- 01 sept. 2019, 14:43
#3065813
Le coup de la Lettre, moi je trouve ça drôle.
Sinon, pour revenir au sujet, je pense que le côté psychologique est très important.
Avoir une vie de sportif de haut niveau avec tous les sacrifices et frustrations que celà occasionne est très compliqué d'un point de vue mental.
Beaucoup, amha, sont capables de faire des sacrifices une saison ou deux, mais subissent un "craquage" en suivant. Certains préfèrent ne pas faire le métier à fond, mais sérieusement tout de même, pour avoir une vie sympa à côté. Le rôle d'équipier est donc parfait. Salaire et avenir proche assurés au service d'un ou de plusieurs leaders.
C'est très humain et on est tous comme ça dans nos métiers. On fait le taf, bien souvent, voire très bien, mais c'est tout, pas de zèle.
Il y a aussi la spirale négative qui peut toucher n'importe qui.
Talent, collections de bouquets en amateur, passage pro, quelques bons résultats, contrat, vie ascétique, Entraînement intensif, fatigue, mauvais résultats, doutes, ré-entraînemenent, maladie, DNF, petite dépression, arrêt de l'entraînement, retard de prépa, grupetto, entraînement plus cool et équipier jusqu'à la retraite.
Les champions, pour moi, en plus d'avoir de grandes capacités physiques, ont un mental incroyable et sont capables de s'infliger d'énormes charges de travail tout au long de l'année; et plusieurs années d'affilée.
Ils ne sont pas tout à fait humain et ils leur faut un très fort caractère pour supporter tout cela.