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Modérateur : Modos VCN

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#3081997
AlbatorConterdo a écrit :
11 oct. 2019, 15:00
C'est fou comme ce TdF 2019 a marqué certains suiveurs....je n'arrive toujours pas à comprendre en quoi, malgré toutes les explications fournies sur le forum çà et là, je ne suis toujours pas convaincu, j'ai toujours l'impression que le même scénario avec des coureurs différents aurait donné un tout autre ressenti... :reflexion:
Tu as surement raison dans un sens mais c'est toute l'histoire du cyclisme qui est comme ça. l'histoire s'écrit aussi suivant l'aura des acteurs. Et il est évident que la vision du tour 2019 doit etre différente pour un français, un anglais, un italien ou un colombien le tour se vit par procuration suivant tes propres héros.
Mais au dela de ça j'ai aimé le parcours et le déroulement de la course sans oublié les quelques purges mais que je trouve assez bien réparti cette année. On a été assez sévère avec aso et le tour dans le passé pour bouder son plaisir quand c'est une réussite.
Après pour moi il manque juste un truc pour que ce tour entre dans les historiques c'est un beau duel final on a failli l'avoir on en a été privé :spamafote:

#3082002
veji2 a écrit :
11 oct. 2019, 15:28
Ce qui a marqué c'est clairement le rôle joué par les Français avec un vrai espoir de victoire qui m'a semblé plus grand qu'en 2017 mais je me trompe peut être. En 2017 je me suis dit que peut être Bardet pouvait gagner, mais je n'y ai pas autant cru, j'étais étonné de la faiblesse relative de Froome, alors que là quand on voit Pinot sur le prat d'Albis... ben merde je me suis dit il va peut êter aller le gagner à la pédale son tdf, aller le chercher en battant ses rivaux.. Pendant ce temps Alaphilippe nous faisait une Voeckler 2011... Les deux en même temps ça envoie du pâté.

D'ailleurs il faut sans doute se souvenir que le tour 2011 avait fait vibrer les foules à mort avant même les deux étapes des Alpes qui nous ont nous connaisseurs ravis.
Je ne comprends pas trop ta phrase ( :hehe: ) mais le Tour 2011 était particulièrement ennuyant avant les 2 étapes mythiques des Alpes.

Je me souviens d'Andy disant à l'arrivée du Plateau de beille qu'il n'avait pas attaqué car la montée était trop roulante... :paf-mur:
#3082007
veji2 a écrit :
11 oct. 2019, 15:28
Ce qui a marqué c'est clairement le rôle joué par les Français avec un vrai espoir de victoire qui m'a semblé plus grand qu'en 2017 mais je me trompe peut être. En 2017 je me suis dit que peut être Bardet pouvait gagner, mais je n'y ai pas autant cru, j'étais étonné de la faiblesse relative de Froome, alors que là quand on voit Pinot sur le prat d'Albis... ben merde je me suis dit il va peut êter aller le gagner à la pédale son tdf, aller le chercher en battant ses rivaux.. Pendant ce temps Alaphilippe nous faisait une Voeckler 2011... Les deux en même temps ça envoie du pâté.

D'ailleurs il faut sans doute se souvenir que le tour 2011 avait fait vibrer les foules à mort avant même les deux étapes des Alpes qui nous ont nous connaisseurs ravis.
Il y a quand même une différence entre Alaphilippe et Voeckler 2011. Voeckler, j'ai le sentiment qu'on lui a laissé prendre le maillot et de l'avance au général avec son échappé alors que Alaphilippe est allé chercher tout ça à la pédale. C'était encore plus fort.

Et Pinot a effectivement marqué les esprits. Au Tourmalet et au Prat d'Albis, il est au-dessus de tout le monde. Il sort tous les mecs de sa roue. Physiquement c'était le plus fort sur ce Tour et on avait pas vu ça depuis très très longtemps pour un coureur français. Donc forcément ça a marqué les esprits.
#3082016
-Vélomen- a écrit :
11 oct. 2019, 16:26
veji2 a écrit :
11 oct. 2019, 15:28
Ce qui a marqué c'est clairement le rôle joué par les Français avec un vrai espoir de victoire qui m'a semblé plus grand qu'en 2017 mais je me trompe peut être. En 2017 je me suis dit que peut être Bardet pouvait gagner, mais je n'y ai pas autant cru, j'étais étonné de la faiblesse relative de Froome, alors que là quand on voit Pinot sur le prat d'Albis... ben merde je me suis dit il va peut êter aller le gagner à la pédale son tdf, aller le chercher en battant ses rivaux.. Pendant ce temps Alaphilippe nous faisait une Voeckler 2011... Les deux en même temps ça envoie du pâté.

