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Modérateur : Modos VCN

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#2915786
Il y a quand même du plat entre Sormano et le Civiglio, et la descente du Sormano est très très rapide : du beau bitume rectiligne. Je ne pense pas qu'il sera à son avantage dans un groupe rapetissé, mais ça donnerait une course intéressante à suivre, car le plat pour revenir à Côme sera une portion qui pourrait devenir tactique si c'est éparpillé, un peu comme on a pu le voir entre le Civiglio et San Fermo l'an passé !
#2915790
Peyragudes c’etait nettement moins dur.
L’étape était aussi moins longue mais bon c’était une étape, fatigue des jours précédents.
Ca s’était aussi couru au faux train des Sky, sans à-coups, pour tout le monde.
Et c’était plus un effort type sprint en côte.

Tout ceci pour relativiser la comparaison.
Même s’il est vrai que ce jour-là, première victoire « à la pédale » vs les meilleurs sans l’aide d’une descente, Bardet a concrètement franchi un cap et que c’etait une révélation pour beaucoup, à commencer par lui-même.

La perf de dimanche est pourtant d’un autre tonneau, pour moi c’est encore un bon petit cran au-dessus.
#2915791
-Vélomen- a écrit :
02 oct. 2018, 17:33
A noter quand même que Pinot n'a pas non plus fait une très bonne montée du mur. Il était bien entamé avant le pied. Car il saute vite après son relais, alors que sur des pentes pareilles il n'y a pas d'aspiration. Et Bardet a lui la faculté d'enclencher ensuite et de tenir jusqu'en haut.

Après, il a fait des efforts avant, mais ils sont difficiles à quantifier. :reflexion: Dans l'avant dernier tour il court en tête de peloton (sur une montée pareille, il vaut mieux rester dans l'aspi au milieu du peloton) et bouche un ou deux trous, mais sans plus. Dans le dernier tour, il fait un bel effort sur le sommet pour revenir sur le groupe Moscon.

Mais il n'a pas fait plus d'efforts que l'Italien et moins qu'un Valgren.

Je pense vraiment que Pinot était fort, mais moins costaud que Bardet hier. Je ne suis pas persuadé qu'en s'économisant il aurait pu suivre le 1er groupe dimanche sur des pentes pareilles. On ne le sera jamais. Mais j'aimerais bien connaitre les records de Watts de Bardet sur 10 min et ceux de Pinot. Je pense que Bardet est meilleur sur ce type d'effort.

Au passage, ça vaut ce que ça vaut, c'est à dire peut être rien, mais vendredi, à l'entrainement, Bardet a colé 15 sec à Pinot dans le raidard. L'ont-ils tous les 2 fait à fond ? (je pense que oui vu les temps d'acension vus sur Strava) Avec le même objectif ? (je donne juste l'info comme ça, je n'en sais rien).
Pour moi il est impossible de comparer la monté d'un mec qui joue la gagne et celle d'un mec qui lache après avoir fait son boulot d'équipier.
Pinot là bien dit il ne voulait pas avoir de reproche du moment ou ils était 3 en bas du mur il n'était plus là pour la gagne mais pour etre équipier . Il donne tout jusqu'à la rupture et après ça lache mais ça lache aussi dans la tete puisque tu as fait ton travail. Et malgrès cela il s'est quand meme accroché.
#2915793
Le sucre sportif a écrit :
02 oct. 2018, 19:02
Il y a quand même du plat entre Sormano et le Civiglio, et la descente du Sormano est très très rapide : du beau bitume rectiligne. Je ne pense pas qu'il sera à son avantage dans un groupe rapetissé, mais ça donnerait une course intéressante à suivre, car le plat pour revenir à Côme sera une portion qui pourrait devenir tactique si c'est éparpillé, un peu comme on a pu le voir entre le Civiglio et San Fermo l'an passé !
Il y a une quinzaine de km de plat, et ça peut bien gazer, ça descend aussi pas mal en faux plat si je me souviens bien.
#2915795
Bonobo07 a écrit :
02 oct. 2018, 19:15
Pour moi il est impossible de comparer la monté d'un mec qui joue la gagne et celle d'un mec qui lache après avoir fait son boulot d'équipier.
Pinot là bien dit il ne voulait pas avoir de reproche du moment ou ils était 3 en bas du mur il n'était plus là pour la gagne mais pour etre équipier . Il donne tout jusqu'à la rupture et après ça lache mais ça lache aussi dans la tete puisque tu as fait ton travail. Et malgrès cela il s'est quand meme accroché.

