul: :saoul:
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Par dolipr4ne
#3261160
@Tremiti: je souhaitais parler du sentiment d’injustice dans ma comparaison mais j’aurais dû expliciter davantage: pour mon cas, et meme si cela n’excuse en rien ma décision, je n’aurais jamais tapé dans la caisse, pas meme imaginé le faire, si je n’avais pas vu ces gars gagner deux fois plus en bossant deux fois moins. C’est ce sentiment d’injustice/inégalité qui m’a écoeuré et m’est devenu, personnellement, insupportable. Mais je le répète, cela n’excuse pas ma réaction.

Concernant les cleans/dopés, je pensais à ces temoignages de coureurs, comme Bassons qui disait mettre la misere à Virenque à l’entrainement en debut de saison...et ne plus exister une fois l’été arrivé, et voyait son coéquipier faire son cirque chaque année sur le Tour. Quand tu penses que le type est devenu consultant (alors qu’il ne fout rien) pour tv et radio. Pire, qu’il continue de faire de la pub pour...Festina! Non mais quelle indignité. Sur le service public...

Enfin voilà, je voulais dire qu’à la place de Bassons, je pense que j’aurais fini par taper dans la grosse pharma, refusant de passer pour un cave, alors que je sais que je bosse plus que l’autre abruti mais que c’est lui qui récolte chèques et bouquets grâce à la piquouze.
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Par El_Pistolero_07
#3261176
Alors je suis pas anti Bassons, mais je vais nuancer son propos, l'hiver chacun réagit différemment au froid.
Dans mon coin, j'ai un gars qui roule les mêmes jours que moi et qui fait souvent les mêmes tours que moi. Au mois de décembre il m'explose, souvent il me double, je cherche pas à m'accrocher, j'essaye de pas me mettre dans le rouge à cette période.
En janvier il me double moins souvent, en février il me double plus et à partir de mars ben quand je le rattrape il tient pas longtemps dans ma roue...
C'est comme ça chaque année. Résiste il mieux au froid ? Possible, mais je pense qu'il roule tout le temps de la même manière hiver comme été, moi perso y'a une vraie différence entre février et mars, c'est assez inexplicable, mais dès que le printemps est là j'avance d'un coup !

Les champions du monde de la pré-saison t'en auras toujours.
Par fred30
#3261178
dolipr4ne a écrit :
19 nov. 2020, 18:56
@Tremiti: je souhaitais parler du sentiment d’injustice dans ma comparaison mais j’aurais dû expliciter davantage: pour mon cas, et meme si cela n’excuse en rien ma décision, je n’aurais jamais tapé dans la caisse, pas meme imaginé le faire, si je n’avais pas vu ces gars gagner deux fois plus en bossant deux fois moins. C’est ce sentiment d’injustice/inégalité qui m’a écoeuré et m’est devenu, personnellement, insupportable. Mais je le répète, cela n’excuse pas ma réaction.

Concernant les cleans/dopés, je pensais à ces temoignages de coureurs, comme Bassons qui disait mettre la misere à Virenque à l’entrainement en debut de saison...et ne plus exister une fois l’été arrivé, et voyait son coéquipier faire son cirque chaque année sur le Tour. Quand tu penses que le type est devenu consultant (alors qu’il ne fout rien) pour tv et radio. Pire, qu’il continue de faire de la pub pour...Festina! Non mais quelle indignité. Sur le service public...

Enfin voilà, je voulais dire qu’à la place de Bassons, je pense que j’aurais fini par taper dans la grosse pharma, refusant de passer pour un cave, alors que je sais que je bosse plus que l’autre abruti mais que c’est lui qui récolte chèques et bouquets grâce à la piquouze.
Je me rappelle de Jacky Durand qui disait en avoir marre de passer pour un nul et qui avait décidé de franchir le pas également ... :spamafote:
@ biquet : le mot de Géminiani qui qualifiait Anquetil d'alambic ne faisait-il pas référence à sa capacité à bien manger, bien boire, en quantité et bien gras contre tout bon sens diététique pour un sportif de haut niveau, et à être à son top le lendemain malgré tout ?
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Par El_Pistolero_07
#3261181
fred30 a écrit :
19 nov. 2020, 19:32
dolipr4ne a écrit :
19 nov. 2020, 18:56
@Tremiti: je souhaitais parler du sentiment d’injustice dans ma comparaison mais j’aurais dû expliciter davantage: pour mon cas, et meme si cela n’excuse en rien ma décision, je n’aurais jamais tapé dans la caisse, pas meme imaginé le faire, si je n’avais pas vu ces gars gagner deux fois plus en bossant deux fois moins. C’est ce sentiment d’injustice/inégalité qui m’a écoeuré et m’est devenu, personnellement, insupportable. Mais je le répète, cela n’excuse pas ma réaction.

Concernant les cleans/dopés, je pensais à ces temoignages de coureurs, comme Bassons qui disait mettre la misere à Virenque à l’entrainement en debut de saison...et ne plus exister une fois l’été arrivé, et voyait son coéquipier faire son cirque chaque année sur le Tour. Quand tu penses que le type est devenu consultant (alors qu’il ne fout rien) pour tv et radio. Pire, qu’il continue de faire de la pub pour...Festina! Non mais quelle indignité. Sur le service public...

Enfin voilà, je voulais dire qu’à la place de Bassons, je pense que j’aurais fini par taper dans la grosse pharma, refusant de passer pour un cave, alors que je sais que je bosse plus que l’autre abruti mais que c’est lui qui récolte chèques et bouquets grâce à la piquouze.
Je me rappelle de Jacky Durand qui disait en avoir marre de passer pour un nul et qui avait décidé de franchir le pas également ... :spamafote:
@ biquet : le mot de Géminiani qui qualifiait Anquetil d'alambic ne faisait-il pas référence à sa capacité à bien manger, bien boire, en quantité et bien gras contre tout bon sens diététique pour un sportif de haut niveau, et à être à son top le lendemain malgré tout ?
Durand c'était même pour garder son contrat !
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Par dolipr4ne
#3261190
El_Pistolero_07 a écrit :
19 nov. 2020, 19:31
Alors je suis pas anti Bassons, mais je vais nuancer son propos, l'hiver chacun réagit différemment au froid.
Dans mon coin, j'ai un gars qui roule les mêmes jours que moi et qui fait souvent les mêmes tours que moi. Au mois de décembre il m'explose, souvent il me double, je cherche pas à m'accrocher, j'essaye de pas me mettre dans le rouge à cette période.
En janvier il me double moins souvent, en février il me double plus et à partir de mars ben quand je le rattrape il tient pas longtemps dans ma roue...
C'est comme ça chaque année. Résiste il mieux au froid ? Possible, mais je pense qu'il roule tout le temps de la même manière hiver comme été, moi perso y'a une vraie différence entre février et mars, c'est assez inexplicable, mais dès que le printemps est là j'avance d'un coup !

Les champions du monde de la pré-saison t'en auras toujours.
Grosse chaudière, va! :elephant:

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Ha mais Bardet sera aussi de la partie :hehe: […]

Saison juniors 2024

Demain il devrait y avoir quelques écarts, […]

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