- 01 oct. 2018, 19:15
#2915298
Après la course j'ai vu beaucoup de joie oui, sur le podium (et avant) et dans ses déclarations (relayées dans l'Equipe).
Modérateur : Modos VCN
Ce n'étaient pas des sprints plats en Bretagne, on ne peut pas comparer avec le final de ces mondiaux où l'arrivée était en très léger faux-plat montant.-Vélomen- a écrit : ↑01 oct. 2018, 18:55Je pars du principe qu'Ala est moins rapide que Valverde car le Murcian a beaucoup plus de références dans ce domaine et que je ne l'ai jamais vu se faire battre au sprint dans un final de course difficile (ou alors, il y a très, très longtemps). Pour les confrontations directes entre les 2, je n'ai pas souvenir d'avoir vu Julian battre Valverde (sur le Tour par exemple, l'Espagnol le bat les 2 fois en Bretagne).
Tu arrives vraiment à voir un loup ?? tu prends de la drogue ??
+1 après oui il sourit sur le podium, mais pouvait il faire autrement ? Une 2eme place c'est déjà énorme, autant en profiter. Mais la question que beaucoup oublient, pouvait il attaquer ? Il me semble qu'il a dit qu'il était à bloc de à bloc et dans ces moments là, dire qu'il faut attaquer c'est un signe qu'on est jamais monté sur un vélo.
Tactiquement je pense que oui. Woods qui était complètement cramé a laissé Valverde rouler puis a attaqué à la flamme rouge. A un moment Valverde arrête de pédaler, il fallait y aller et il aurait pu mais à préféré resserrer ses chaussures, c'est preuve qu'il était lucide. C'est toute son approche du final qui pose problème avec ses prises de relais inutile dans la descente. Il aurait dû la jouer à la Cousin. Au lieu de ça, il a fait les Politt en jouant le sprint ...El_Pistolero_07 a écrit : ↑01 oct. 2018, 20:12+1 après oui il sourit sur le podium, mais pouvait il faire autrement ? Une 2eme place c'est déjà énorme, autant en profiter. Mais la question que beaucoup oublient, pouvait il attaquer ? Il me semble qu'il a dit qu'il était à bloc de à bloc et dans ces moments là, dire qu'il faut attaquer c'est un signe qu'on est jamais monté sur un vélo.
Perso ça ne me choque pas (et pourtant j'adore Pinot). Il n'y avait rien de déconnant à placer Alaphilippe et Bardet devant lui dans la hiérarchie de l'EDF. Pinot paie un peu son manque de constance aux yeux de Guimard.-Vélomen- a écrit : ↑01 oct. 2018, 17:43Pour ceux qui persistent à croire que Pinot était sur un pied d'égalité avec Bardet dans l'esprit de Guimard, voilà ce qu'il est écrit dans l'Equipe du jour :
"Dans l'esprit de Guimard, Pinot était le numéro 3 de l'EDF derrière Alaphilippe et Bardet, l'homme de l'avant dernier tour. Avant la course, Pinot avait quelque peu fait ressentir qu'il aurait voulu une position hiérarchique supérieure. "Ce n'est pas le punch qui fera la différence, mais la fraicheur, et j'en ai." disait-il. Quoiqu'il en soit, le Franc Comtois a joué à fond le jeu des Bleus."
Il pouvait physiquement le faire mais il en avait pas le droit.Le sucre sportif a écrit : ↑01 oct. 2018, 20:22Pour Pinot, il y a un truc qui me chagrine, c'est à 1km du sommet de l'avant dernière bosse, il revient à l'aise en 3-4ème position et je me dis que là, vu la configuration, s'il en met une, personne ne suit, tout le monde était au rupteur. Alors peut-être qu'il ne pouvait pas, mais on voit un britannique tenter le coup ensuite, c'est dommage qu'il n'ait pas tenter sa chance à ce moment là
Pinot aurait du faire quelques classiques cette année pour rappeler à Guimard que lui aussi pouvait prétendre à un statut sur cette course d'un jour.marooned a écrit : ↑01 oct. 2018, 20:28Perso ça ne me choque pas (et pourtant j'adore Pinot). Il n'y avait rien de déconnant à placer Alaphilippe et Bardet devant lui dans la hiérarchie de l'EDF. Pinot paie un peu son manque de constance aux yeux de Guimard.-Vélomen- a écrit : ↑01 oct. 2018, 17:43Pour ceux qui persistent à croire que Pinot était sur un pied d'égalité avec Bardet dans l'esprit de Guimard, voilà ce qu'il est écrit dans l'Equipe du jour :
"Dans l'esprit de Guimard, Pinot était le numéro 3 de l'EDF derrière Alaphilippe et Bardet, l'homme de l'avant dernier tour. Avant la course, Pinot avait quelque peu fait ressentir qu'il aurait voulu une position hiérarchique supérieure. "Ce n'est pas le punch qui fera la différence, mais la fraicheur, et j'en ai." disait-il. Quoiqu'il en soit, le Franc Comtois a joué à fond le jeu des Bleus."
Et puis ce rôle de n°3 aurait pu lui permettre de décrocher la timbale s'il avait réussi à accrocher la roue de Valgren dans le final. Il n'y avait pas que des inconvénients à avoir ce rôle.