Et puis Pinot retombe sur Alaphilippe, qu’il essaie de relancer, d’accompagner comme il peut (enfin je crois, souvenir un peu flou, tension maximale et je ne l’ai pas revu) il tergiverse un peu...
Enfin en tout cas il n’est pas dans la situation où après avoir soufflé un coup il faut qu’il se relance à bloc sans arrière-pensée et à l’aveugle « au cas où, sait-on jamais, si devant... »
#2915799
Richard a écrit :
02 oct. 2018, 19:17
Le sucre sportif a écrit :
02 oct. 2018, 19:02
Il y a quand même du plat entre Sormano et le Civiglio, et la descente du Sormano est très très rapide : du beau bitume rectiligne. Je ne pense pas qu'il sera à son avantage dans un groupe rapetissé, mais ça donnerait une course intéressante à suivre, car le plat pour revenir à Côme sera une portion qui pourrait devenir tactique si c'est éparpillé, un peu comme on a pu le voir entre le Civiglio et San Fermo l'an passé !
Il y a une quinzaine de km de plat, et ça peut bien gazer, ça descend aussi pas mal en faux plat si je me souviens bien.

L'an dernier, il se fait lâcher par son déficit de vitesse de pointe dans la descente du Civiglio (en plus des relances ). Donc pas sûr qu'il tienne les roues sur une descente où il faut autant pédaler, il va galérer comme sur le final du mondial je suppose, voir même pire. A lui de me faire démentir !
#2915804
Le sucre sportif a écrit :
02 oct. 2018, 19:29
Richard a écrit :
02 oct. 2018, 19:17


Il y a une quinzaine de km de plat, et ça peut bien gazer, ça descend aussi pas mal en faux plat si je me souviens bien.

L'an dernier, il se fait lâcher par son déficit de vitesse de pointe dans la descente du Civiglio (en plus des relances ). Donc pas sûr qu'il tienne les roues sur une descente où il faut autant pédaler, il va galérer comme sur le final du mondial je suppose, voir même pire. A lui de me faire démentir !
Sur les relances il n'y a pas trop de souci. Même si ce n'est pas le meilleur vireur -loin de là- il arrive a compenser en sortie de virage. Il a deux problèmes : la vitesse et les longues enfilades sans visibilité. C'est là qu'il perd contact avec Nibali l'an dernier dans le bas de la descente. Dans les épingles il était dans la roue.
#2915807
Liam a écrit :
02 oct. 2018, 19:47
Le sucre sportif a écrit :
02 oct. 2018, 19:29



L'an dernier, il se fait lâcher par son déficit de vitesse de pointe dans la descente du Civiglio (en plus des relances ). Donc pas sûr qu'il tienne les roues sur une descente où il faut autant pédaler, il va galérer comme sur le final du mondial je suppose, voir même pire. A lui de me faire démentir !
Sur les relances il n'y a pas trop de souci. Même si ce n'est pas le meilleur vireur -loin de là- il arrive a compenser en sortie de virage. Il a deux problèmes : la vitesse et les longues enfilades sans visibilité. C'est là qu'il perd contact avec Nibali l'an dernier dans le bas de la descente. Dans les épingles il était dans la roue.
Il arrive pas a suivre Nibali aussi parce que l'italien la mi dans le rouge au sommet et qu'il a jamais pu récupérer, du coup sur les parties ou il fallait pedaler, Pinot etait trop juste.
#2915809
C’est beaucoup moins rapide que la descente d’Igls, la descente de Sormano. C’est dangereux mais ça l’est pour tout le monde, et tout le monde récupère un peu après le mur.

La transition Nesso-Como pareil, il y a quelques faux-plats (montants aussi d’ailleurs au passage) mais on n’atteint pas des vitesses folles, et c’est rectiligne d’ailleurs, c’est pas le même risque que l’annee dernière.
#2916194
Nopik a écrit :
02 oct. 2018, 10:18
Bradounet_ a écrit :
02 oct. 2018, 01:16
Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.

Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry. :genance:
Et il est sans doute là le quiproquo.
Je pense que cette explication peut tenir la route.
Parce que même de la part d'un Alaf qui se sent bien, ca parait bizarre de demander à pinot/bardet de TOUT faire exploser ainsi.
Il est fort possible que les 2 se sont un peu emballés, car ils n'ont pas la même notion de "durcir" que les équipiers habituels :rieur:
On a le droit de refaire le match jusque fin octobre, c’est ça? :green:

Du coup, j’en remets une couche parce que personne ne m’a repondu pour l’instant, mais je ne crois pas à cette histoire: si effectivement Pinot et Bardet ont durci trop fort pour Alaf, c’est Alaf le seul responsable pour moi. Revoyez la course boudiou: ils restent un paquet de temps à 3 devant pour gazer tout le monde, je ne vois pas ce qui empeche Alaf de dire à un moment à ses compères « eh les gars mollo je vais péter aussi moi... »