D'ailleurs il faut sans doute se souvenir que le tour 2011 avait fait vibrer les foules à mort avant même les deux étapes des Alpes qui nous ont nous connaisseurs ravis.
Je ne comprends pas trop ta phrase ( :hehe: ) mais le Tour 2011 était particulièrement ennuyant avant les 2 étapes mythiques des Alpes.

Je me souviens d'Andy disant à l'arrivée du Plateau de beille qu'il n'avait pas attaqué car la montée était trop roulante... :paf-mur:
il l'était, mais ce que je veux dire c'est que le Français en jaune qui s'accroche, même quand c'est chiant à mourir, ça crée un effet de souffle incroyable auprès du grand public. Nous on se souvient des 2 étapes des Alpes, mais ce qui précédait avait déjà nourri ce tour auprès du public. Cette année avec Alaph on a eu ça mais avec en plus un mec plus fort.
#3082020
Cette année on a eu Alaphilippe dans le rôle de Voeckler, mais en mieux. Il est numéro un mondial au départ du Tour et il a un statut de top coureur qui peut aller loin alors qu'en 2011 Voeckler avait un statut de grand baroudeur.

Et puis, la différence, c'est qu'il y avait Pinot en plus.

Comme l'a dit Marooned, Pinot est le plus fort dans les Pyrénées, et le meilleur grimpeur de la course sur les 2 premières semaines. Et, ça, nous, Français, on ne l'avait plus vu depuis 30 ans… ce qui veut dire que les moins de 35 ans ne l'avaient jamais vu.

Ce Tour, pour les Français comme moi (31 ans), c'est du jamais vu.
Ceci dit, je comprends ce que veut dire Albartor, qui a un regard plus dépassionné car pas fan des Français et plutôt supporter Italien.

#3082022
-Vélomen- a écrit :
11 oct. 2019, 16:26
veji2 a écrit :
11 oct. 2019, 15:28
Ce qui a marqué c'est clairement le rôle joué par les Français avec un vrai espoir de victoire qui m'a semblé plus grand qu'en 2017 mais je me trompe peut être. En 2017 je me suis dit que peut être Bardet pouvait gagner, mais je n'y ai pas autant cru, j'étais étonné de la faiblesse relative de Froome, alors que là quand on voit Pinot sur le prat d'Albis... ben merde je me suis dit il va peut êter aller le gagner à la pédale son tdf, aller le chercher en battant ses rivaux.. Pendant ce temps Alaphilippe nous faisait une Voeckler 2011... Les deux en même temps ça envoie du pâté.

D'ailleurs il faut sans doute se souvenir que le tour 2011 avait fait vibrer les foules à mort avant même les deux étapes des Alpes qui nous ont nous connaisseurs ravis.
Je ne comprends pas trop ta phrase ( :hehe: ) mais le Tour 2011 était particulièrement ennuyant avant les 2 étapes mythiques des Alpes.

Je me souviens d'Andy disant à l'arrivée du Plateau de beille qu'il n'avait pas attaqué car la montée était trop roulante... :paf-mur:
Plutôt d'accord avec toi, mais j'aimerais juste rappeler, afin de remettre de l'eau dans le bocal à poissons, que les deux étapes précédentes, celle de Gap et celle de Pinerolo, annonçaient déjà la couleur :love:
#3082024
marooned a écrit :
11 oct. 2019, 16:38
Et Pinot a effectivement marqué les esprits. Au Tourmalet et au Prat d'Albis, il est au-dessus de tout le monde. Il sort tous les mecs de sa roue. Physiquement c'était le plus fort sur ce Tour et on avait pas vu ça depuis très très longtemps pour un coureur français. Donc forcément ça a marqué les esprits.
Tout simplement. Bardet en 2017 il gagne à Peyragudes en 400m sur un coup de moins bien de Froome. Pinot sur le Prat d'Albis il fait pêter ses rivaux 1 à 1. C'est sur un GT la plus grosse démonstration d'un Français sur une étape de montagne depuis Jalabert 95 ou Fignon 89.. c'est sûr que ça marque.
#3082178
-Vélomen- a écrit :
11 oct. 2019, 17:03
loloherrera a écrit :
11 oct. 2019, 08:53
De la course à pied avec le genre de blessure qu'il a eut, perso je trouve pas ça top... :reflexion:
La blessure est sûrement partie depuis un moment.
Oui mais avec Pinot, sa déchirure à la cuisse pourrait bien revenir quand on voit ces images : :wink:
#3082179
Premières images de Rayanne Bouhanni depuis la fin de la guerre froide. :w00t:
Il était retenu en captivité par Dupont de Ligonnès ?

