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Modérateur : Modos VCN

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Par AlbatorConterdo
#3001022
Chers forumeurs, chères forumeuses,
bienvenue à la présentation de la 102 ème édition du Giro !
:jap:
(une co-production Albator- Allezlasse :chimay: )
(« Le Giro , le plus dur des 3 GT » – Puncheur Fou)


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Et pour commencer, un peu d'histoire : :gafauvel:
Le départ du premier Giro d'Italia fut donné le 13 mai 1909 à 2h53 du matin(!) sur la Grand-place de Loreto, à Milan.
Il s'agissait de disputer huit étapes pour couvrir une distance totale de 2448 kilomètres.
(2448 divisé par 8 .. des étapes de 306 km de moyenne ! :sylvain84: )
127 concurrents prirent le départ. Ils ne furent que 49 à rallier Milan où s'achevait l'épreuve.
Le vainqueur était déterminé selon un système de course à point, le temps n'importait pas.
Avant le départ, les coureurs furent photographiés un par un afin qu'il n'y ait aucun doute quant à leur identité.
Les passionnés recevaient des nouvelles de la course via les dépêches télégraphiques
que l'organisation accrochait derrière des vitrines des bars ou des magasins.
(tandis que les rares personnes qui possédaient déjà le téléphone pouvaient s'informer en composant le 33.68 )
:genance:






Depuis, comme vous le voyez avec ces images, les choses ont un peu changé...
(petite pause afin de méditer sur ce temps qui passe inexorablement.... :study: encore un peu... voilà. :jap: )

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Les meilleurs palmarès :
Alfredo Binda 🇮🇹(1925, 1927, 1928, 1929, 1933)
Fausto Coppi 🇮🇹(1940, 1947, 1949, 1952, 1953)
Eddy Merckx 🇧🇪(1968, 1970, 1972, 1973, 1974)


Les derniers podiums :
2012 Hesjedal 🇨🇦-Rodriguez 🇪🇸-De Gendt 🇧🇪
2013 :nibali: 🇮🇹 -Uran 🇨🇴-Evans 🇦🇺
2014 Quintana 🇨🇴-Uran 🇨🇴-Aru 🇮🇹
2015 :contador: 🇪🇸-Aru 🇮🇹-Landa 🇪🇸
2016 :nibali: 🇮🇹-Chavès 🇨🇴-Balberde🇪🇸
2017 Dumoulin 🇳🇱– Quintana 🇨🇴- :nibali: 🇮🇹
2018 :froome: 🇬🇧– Dumoulin 🇳🇱- M.A.Lopez 🇨🇴
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Nous voici en 2019...le Giro a survécu à 2 Guerres Mondiales,
aux "blitz"et autres divers scandales,
et même aux drapeaux rouges des motos...
Parce que le ridicule n'a jamais tué, et qu'il confine parfois au grandiose sur le Giro,
où la commedia del'arte a su encore jalousement conserver ses nombreuses prérogatives.

:metalhead:
Belli, excédé par un « supporter », et qui n'hésite pas à foutre en l'air son podium et se fait exlure du Giro.
On découvrira plus tard que ce « supporter » était le neveu d'un certain Simoni
.:pompom: :agenou:

D'abord chasse gardée des « locaux », l'épreuve s'est progressivement mondialisée
(d'autant plus facilement que le cyclisme pro n'est plus vraiment pratiqué sur place)
n'hésitant pas à proposer des parcours parfois très-voire trop ? - audacieux pour attirer les cadors et les téléspectateurs.
...Mais ça, c'était avant. :spamafote:
Car une nouvelle politique chez RCS, initiée par Mauro Vegni, est en oeuvre depuis quelques années...


Ici, avec ses nouveaux potes.

Afin de ne pas vous noyer de détails abscons, voire ennuyeux,
sachez qu'elle vise principalement à atteindre cet objectif :



Pour ce faire, il faut attirer de grands noms et ne plus proposer de parcours trop piégeux ni difficile...
quitte à renier les étapes casses-pattes ou dantesques qui faisaient le charme de la course. :sarcastic:
Négocier des départs à l'étranger peut aussi s'avérer fort lucratif, surtout si le plan sportif passe au second plan.

Vegni fut épargné par les critiques en 2017 alors que son tracé était indigne d'une 100ème édition.
Sauvé par un illusoire suspense entretenu par une chiasse opportune, il dut ainsi son salut à une merde.

En 2018, un départ d'Israël allié à la présence de C.Froome, attiré par le défi et les millions,
et trop heureux de faire oublier son « contrôle anormal » permit à RCS de mettre à nouveau le Giro « à l'honneur »...

Mais la Sky sait renvoyer l'ascenseur : leurs performances en juillet ont fini par lasser
parmi les plus coriaces de leurs prétendants...
et ceux-ci, en l'absence du vainqueur sortant, sont venus en nombre cette année sur ce Giro,
- qui constituerait bien plus qu'un simple lot de consolation -
oubliant au passage la présence d'Edgar... :genance:



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Les participants de cette édition 2019 :

Liste encore très très provisoire  des participants :



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Les favoris pour le classement général  :


Tom Dumoulin 🇳🇱****

Après lui avoir chier dessus en 2017,
Dumoulin n'a pu bisser sur le Giro en 2018, mais ce n'est pas passé loin.
En l'absence du vainqueur sortant, il se pose logiquement en favori.
Plus discret jusqu'ici cette saison, il prévoit à nouveau de doubler avec le TDF.