On ne va pas réécrire l'histoire mais dans ton scénario où ça monte tempo derrière un duo Valgren/Pinot, Alaphilippe était sans doute en mesure de passer la bosse avec Dumoulin, Moscon, Costa et cie. Et ça changeait pas mal de choses pour nous car on avait un mec pour faire le sprint en cas de regroupement.Bradounet_ a écrit : ↑02 oct. 2018, 00:20Avec votre scénario, le dénouement le plus probable, c'était aucune médaille pour la France.
Pinot sort avec Valgren, donc avec 2 hommes devant surtout avec un grimpeur comme Pinot, derrière, ça réagit davantage.
Pinot et Valgren ont 25/30" au pied (à deux, ils vont plus vite mais derrière aussi), derrière on monte tempo comme il n'y a plus l'équipe de France pour imposer un rythme infernal.
Du coup, les Moscon, Dumoulin, Costa... arrivent à suivre.
Devant, Pinot et Valgren perdent quand même du temps dans le mur en payant quelque peu leur effort et s'il ne sont pas repris au sommet, il ne leur reste pas plus de 10" au sommet (scénario optimiste).
Ensuite, le scénario le plus probable, c'est qu'ils auraient été repris avant la ligne.
Pinot est cuit après son attaque et n'a pas le temps de récupérer pour le sprint, Bardet comme hier a la pression du résultat de l'équipe entre sur ses épaules donc ne tente pas le diable à vouloir placer une attaque en finisseur au risque de tout perdre qui, avec ce final peu technique, avait peu de chances d'aboutir.
On aurait ainsi eu un sprint avec cette fois-ci Costa, Moscon encore pas trop carbo pour rivaliser avec Bardet.
Bref, il aurait fallu un Pinot vraiment exceptionnel dans le mur pour permettre à la France d’être titrée avec ce scénario, c'est-à-dire ne presque rien perdre sur le groupe Valverde dans le mur (pas plus de 10" avec les efforts faits auparavant), parvenir à lâcher Valgren (celui-ci a fini dans le même temps que Pinot sur la ligne, donc il était sans doute aussi fort) ou le devancer au sprint (50% de chances, le Danois n'est pas un manchot non plus au sprint).
Evidemment, la meilleure chose à faire aurait été d'économiser Pinot dans le mur, pour qu'après, Bardet sorte dans le final pour faire travailler Valverde et Woods pendant que Pinot eut fait de la patinette et les arrangeât au sprint.
Là encore, c'est du tableau noir donc pas évident à réaliser sur le terrain sans oreillette.
Je pense que Pinot aurait pu faire le pied encore plus vite car quand il s'écarte, on peut voir qu'il coupe sont effort. Sauf que quand il voit un peu plus loin Alaf se faire distancer, il arrive a relancer pour essayer d'aider Alaf. Entre le moment ou il relance et le sommet, il a pas du perdre beaucoup de temps sur le trio de tête.Bradounet_ a écrit : ↑02 oct. 2018, 01:16Exact, j'avais complètement retiré Alaphilippe de l'équation :souriredentscassées:
Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.
Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry.
Et il est sans doute là le quiproquo.
Je pense que cette explication peut tenir la route.Bradounet_ a écrit : ↑02 oct. 2018, 01:16Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.
Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry.
Et il est sans doute là le quiproquo.
Tu pense que Bardet il grimpe aussi bien le mur si il fait les memes efforts que Pinot pendant 2 tours? non.-Vélomen- a écrit :A noter quand même que Pinot n'a pas non plus fait une très bonne montée du mur. Il était bien entamé avant le pied. Car il saute vite après son relais, alors que sur des pentes pareilles il n'y a pas d'aspiration. Et Bardet a lui la faculté d'enclencher ensuite et de tenir jusqu'en haut.
Après, il a fait des efforts avant, mais ils sont difficiles à quantifier. Dans l'avant dernier tour il court en tête de peloton (sur une montée pareille, il vaut mieux rester dans l'aspi au milieu du peloton) et bouche un ou deux trous, mais sans plus. Dans le dernier tour, il fait un bel effort sur le sommet pour revenir sur le groupe Moscon.
Mais il n'a pas fait plus d'efforts que l'Italien et moins qu'un Valgren.
Je pense vraiment que Pinot était fort, mais moins costaud que Bardet hier. Je ne suis pas persuadé qu'en s'économisant il aurait pu suivre le 1er groupe dimanche sur des pentes pareilles. On ne le sera jamais. Mais j'aimerais bien connaitre les records de Watts de Bardet sur 10 min et ceux de Pinot. Je pense que Bardet est meilleur sur ce type d'effort.
Au passage, ça vaut ce que ça vaut, c'est à dire peut être rien, mais vendredi, à l'entrainement, Bardet a colé 15 sec à Pinot dans le raidard. L'ont-ils tous les 2 fait à fond ? (je pense que oui vu les temps d'acension vus sur Strava) Avec le même objectif ? (je donne juste l'info comme ça, je n'en sais rien).
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merci de donner votre coeff avant mardi 23 avril 1[…]