Quef a écrit : ↑23 sept. 2019, 00:13
Iguane a écrit : ↑22 sept. 2019, 21:42
Pour un contre la montre mixte, ils auraient pu choisir un format "gentleman" avec un duo composé d'un homme et d'une femme, et où le jeu pour le moins fort des deux et de garder l'aspi, tandis que le plus fort doit gérer pour éviter les à-coups et ne pas faire exploser son/sa partenaire. Pour le coup c'est une discipline qui fait partie de la tradition du vélo
et c'était peut-être la bonne manière d'introduire la mixité.
Pourquoi pas tester, mais au vu de l’hétérogéité du niveau chez les femmes, je me demande si dans certaines nations elles auraient pu passer le moindre relais... Est-ce bien l’image qu’on veut proposer ? On peut voir l’épreuve en relais comme une étape avant de faire mieux, mais le cyclisme féminin devra d’abord s’être davantage professionalisé.
Justement ce format de course c'est pour qu'un tireur emmène durant toute la durée du chrono et que l'autre reste dans la roue. Ca se fait beaucoup à l'automne, il y a plein de compétitions de ce genre, avec des duos composés d'un très bon amateur ou d'un pro qui emmène son partenaire qui a un niveau bien moindre, partenaire qui fait parfois deux fois son âge.
De toute façon il y a des limites physiques naturelles, à niveau équivalent dans la hiérarchie mondiale l'athlète femme aura toujours quelque chose comme 10 à 15% de moins au niveau de la performance physique brute. Mais justement l'aspiration permet d'effacer cet écart et de faire en sorte que l'athlète homme aussi bien que l'athlète femme fasse le chrono à bloc. Et la performance tient autant à la capacité de l’athlète homme à emmener vite que de l'athlète femme à bien tenir la roue et que les deux communiquent bien.