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Simon Yates 🇬🇧 ****

Pour lui non plus, ce n'est pas passé loin...
il revient sur le Giro avec une envie de revanche,
désireux de prouver qu'il n'est pas un vulgaire Pinot
et que sa défaillance en 2018 n'était qu'un accident sans lendemain.


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Primoz Roglic 🇸🇮 ****

Le Slovène gagne même lorsque ce n'est pas un objectif.
Vu le kilométrage dévolu au CLM, les organisateurs seraient bien inspirés
de prévoir un maillot de leader à ses couleurs, cette fois -ci...
Il sait en outre comment avoir la classe :
Il lui suffit d'envoyer chier son sponsor lunettes. :glasses:


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Miguel Angel Lopez 🇨🇴 ***

Attention, Miguel ! L'heure tourne aussi pour toi,
de la lutte au Maillot Blanc à la Progéria Cycliste Andine,
le chemin est parfois plus court qu'on ne le pense. :rabbit:


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Ilnur Zakarin 🇷🇺 **

Il viendra pour tenter de faire oublier Gonçalves, qui en 2018,
avait illuminé le Giro, les Katusha Boys du Forum
et le Teteoo Challenge de toute sa classe.
La barre est donc mise assez haut. :reglement:


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Les Movistar Boys 🇪🇸** :

Landa, Carapaz, ou Bananito ?
Allez, je vous mets tout ça pour le prix d'un, ma ptite dame,
c'est offert par la maison Unzue, une maison de tradition ! :baguette:





Mais aussi : R.Majka, B.Mollema, B.Jungels, M.Woods. B.O' Connor, Chavès, Oomen...


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Les favoris pour les sprints :


F.Gaviria****
P.Ackermann***
A.Démare***
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Les autres dont je voulais parler mais je savais pas dans quelle catégorie les mettre :

La FDJ
Nan, je déconne...vous le ferez très bien tout seul. :tonton:


Les Bardiani
Ils sont toujours là, année après année, même si on ne sait pas toujours pourquoi...
Cette année, l'équipe a décidé d'assumer ses snoitibma,
se permettant le luxe de laisser Tigrou à la maison
afin de se concentrer sur son grand objectif : l'Orig,
à la fois en individuel et par équipe.
Complètement mise sous l'éteignoir par la Willier l'année dernière,
la GreenTeam compte profiter se son absence afin de rellrib,
et présente une sélection eirreuga qui devrait combler ses (2) fans sur VCN. :metalhead: :flags:


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Infos complémentaires :
Le site officiel de l’épreuve : http://www.giroditalia.it/it/
Twitter : https://twitter.com/giroditalia
Suivre la course à la TV : sur l' Equipe 21 en France
En streaming : http://tiz-cycling.racing/


Et le lien direct vers le Garibaldi, c’est-à-dire le livre de route de l’épreuve (en PDF) :
http://www.giroditalia.it/wp-content/up ... ow_res.pdf

Découvrez l'équipe Bardiani : viewtopic.php?f=38&t=75012
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Voilà rendez vous le 11 mai à Bologne. :hate:
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Par AlbatorConterdo
#3001023
Le parcours 2019 :



Soyons honnêtes : cette année, RCS a fait un petit effort pour renouer avec une certaine tradition,
en proposant des étapes de montagne exigeantes, ajouté à un kilométrage de CLM conséquent.
Mais tout n'est pas sans défauts, comme nous allons le voir, avec un tracé clairement (trop?) divisé en 2 :
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1e étape Bologna - Madonna di San Luca 8 km ITT - samedi 11 mai


Démarrer un grand Tour par un contre-la-montre, c'est toujours l'assurance de voir de premiers écarts au classement général. Mais celui qui ouvre le Giro 2019 pourrait bien faire de vrais dégâts, malgré ses petits huit kilomètres affichés. Car à Bologne, les organisateurs n'ont pas prévu de rester au chaud dans la cité universitaire, pour un petit tour du propriétaire bien tranquille : du cœur de la ville (tout le barnum du départ est installé piazza Maggiore), les coureurs prendront immédiatement la direction des faubourgs pour se manger, après 5,9 kilomètres de plat, la montée de San Luca, 2.100 mètres à 9,7% de moyenne et un joli passage à plus de 15% à mi-pente, dans les deux virages des Orfanelle. A part les tous derniers hectomètres, plus doux, l'ascension est toujours très difficile. Et de nombreux coureurs la connaissent bien : c'est là qu'est jugée chaque année l'arrivée du Tour d'Emilie, semi-classique disputée en toute fin de saison. Plus vue depuis 2009 sur le Giro (et une victoire de Simon Gerrans dans une échappée où figurait un certain Chris Froome), le sanctuaire de Madonna di San Luca va décerner dix ans plus tard le premier maillot rose de ce Tour d'Italie 2019. Et au vu du profil proposé, il y a de fortes chances que ce soit un candidat à la victoire finale.

