Par biquet - 24 juil. 2019, 11:50
- 24 juil. 2019, 11:50
#3046556
Son numéro au Prat d'Albis était digne d'un Froome et d'un Contador. Le meilleur Quintana a réalisé de jolis numéros, mais sur de grands cols, jamais sur un Prat d'Albis. Et il y creusait des différences sensiblement égales à celles de Pinot, en tout cas lors de sa dernière bonne semi-saison (1ère moitié 2017).
Mais attention. On dit depuis plusieurs années qu'il est quasiment impossible de créer de vraies différences (nivellement oblige) sur de longues escalades au pourcentage modéré. Or, c'est précisément ce genre de cols qui vont décider du sort du Tour. Il faut vraiment que la fatigue et l'altitude jouer un rôle déterminant pour qu'un grimpeur en super forme puisse vraiment sortir du lot, mais surtout pour qu'Alaphilippe "explose" (ce que je ne souhaite pas ).
Je suis persuadé que dans son for intérieur, Alaph doit penser que le Galibier et Val Thorens ne sont pas des cols insurmontables pour lui. Alors que le Galibier dans l'autre sens, c'était une autre chanson..
Sur une montée aussi courte et dans le contexte de 3 dernières saisons marquées par l'absence d'un grimpeur dominant, les 18" creusées sur Bernal et Buchmann sont très significatives. Pinot est clairement le meilleur escaladeur de la course, jusqu'à présent, et s'il ne flanche pas..ulysse1 a écrit : ↑22 juil. 2019, 11:05oui pinot est le plus fort , mais aucun de vous n' a été un peu déçu par les écarts qu' il a faits hier ? il démarre à plus de 7 km du sommet , il est très fort et à fond tout le temps avec landa en point de mire vers la fin , et finalement il prend 18" à bernal et buchmann , et 49" à thomas et kruijswijk ( qui lui reprennent une douzaine de secondes sur les derniers km ) ;
thomas avait perdu 36" en 1,3 km sur le tourmalet , là à peine plus en 7 km et en finissant mieux ; j' espère qu' il n' y a rien d' intéressant à en déduire !
Son numéro au Prat d'Albis était digne d'un Froome et d'un Contador. Le meilleur Quintana a réalisé de jolis numéros, mais sur de grands cols, jamais sur un Prat d'Albis. Et il y creusait des différences sensiblement égales à celles de Pinot, en tout cas lors de sa dernière bonne semi-saison (1ère moitié 2017).
Mais attention. On dit depuis plusieurs années qu'il est quasiment impossible de créer de vraies différences (nivellement oblige) sur de longues escalades au pourcentage modéré. Or, c'est précisément ce genre de cols qui vont décider du sort du Tour. Il faut vraiment que la fatigue et l'altitude jouer un rôle déterminant pour qu'un grimpeur en super forme puisse vraiment sortir du lot, mais surtout pour qu'Alaphilippe "explose" (ce que je ne souhaite pas ).
Je suis persuadé que dans son for intérieur, Alaph doit penser que le Galibier et Val Thorens ne sont pas des cols insurmontables pour lui. Alors que le Galibier dans l'autre sens, c'était une autre chanson..