Comme beaucoup j'ai vu la chute de Remco Evenepoel en direct. L'angoisse pendant plusieurs minutes, même plus envie de voir la course (et bien que je félicite Fuglsang, sa victoire me parait anecdotique malheureusement). Mais heureusement, l'immense joie d'apprendre que Remco est bien vivant. Cela aurait été le drame de trop, déjà la mort de Bjorn Lambrecht (qui faisait partie des jeunes prometteurs que j'appréciais), m'a laissé un goût amer l'an dernier (euphémisme) et un peu éloigné du cyclisme. Je pense que si Remco avait eu le même destin, je n'aurai plus jamais suivi de course. Ce n'est pas seulement pour le talent de ce cycliste, car même un inconnu du peloton qui meurt, cela nous dégoute, mais ici le bonhomme est sympathique, il représente la jeunesse, l'insouciance juvénile (Bjorn Lambrecht représentait l'innocence, sa mort m'a vraiment fait pleurer), cela aurait été trop difficile à supporter. Je trouve qu'il y a trop de drames depuis quelques années, peut-être qu'il serait temps que les instances y réfléchissent.
Dieu merci, il va bien, et en toute honnêteté, il arrêterait sa carrière aujourd'hui, je retiendrais le plus important : il est vivant. Mais à l'heure actuelle, prions, souhaitons qu'il se rétablisse et ne perte pas ses capacités. Je me fiche sportivement qu'il soit belge (mais "chauvinement" oui ça me fait plaisir
), mais sur le plan sportif il est beau à voir rouler, il représente le spectacle dans ce qu'il a de plus beau, il pourrait être de n'importe quelle nationalité, je ne souhaiterai qu'une seule chose : qu'il revienne plus fort que jamais.
Stephwabo : merci pour cette histoire intéressante. En direct, Rodrigo et Gérard semblaient vraiment affecté, cela montre que ce ne sont pas des journalistes attiré que par le sensationnel, ils sont humains et ça c'est une qualité qu'on ne leur retirera pas.
Gérard pour la mort de Casartelli s'en voulait, c'est compréhensible, mais des hommes comme Casartelli ne vivent que pour leur passion, et donc il aurait pu être convaincu par n'importe qui de continuer sa passion, il n'a pas à s'en vouloir, la vie est cruelle, le cyclisme nous le rappelle lui-même que bien trop souvent.