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2e étape Bologna - Fucecchio 205 km - dimanche 12 mai

Au lendemain du chrono inaugural, le peloton cette fois groupé repart de Bologne et met le cap vers le sud, pour un dimanche en Toscane. Le parcours, d'abord relativement plat, emmène les coureurs non loin de Florence, vers Prato, puis se met à tournicoter vers l'ouest, en direction de la mer, pour rejoindre la ligne d'arrivée à Fucecchio. Pour quel résultat ? Pas évident à dire, car le tracé tortueux des 80 derniers kilomètres réserve quelques difficultés, même s'il y avait aussi moyen de faire plus dur dans le coin. La plus grosse ascension du jour, vers Montalbano (3e catégorie), propose une pente très régulièrement supérieure à 7,5% pendant plus de cinq kilomètres et est située à cinquante bornes de l'arrivée. Suivent une descente rapide et une nouvelle ascension, vers San Baronto, plus longue (11,3km) mais beaucoup moins dure (2,4% de moyenne, bref un long faux-plat avec juste un passage difficile vers le sommet). Les vingt derniers kilomètres, dans la plaine, peuvent permettre un regroupement et un sprint massif, mais il faudra avoir survécu aux pentes précédentes quand même, ce qui n'est pas gagné pour tous les sprinteurs. Il se trouvera forcément des audacieux pour tenter de déjouer leurs plans.

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3e étape Vinci - Orbetello 220 km - lundi 13 mai


Le cap au sud et la traversée de la Toscane se poursuite avec cette troisième étape qui s'élance de Vinci, la ville natale de Léonard bien sûr, dont l'on célèbre en ce mois de mai les 500 ans de décès. Le peloton va longer de loin Sienne, sans s'approcher ni de la cité du Campo, ni des fameuses strade bianche qui l'entourent et font la magie de sa classique éponyme. Puis il va traverser Grosseto (un peu moins joli…) jusqu'à la presqu'île de Monte Argentario, le tout sur 220 kilomètres parfois mal-plats mais globalement sans difficulté réelle. Une explication massive entre sprinteurs est donc à prévoir, même s'il faudra se méfier des vingt dernières bornes. Elles sont toutes plates, et ce n'est pas par hasard : le peloton va constamment longer la mer, dont un bon bout de temps sur une mince bande de terre séparant la Tyrrhénienne de la lagune. Une zone potentiellement très exposée au vent où des bordures pourraient donc se former. On ne retrouve un paysage urbain que dans les 300 derniers mètres, en entrant à Orbetello, juste après un gauche-droite à double angle-droit dangereux à la sortie d'un pont.

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4e étape Orbetello - Frascati 235 km - mardi 14 mai


Orbetello, théâtre de l'arrivée la veille, lance cette quatrième étape, qui dépasse comme les deux précédentes allègrement la barre des 200 kilomètres : 235, rien que ça, jusqu'à Frascati, lointaine banlieue de Rome (que le peloton ne fera que contourner). Ce n'est pas la seule raison pour laquelle ce mardi ressemblera au dimanche et au lundi : à nouveau, le parcours emprunté par les coureurs s'annonce mal-plat mais jamais vraiment difficile non plus, avec une seule ascension de 4e catégorie répertoriée, en tout début de parcours. La différence, néanmoins, est que les derniers kilomètres sont parmi les plus exigeants de la journée, ce qui devrait exclure les purs sprinteurs de la bataille pour la victoire d'étape. Les trente dernières bornes sont en effet une succession de faux-plats, le plus souvent montants, et la route monte même franchement à partir de la banderole des deux derniers kilomètres : d'abord à 5-6%, puis plutôt autour de 4% à partir de peu avant la flamme rouge, avec en prime quelques virages bien sentis, à l'italienne en somme. Si un sprinteur s'impose là, il sera sacrément costaud.

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5e étape Frascati - Terracina 140 km - mercredi 15 mai


Programme un peu plus light pour cette 5e étape, la dernière de la route vers le sud, la troisième en quatre jours aussi où le peloton repart de la ville arrivée de la veille : les organisateurs ont écouté les plaintes des coureurs face aux transferts incessants (c'est un peu moins un vrai pour les quinze jours suivants…). Il y a seulement 140 kilomètres au programme de ce mercredi 15 mai et en prime, si les montagnes russes des 38 premières bornes devraient permettre à une belle échappée de se former, les 100 derniers kilomètres sont presque exclusivement plats comme la main, à la notable exception du GPM de 4e catégorie menant à Sezze, peu difficile néanmoins (3,9 km à 5,2%) et surtout bien trop loin de l'arrivée pour avoir un quelconque rôle à jouer. Le final se disputera sur un circuit de 9,2 kilomètres bien plat comme il faut, en bord de mer, composé de grandes lignes droites. La dernière fait d'ailleurs quasi 1.500 mètres et consacrera immanquablement un pur sprinteur.

