QS et Sky sont clairement les 2 plus fortes équipes de cette saison 2018, chacun dans leur domaine, les courses d'un jour pour l'un et les courses par étapes pour l'autre. Mais il est possible de donner un avantage, net même, pour les hommes de Lefevere:
- la différence de victoire est large entre les 2 équipes, 43 contre les 73
des Belges, alors que Sky est la 2è équipe la plus victorieuse en 2018.
- Je ne vais pas refaire ici une liste exhaustive des victoires les plus importantes de chacune des 2 formations, entre GTs pour l'un et monuments pour l'autre, mais il est logique de regarder inversement les résultats: les courses par étapes pour QS et les classiques pour Sky.
La marge devient édifiante entre les 2 équipes: pendant que QS se débrouille pour placer un de ses hommes sur le podium de la Vuelta, Enric Mas, en plus de places dans le top 10 de quelques WT par étapes (il est vrai par le seul Mas aussi), Sky n'a quasiment pas existé sur les classiques, à l’exception des quelques victoires italiennes fin septembre de Moscon, de 2 top 3 sur le Het Nieuwsblad et le Handzame Classic en début de saison et d'une 9è place comme meilleur résultat sur les monuments (à Liège).
- Certains ici aiment s’intéresser aux budgets des un et des autres, mettant en avant que les victoires des moins riches est plus valorisante que celle des plus fortunés (c'est un autre débat), et c'est un autre point d'avantage pour QS: le Wolfpack possédait un budget de 18M d'euros en 2017, tout en sachant qu'il a subi une baisse en fin de cette année-là, alors que les Anglais ont dans leurs poches plus de 35M d'euros, donc un avantage indéniable au niveau structurel et technologique, relevant les performances presque
skyestes de QS.
Mais parce que le cyclisme n'est pas seulement chiffres et budget mais surtout émotion, sentiments et spectacle, quelle équipe a été la pus marquante sur ces points? Quelle est celle qui vous a donné des frissons et celle qui vous a donné des boutons? Qui est la plume et l'enclume du cyclisme version
?
La meilleure défense est l'attaque...sauf dans le cyclisme actuel