Sinon, niveau technique de jongle, en dehors de Rayanne Bouhanni qui s’entraîne à ça depuis 3 ans, Bardet est meilleur que les autres même s'il en a moins réussis, c'est le seul qui arrive à ne pas faire rebondir son ballon au-dessus du genou à chaque jongle grâce à un meilleur timing. Par contre, mauvaise position du corps trop en arrière et un cassé du bras droit à la Matuidi qui lui font perdre l'équilibre. Rayanne lui est bien plus stable sur ses appuis ce qui lui permet d’enchaîner avec bien plus de facilité.
Cela est aussi assez révélateur des différentes personnalités :
on a un Bardet qui take the risk et mise sur la beauté du geste, on le sent appliqué. Pied droit, pied gauche, il jongle comme il pédale, Pédaleur de charme, peu importe si c'est lui qui score le moins.
on a un Bouhanni qui, d'entrée, veut en mettre plein les mirettes mais le reste n'est pas du tout du même acabit, il semble jongler avec des échasses et Il fait trois fois le tour de lui-même tout en parcourant 50m pour une vingtaine de dribbles.
Brut de décoffrage et crâneur. Promet de belles choses mais ne tient pas sur la durée.
on a un Pinot unijambiste n'utilisant que sa jambe gauche auquel on a du greffer une boite à chaussures. C'est le seul qui s'engage face aux difficultés et est prêt à y laisser une deuxième cuisse dans l'affaire. On sent là le coureur initialement peu sur de lui mais qui prend confiance avec l'adversité au point de se transformer en kamikaze et qui préfère mettre genou à terre plutôt que de rendre les armes.
#3082182
jimmy39 a écrit :
10 oct. 2019, 21:13
Pinot qui met un entraînement de cap sur Strava, 15km en 4’27" au km :siffle:
Donc visiblement ses ennuis de cuisse sont passés, et il doit y avoir un bon nombre de séances qu’il n’a pas mis sur Strava pour en arriver là :rabbit:
Oui, le temps n'a rien d'extra (13,5 km/h) pour ce qui constitue un des tous meilleurs sportifs français en endurance.
Pinot doit sans doute pouvoir courir le 10 km en 34/35 min après quelques semaines d'entrainement. C'est généralement le temps que peuvent naturellement faire les sportifs de l'élite mondiale dans les sports d'endurance lorsqu'ils font de la CAP.
Par contre, oui comme tu le dis, j'espère que ce n'était pas sa première sortie en CAP car commencer par un 15 km, c'est le meilleur moyen de terminer par la même occasion sa saison de CAP.
Mais sa faible vitesse montre aussi qu'il ne force pas du tout.
#3082209
*Chouchou* a écrit :
12 oct. 2019, 01:33
-Vélomen- a écrit :
11 oct. 2019, 17:03


La blessure est sûrement partie depuis un moment.
Oui mais avec Pinot, sa déchirure à la cuisse pourrait bien revenir quand on voit ces images : :wink:
Ce serait pas du réchauffé ? Il me semble avoir déjà vu cette vidéo il y a 2-3 ans :reflexion:
#3083360
Il essaie de mettre la pression sur Madiot et Voeckler là. Pour Madiot, ça peut marcher, surtout si ASO lui donne un coup de mains en mettant un Tour bien montagneux, Démare pourrait comprendre de lui-même qu'il gêne :siffle:

Mais Voeckler-pas-de-plan-B, il va probablement faire de nouveau all-in avec le coureur habituel pour une non moins habituelle 27ème place sur les Jeux :spamafote:
#3083365
La pression sur Madiot ? Il n'y a pas à convaincre Madiot qui souhaite évidemment qu'il fasse le Tour...

Voeckler a dit qu'il comptait partir avec la même ossature aux Jeux et aux Mondiaux, on peut supposer qu'il favorisera Alaphilippe aux Jeux et Pinot à Martigny, en raison des parcours et de leurs programmes. Et Bardet coleader (numéro 2 ou à égalité) les deux fois, surtout s'il fait Giro-Vuelta.
Pinot équipier de luxe à Tokyo et Alaph' qui renvoie l'ascenseur à Martigny.
+ éventuellement Barguil qui pourrait avoir sa carte franc-tireur s'il confirme sa résurrection l'année prochaine.

ça paraît une possible répartition des rôles assez adaptée aux profils (des courses et des coureurs) et programmes.

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