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6e étape Cassino - San Giovanni Rotondo 238 km - jeudi 16 mai


Le Giro met fin à sa route vers le sud et s'offre cette fois Tirreno-Adriatico en une seule étape : d'une mer à l'autre, la botte est traversée d'ouest en est à la faveur d'une étape marathon de 238 kilomètres, la deuxième plus longue de cette édition 2019. Traverser l'Italie comme cela, c'est inévitablement mettre ses roues dans les Apennins, épine dorsale de la péninsule. Cette 6e étape est donc vallonnée, mais elle aurait pu être bien plus difficile : au départ de Cassino, aucune ascension n'est répertoriée au grand prix de la montagne pendant plus de 200 kilomètres, malgré plusieurs montées bien réelles. Mais c'est donc dans le final, à l'approche de San Giovanni Rotondo, que les choses se gâtent. D'un coup, les routes rétrécissent et se cabrent : voilà la montée de Coppa Casarinelle, première longue ascension de ce Tour d'Italie avec ses 15 km à 4,4% de moyenne (à peine quelques passages à 7-9% l'émaillent). Là-haut, voilà le peloton sur le promontoire du Gargano, tout au nord des Pouilles : il reste moins de vingt bornes, à raison d'une courte descente, de 1.800 mètres d'ascension un peu plus ardue (6-7%), puis de dix derniers kilomètres alternant faux-plats montant et descendant. Bien sûr, on n'imagine pas forcément une grande bagarre sur ce tracé. Mais difficile pour un peloton de contrôler quoi que ce soit sur un final aussi tourmenté.

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7e étape Vasto - L'Aquila 185 km- vendredi 17 mai



La première semaine du Giro touche à sa fin - nous voilà déjà à l'étape n°7 - et le thème imposé depuis le départ de Bologne est encore respecté. Contournant les plus grosses difficultés des Apennins mais ne fuyant quand même pas totalement ses aspérités, le parcours continue sa valse à deux avec la colonne vertébrale de l'Italie, pourvoyeuse de schémas de courses indécis. Les 185 kilomètres du jour sont l'histoire d'une lente montée en altitude depuis Vasto, au niveau de la mer (Adriatique) ou presque au départ, jusqu'à L'Aquila et ses 705 mètres d'altitude. Une étape 100% dessinée dans les Abruzzes, dix ans après le terrible séisme qui avait frappé la région. Au programme, beaucoup de montées non répertoriées (vers Chieti par exemple, un classique de Tirreno-Adriatico) à part celle des Svolte di Popoli, un mythe de… la course automobile (8,9km à 5,6%) placé à une cinquantaine de bornes de l'arrivée. Mais c'est plus tard que la décision devrait se faire, puisque les dix derniers kilomètres proposent deux ascensions : d'abord celle de la via della Polveriera, dans les faubourgs de L'Aquila (1,5 km à 7,5% suivi de 1,5 km de plus en faux-plat), puis la rampe finale qui démarre à la flamme rouge, 1.000 mètres à 7,6%, avec deux beaux virages avant la ligne droite finale de 350 mètres. Un régal pour les puncheurs.

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8e étape Tortoreto Lido - Pesaro 239 km - samedi 18 mai


C'est l'étape la plus longue de ce Giro 2019, au terme d'une première semaine où l'on aura souvent dépassé les 220 kilomètres : 239 bornes entre Tortoreto Lido et Pesaro, d'un bout à l'autre des Marches que l'on remonte vers le nord et la montagne, forcément. Mais pas encore : le tracé est en bord de mer, longtemps plat comme la main, avant de devenir plus ondulé dans la deuxième moitié de l'étape. Les sprinteurs auront probablement coché ce samedi 18 mai, mais peut-être un peu vite. Car si l'on recense "seulement" trois ascensions comptant pour le grand prix de la montagne, le final est en réalité une succession de courts petits murs, proposant rarement une pente moyenne saisissante mais presque toujours des passages bien pentus. Après le dernier GPM de Gabicce Monte, les 24 derniers kilomètres sont une incessante succession de montées et de descentes qui serpentent sur une route en belvédère de bord de mer qui traverse le parc naturel du Monte San Bartolo. Toujours aussi peu rectilignes, les derniers kilomètres sont caractérisés par une descente très technique, en lacets, avant le replat final de deux gros kilomètres dans les rues de Pesaro (avec un dernier virage à angle droit à 200 mètres de la ligne). Il est strictement impossible d'assister à un sprint massif sur un final pareil.

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9e étape Riccione - San Marino 34.7 km ITT - dimanche 19 mai


A la veille du premier jour de repos, le Giro 2019 s'apprête à vivre son premier grand rendez-vous prévisible avant le départ : le contre-la-montre individuel de Saint-Marin. Les coureurs se voient proposer un parcours de 34,8 kilomètres de Riccione, au bord de la mer, jusqu'au sommet de cet improbable promontoire indépendant depuis … 17 siècles, et qui culmine à 648 mètres. Un sacré dénivelé, donc, pour un chrono qui s'adresse davantage aux coureurs complets, voire aux grimpeurs, qu'aux purs rouleurs. Ces derniers devraient être à l'aise pendant les vingt premiers kilomètres, c'est-à-dire tant qu'ils seront en territoire italien. Mais une fois franchie la frontière, la route se cabre franchement, pour une ascension qui se fait en trois étapes. Les 5,3 premiers kilomètres sont à 6,5% etplutôt irréguliers (pointe à 11%). Ils sont suivis de 4,7 kilomètres de "replat", en réalité une succession de faux-plats montants et descendants, jusqu'à la troisième et dernière partie, la remontée finale vers la cité de Saint-Marin et ses murailles d'opérette, 2,2 kilomètres à 6,4% de moyenne. De gros écarts entre les favoris sont à prévoir ici.

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10e étape Ravenna - Modena 147 km - mardi 21 mai

Il y a des lendemains de jour de repos difficiles. Et puis il y a la 10e étape du Tour d'Italie 2019. En ce mardi 21 mai, pas de risque de voir un coureur subir une défaillance terrible et tout perdre, comme cela arrive parfois sur les grands Tours : de Ravenne à Modène, le peloton suit plus ou moins l'antique via Emilia, bien à plat sur le niveau de la mer : point culminant du jour, la ligne d'arrivée atteint la vertigineuse altitude de 35 mètres ! Et comme si cela ne suffisait pas, l'étape fait à peine 145 kilomètres de long : trois grosses heures pour tourner les guibolles tranquille avant un emballage final qui se fera forcément au grand complet dans la ville du vinaigre balsamique, d'autant que le final est sans piège, avec grosso modo trois virages dans les vingt derniers kilomètres et une ligne droite finale de 2.200 mètres.

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11e étape Carpi - Novi Ligure 206 km - mercredi 22 mai


Vous reprendrez bien un peu du plat de la veille ? Après le jour de repos et le jour de repos bis sur la route de Modène, voilà le jour de repos ter, entre Carpi et Nova Ligure. Bon, le kilométrage n'a rien à voir : 221 kilomètres, voilà une vraie longueur de grand Tour. En revanche, la platitude extrême de la plaine du Pô est toujours au rendez-vous, et il ne faut pas plus chercher d'aspérités sur le parcours de ce mercredi que sur celui de mardi. Le final, tracé sur des routes qui, fin mars, accueillent Milan-San Remo, mène les coureurs jusqu'à Novi Ligure, tout près du fameux passo del Turchino et de Gênes. La dernière ligne droite faisant quasiment trois bornes, c'est à nouveau un sprint royal qui devrait décider du vainqueur de l'étape, sur une route en très léger faux-plat montant (1%).

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12e étape Cuneo - Pinerolo 146 km- jeudi 23 mai


Cuneo et Pinerolo, ou plutôt Coni et Pignerol en bon français : quiconque aime le vélo connaît ces villes, portes des Alpes dans le Piémont italien, synonymes de haute montagne. La 12e étape de ce Tour d'Italie 2019 les relie, pour une première entrée dans les cols. Une entrée, oui, un antipasto, car le programme aurait pu être bien plus terrifiant que cela : seulement 158 kilomètres et surtout, un seul col, certes classé en 1e catégorie et plutôt bien placé, puisque son sommet est situé à 32 bornes du but. L'ascension vers Montoso n'est pas à prendre à la légère : longue de 8.800 mètres, elle propose une pente supérieure à 10% sur plus de six bornes, ce qui devrait immanquablement faire un sacré ménage au sein du peloton. Presque aussi raide (et relativement technique), la descente devrait aussi faire des dégâts, avant que le replat final de vingt bornes ne permette des regroupements. Temporaires : les tous derniers kilomètres réservent une petite surprise. A Pignerol, un mur de 450 mètres à 14% (max 20%) attend les coureurs, sur une route en pavés (de ville) très étroite. A son sommet, la ligne d'arrivée ne sera plus distante que de deux kilomètres. Un final typique du Giro, et qui promet.

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13e étape Pinerolo - Ceresole Reale (Lago Serrù) 188 km- vendredi 24 mai



Le peloton est resté à Pignerol, arrivée de la veille, pour en repartir ce vendredi. Un temps de transfert en moins qui ne sera pas de trop pour digérer le copieux programme du jour : cette 13e étape est la première grande journée de montagne du Giro, la première proposant une arrivée au sommet aussi. Trois cols sont au programme en 196 kilomètres, mais les deux premiers ne devraient pas susciter de grande bagarre : le colle del Lys (14,9 km à 6,4%, derniers kilomètres à 9%) est en début de parcours et le Plan del Lupo, bien que très difficile (9,4 km à 8,7%, de longs hectomètres à plus de 10%), est un peu trop loin du but (encore 60 km au sommet). Non, tout se jouera dans l'ascension finale vers le lac Serrù, une longue montée en escalier de 20,3 km à la pente moyenne trompeuse de 5,9%, qui mène les coureurs à plus de 2.000 mètres d'altitude. Le pied est difficile (plusieurs kilomètres à 8-10%), mais il est suivi d'un long passage de huit bornes en simple faux-plat montant, entrecoupé même d'une courte redescente, au moment de longer un premier lac. Puis la route se recabre à nouveau sévèrement dans les six derniers kilomètres, qui affiche une moyenne à 8,9%, la pente ne se radoucissant que dans les 400 derniers mètres. Si elle n'a pas eu lieu plus tôt, la première très grande explication directe entre les candidats à la victoire finale aura lieu ici.

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14e étape Saint Vincent - Courmayeur 131 km - dimanche 25 mai




Au lendemain d'une étape 100% Piémont, voilà une étape 100% Val-d'Aoste. On change de région mais pas de programme : les Alpes de fond en comble et une grosse étape de haute montagne pour lessiver le peloton. La 14e étape est aussi dure que courte : 131 kilomètres seulement entre Saint-Vincent et Courmayeur, mais cinq ascensions répertoriées au classement de la montagne ! Et le menu va croissant, ou presque. D'entrée de jeu, il faudra monter à Verrayes (6,7 km à 8%) puis, après une courte transition en plaine et un passage à Aoste, se fader la longue ascension de Verrogne (13,8 km à 7,1%), une descente rapide et la montée de Truc d'Arbe (8,2 km à 7%). Là-haut, on aura parcouru seulement 75 kilomètres… et il restera les 55 plus difficiles. Une descente très rapide, un raidard bien caché jusqu'à La Salle (classé en … sprint intermédiaire, mais quand même 2,1 km à 8,3%) et, aussitôt après, le clou du spectacle : le colle San Carlo et ses 1.951 mètres d'altitude, un vrai gros morceau de 10,5 km à 9,8% de pente moyenne et régulière, toujours autour de 9-10%, sans aucun répit. Asphyxiés par l'effort, les coureurs basculeront au sommet, à 25 kilomètres du but, dans une longue descente (pas trop pentue) jusqu'au pied de la côte finale, classée en troisième catégorie pour la forme : en fait, c'est surtout de 8 à 5 km de l'arrivée que la route s'élève comme il faut (6%), la suite étant une succession de faux-plats descendants puis montants (un kilomètre à 5% autour de la flamme rouge quand même). Autant de difficultés sur une distance aussi ramassées, on devrait avoir du spectacle.

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15e étape Ivrea - Como 232 km- dimanche 26 mai




Le peloton du Giro entame sa transition du nord-ouest, les Alpes franco-italiennes visitées depuis trois jours, vers le nord-est et les Dolomites. D'Ivrea à Côme, la 15e étape n'aurait pu être qu'une traversée tranquille de la plaine du Pô septentrionale, mais après 150 kilomètres de plat, les organisateurs ont décidé de s'amuser un peu en donnant à la journée un goût de classiques : par le kilométrage total (232 kilomètres) et surtout par le parcours. Dans les 70 dernières bornes s'enchaînent en effet la Madonna del Ghisallo, la Colma di Sormano et Civiglio : à très, très peu de choses près, l'enchaînement final du Tour de Lombardie 2018. Seules différences, les coureurs n'iront pas arpenter les pentes les plus dures de la deuxième difficulté, le fameux mur de Sormano, ni un dernier petit raidard dans Côme, ce qui a le mérite de rapprocher la ligne d'arrivée de la dernière ascension. Reprenons : Madonna del Ghisallo, 3,5 km à 9,2% puis 3,5 km de plat puis un dernier km à 9,6% ; Colma di Sormano, 9,6 km à 6,6%, assez régulier ; et enfin Civiglio, 4,2 km à 9,6%, sans répit, et sommet situé à seulement 8,7 km de l'arrivée, au bout d'une longue descente. Courir une classique et une étape de grand Tour, cela n'a évidemment rien à voir. Pourtant, on imagine mal qu'il ne se passe rien du tout sur ce parcours, surtout à la veille du deuxième jour de repos…

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16e étape Lovere - Ponte di Legno 226 km - mardi 28 mai



Qu'il est loin, le lendemain du premier jour de repos… On se détendait tranquille sur la via Emilia, pour une petite promenade de trois heures… Cette fois, il faudra avoir bien récupéré la veille et bien dormi la nuit : la course réattaque pied au plancher avec une étape aussi difficile que longue - 226 kilomètres de souffrance au menu. Tout commence par deux rapides ascensions curieusement non-répertoriées au classement de la montagne, le passe della Presolana (4 km à 7,1%) et le Croce di Salven (9,1 km à 3,9%). Mais le vif du sujet, c'est ce monstre qui se dresse au milieu du profil : le passo Gavia, mythe du Giro perché à 2.618 mètres d'altitude - ce qui en fait la Cima Coppi (le point culminant) de cette édition 2019. 16.500 mètres de montée (précédés d'un très long faux-plat), 8% de moyenne, des kilomètres entiers à 9-10% : une lessiveuse. Bien sûr, son sommet est presque à 100 km de l'arrivée, mais il y aura déjà beaucoup de dégâts là-haut, au moment de basculer dans une interminable descente (2.100 mètres de dénivelé négatif !) jusqu'au pied d'un autre mythe, le Mortirolo, où tout va se décider. Ses 11,9 km offrent une pente moyenne de 10,9% : une certaine vision de l'enfer. Le pied et le sommet sont les moins difficiles, autour de 9% ; au milieu, un interminable passage d'un peu plus de six bornes qui oscille de 11 à 13%, avec des pointes allant jusqu'à 18%. Un supplice, et au sommet, encore 28 bornes à se farcir : rapide descente puis un ultime faux-plat montant de quasi quinze bornes jusqu'à Ponte di Legno, toujours autour de 2 ou 3% jusqu'à la ligne d'arrivée, si jamais il restait quelqu'un dans le peloton n'ayant pas mal aux pattes… Que de dégâts à prévoir sur une étape pareille ! Sans doute la journée la plus importante de ce Giro 2019.

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17e étape Commezzadura - Anterselva/Antholz 180 km - mercredi 29 mai


Voilà une drôle d'étape, qui semble ne pas trop savoir ce qu'elle veut ni ce qu'il faut faire d'elle : ce sera aux coureurs d'en décider. De Commezzadura à Anterstelva, fameuse station de biathlon du Haut-Adige, le peloton va prendre de l'altitude et gravir quelques ascensions, mais jamais vraiment se frotter à la très haute montagne non plus. Ni au passo Mendola en début d'étape (6 kilomètres à 6,5% entrecoupés d'une courte redescente), ni sur le court mur menant à Elvas (3,4 km à 7,6%), ni sur la montée vers Terento (6,6 km à 7,6%, dont 4,5 km à 9%). Pour autant, ces ascensions compteront, et surtout, elles chaufferont les jambes avant la montée finale vers Anterstelva, certes courte mais bien réelle : quatre gros kilomètres qui oscillent entre 8 et 10%, jusqu'à la flamme rouge, où la pente s'interrompt, juste à l'entrée du stade de biathlon, sur lequel l'arrivée sera jugée. Un beau théâtre pour célébrer le vainqueur : reste à savoir si ce sera l'un des favoris de l'épreuve, au terme d'une étape échevelée, ou le rescapé d'une échappée au long cours d'une journée escamotée.

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18e étape Valdaora/Olang - Santa Maria di Sala 220 km jeudi 30 mai

C'est un grand classique du Giro : au beau milieu de la troisième semaine de course, une étape un peu fade, façon "le calme avant la tempête". La voilà, cette carotte pour sprinteurs courageux, elle a cette année la tête d'une ligne droite de 220 kilomètres vers le sud, du pied des Alpes à la mer Adriatique, de Valdaora à Santa Maria di Sala, quelque part entre Padoue et Venise. Une journée en morne plaine à peine entrecoupée d'une côte de 4e catégorie en milieu de parcours, un final platissime fait de longues lignes droites et de virages à 90° : aucun suspense à prévoir sur un parcours pareil. Les fusées du peloton qui auront survécu jusque-là se disputeront la gagne sur une belle ligne droite bien large de quasi deux bornes. Qu'ils en profitent, car après, ils pourront plier bagages - ou serrer les dents pendant trois jours s'ils tiennent à tout prix à voir Vérone.

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19e étape Treviso - San Martino di Castrozza 151 km - vendredi 31 mai


Nous voici dans la dernière ligne droite, un ultime week-end de trois jours où l'issue de ce Tour d'Italie 2019 va se décider. Trois étapes décisives attendent les coureurs de vendredi à dimanche, mais la première d'entre elles n'est pas la plus difficile, loin s'en faut. De Trévise, le peloton va remonter vers le nord et les Dolomites, mais pour seulement 151 kilomètres et ce qui s'apparente à une simple de course de côte, même si le passo di San Boldo, en cour de chemin, n'est pas une mince affaire (6,3 km à 6,8%, dont 3,5 km à 9,4%) qui rappelle un peu les lacets de Montvernier avec ses épingles incessantes. Tout se jouera bien dans l'ascension finale vers San Martino di Castrozza, seulement classée en 2e catégorie, et pour cause : on n'atteint même pas la barre des 1.500 mètres d'altitude et ses 13,6 km à 5,6% sont loin d'en faire l'un des cols les plus difficiles de la botte. D'autant que, pour une fois, cette moyenne ne cache rien : la pente est hyper régulière, ne dépassant jamais ou presque les 6-7%. Une montée roulante, donc, où il sera peut-être plus difficile de faire des écarts qu'en d'autres occasions. Sauf qu'au 19e jour de course, il faut bien sûr composer avec la fatigue générale, qui pourrait beaucoup peser. Et que c'est aussi sur ce genre de profils que le concours de watts peut faire des dégâts.

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20e étape Feltre - Croce d'Aune (Monte Avena) 194 km - samedi 1er juin




C'est l'ultime bataille rangée : au cœur du triptyque final de ce Giro 2019, la 20e étape est la dernière en ligne, à la veille du chrono de Vérone, la dernière donc en haute montagne. Et le programme est à la hauteur de l'événement. De Feltre à Monte Avena, il y a… quelques kilomètres à peine, l'un surplombant l'autre. Pour l'occasion, il y en aura en fait 194, par la grâce d'une large boucle à travers les Dolomites et la bagatelle de cinq ascensions répertoriées ! Dès le départ il faudra grimper à froid la longue Cima Campo (18,7 km à 5,9%) avant d'enchaîner avec un très gros morceau, le passo Manghen : 18,9 km à 7,6% de moyenne, et surtout les six derniers à 10% ! Après un léger passage plat, cap sur le passo Rolle (13,5 km à 6,4% séparés en deux par un long replat de 7,3 km) suivi d'une grande descente jusqu'à la double ascension finale : les montées de Croce d'Aune et de Monte Avena ne sont en effet séparées que d'une minuscule descente de quatre bornes. Croce d'Aune, abordée sous la banderole des quinze derniers kilomètres (même si ça monte déjà un peu avant), c'est 4,1 km à 8,3%, dont un passage à 16%. Suit, donc, cette très courte descente puis la montée finale de Monte Avena, 6,9 km à 7,3%, très régulière. Au pied, le peloton aura déjà été éparpillé depuis longtemps et c'est par petites grappes que les coureurs affronteront cette dernière arrivée au sommet. Une fois là-haut, le soulagement pourra les gagner : ils verront Vérone.

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21e étape Verona - Verona 15.6 km ITT - dimanche 2 juin

Après Milan bien sûr, mais aussi ces dernières années Rome, Turin, Trieste ou Brescia, le Tour d'Italie s'achève à Vérone (comme en 2010) avec une dernière étape qui va compter. Pas de défilé honorifique dans la ville de Roméo et Juliette : cette 21e étape est un contre-la-montre individuel de 17 kilomètres qui pourrait bien compter dans la lutte pour le maillot rose, le podium final ou quelques places dans le top 10. Les coureurs arpenteront un circuit qui rappellera des souvenirs aux plus anciens : c'est le même que celui des Mondiaux de 1999 et de 2004, tous deux remportés par Oscar Freire, sauf qu'il est arpenté à l'envers. Il est marqué par une belle bosse de 4,5 km en son milieu, menant à Torricelle et classée en quatrième catégorie, moins dure par le versant abordé ici (4,6% de moyenne, pente régulière) que par celui descendu et donc grimpé lors de la course arc-en-ciel. Néanmoins, sa présence suffit à faire de ce chrono un parcours pour coureurs complets plutôt que purs spécialistes de l'exercice chronométré. On dit souvent qu'un dernier contre-la-montre de grand Tour se joue sur la fraîcheur : ce devrait être d'autant plus vrai avec un tracé comme celui-ci, même si le kilométrage réduit limitera les écarts. Ceux qui ont encore quelque chose à jouer devraient naturellement y jouer les premiers rôles. Pour les autres, ce sera une dernière petite sortie pour profiter de l'ambiance en rose, jusqu'aux fameuses arènes de la ville, devant lesquelles sera placée la ligne d'arrivée. Avec en tête la satisfaction d'être allé au bout de ces trois semaines.

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Par allezlasse
#3001027
charlix a écrit :
03 mai 2019, 12:42
Allezlasse est-il solidaire du choix d'écarter Nibali et Viviani :siffle:
J'ai tiqué aussi :siffle:

Je précise que je n'ai rien fait pour cette présentation, à part les textes présentant le parcours des 21 étapes :study:

Tout le reste est signé du lamantin :jap:
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Par Nopik
#3001038
Les cols du Giro me font bander, sérieux :love:

50 bornes la descente du Gavia, c'est fou :pt1cable:
Surtout pour ceux qui seraient dans le rouge au sommet... Mais ca me semble jouable de sortir entre costauds et d'aller au bout pour marquer son territoire !
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Par El_Pistolero_07
#3001047
Nopik a écrit :
03 mai 2019, 13:34
Les cols du Giro me font bander, sérieux :love:

50 bornes la descente du Gavia, c'est fou :pt1cable:
Surtout pour ceux qui seraient dans le rouge au sommet... Mais ca me semble jouable de sortir entre costauds et d'aller au bout pour marquer son territoire !
T'arriverais pas en haut... :elephant:
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Par On3
#3001051
Je fais de Roglic mon grand favori.
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Par AlbatorConterdo
#3001052
allezlasse a écrit :
03 mai 2019, 12:45
charlix a écrit :
03 mai 2019, 12:42
Allezlasse est-il solidaire du choix d'écarter Nibali et Viviani :siffle:
J'ai tiqué aussi :siffle:

Je précise que je n'ai rien fait pour cette présentation, à part les textes présentant le parcours des 21 étapes :study:

Tout le reste est signé du lamantin :jap:
J'ai beaucoup de respect pour Antonio Nibali, mais soyons réalistes : il ne peut sérieusement briguer la victoire. :jap:
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Par blouss_
#3001053
La présentation la plus attendue de l'année pour moi. Un grand merci à vous deux. :jap:
Ce Giro promet d'être magnifique. Le plateau est très beau, que ce soit pour le classement général et même au niveau des sprinteurs.
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Par Baignereau
#3001066
AlbatorConterdo a écrit :
03 mai 2019, 14:02
allezlasse a écrit :
03 mai 2019, 12:45


J'ai tiqué aussi :siffle:

Je précise que je n'ai rien fait pour cette présentation, à part les textes présentant le parcours des 21 étapes :study:

Tout le reste est signé du lamantin :jap:
J'ai beaucoup de respect pour Antonio Nibali, mais soyons réalistes : il ne peut sérieusement briguer la victoire. :jap:
Tu avais fait de même pour le Tour 2018 en essayant de conjuré le mauvais sort et on a vu le résultat :contador1:
Je saurais auprès de qui me plaindre en cas d'une pareil mésaventure :manolo:

Plus sérieusement belle présentation et merci pour le travail effectué :super:
Je vais pouvoir potasser mon Orig maintenant :study:
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Par Noé
#3001073
Superbe présentation, merci les gars :love: :applaud: !

En revanche, je me demande bien qui sont ces "chères forumeuses" dont vous parlez au tout début du post. Qui, à part Blouss ? :elephant:
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Par Allobroges
#3001093
"Wahou" :w00t:
Bravo les gars :applaud:

Donc je note: Prévoir des options de réunions fictives dans mon agenda à partir du 24 mai, date du (vrai) début du Giro...

D'ailleurs, Dumoulin ne s'y trompe pas, il va arriver trankilou en petite forme...
Par derniercol
#3001095
Bonne idée de la part des organisateurs de faire des équipes avec un nombre variable de coureurs pour rééquilibrer les chances . En revanche, Ils n'auraient pas un peu surestimé DD ?
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