J’ajouterai que j’ai entendu l’itw d’Alaf apres la course, il ne parle pas du tout de crampes mais dit qu’il n’avait simplement plus de jambes dans le mur, il avance meme la possibilité d’avoir fait une trop grosse saison.
Bref, si le forcing etait trop puissant, c’est soit la faute d’Alaf qui s’est vu trop beau, soit la faute d’Alaf qui n’a pas voulu dire qu’il etait limite, en esperant que les autres le seraient autant que lui. Dans tous les cas, et puisque c’etait lui le leader, il est le seul responsable du train qu’il a lui-meme demandé et confirmé à Pinot au pied du mur final.

Y a vraiment un hic à ce niveau pour moi, et j’ai un gros doute sur ce qu’a fait Alaf car, je le repete, rien ne l’empechait de ralentir le train s’il le souhaitait. Je pense qu’il a joué un coup de poker en fait en priant pour que les autres coincent aussi et en esperant un petit regroupement. J’arrive pas à m’enlever de l’esprit que si c’est avec le maillot de la QS, Alaf se fait defoncer par Lefevere le soir-meme.
#2916210
Liam a écrit :
02 oct. 2018, 19:47
Le sucre sportif a écrit :
02 oct. 2018, 19:29



L'an dernier, il se fait lâcher par son déficit de vitesse de pointe dans la descente du Civiglio (en plus des relances ). Donc pas sûr qu'il tienne les roues sur une descente où il faut autant pédaler, il va galérer comme sur le final du mondial je suppose, voir même pire. A lui de me faire démentir !
Sur les relances il n'y a pas trop de souci. Même si ce n'est pas le meilleur vireur -loin de là- il arrive a compenser en sortie de virage. Il a deux problèmes : la vitesse et les longues enfilades sans visibilité. C'est là qu'il perd contact avec Nibali l'an dernier dans le bas de la descente. Dans les épingles il était dans la roue.
Techniquement, Pinot avait descendu encore comme un cochon.

Tu reverras le moment le plus important de la descente, celui où il perd contact, à partir de là, ça devenait plus difficile pour Pinot.
Il fait une première erreur, il resserre ses deux chaussures alors que Nibali est devant lui en position aéro et qu'une courbe se profile. Alors qu'il était à un mètre de l'Italien, il se retrouve à 2.5m, du coup, il doit remettre une dizaine de coups de pédale mais ne réussit pas pour autant à rependre du terrain. Il essaie ensuite de suivre la trajectoire de Nibali mais ferme l'angle beaucoup trop tôt car il bascule son vélo et son corps trop vite vers l'intérieur et cela c'est du à une position trop haute, son centre d'inertie trop haut augmente le moment des forces appliquées à la conduite de son vélo donc sa conduite est bien moins précise et plus brusque. Regarde Nibali à coté qui plonge en prenant le virage. Rien à voir avec la position de Pinot.
Comme il a refermé trop tôt, on le voit se faire une petite frayeur, il ouvre légèrement la jambe pour se rééquilibrer et éviter de foncer dans les branches, il fait alors la courbe en deux temps et coupe même la sortie et doit relancer plus tôt qu'un Nibali qui termine sa courbe plus tard avec la même vitesse.
Erreur classique du skieur mal équilibré et qui coupe l'entrée des virages pour rattraper son retard.
En vitesse réelle, l'erreur ne parait pas flagrante, mais c'est suffisant pour engendre un différentiel de 2/3 km/h en sortie de virage et voir après Nibali prendre le champ même (celui-ci se rend compte qu'il a fait un petit trou et après il se livre à fond pour empêcher Pinot de revenir, c'est le début de la bataille). Pinot arrivera à revenir quelque peu (à quelques mètres) mais n'a jamais pu recoller vraiment.

Le problème de Pinot, c'est qu'il essaie d'imiter les trajectoires de Nibali, mais il les prend bien souvent en avance de phase, donc forcément là où ça passe juste pour Nibali, pour Pinot, ça se referme trop prématurément et après doit élargir ou freiner (si c'est trop juste) avec une moins grand vitesse, c'est pourquoi on a toujours l'impression que Pinot relance comme un malade dans les descentes alors que c'est un de ceux qui finit sa courbe avec le moins de vitesse et trop tôt.
On l'observe plus d'une fois dans cette descente du Civiglio.

Il s'en est toutefois pas si mal sorti et a très bien limité la casse (Nibali en référence devant lui a du tout de même aider), car, si je me souviens bien, il avait même repris du temps au groupe derrière. Cela étant, l'énergie et l'influx qu'il a dépensés sur le relances pour rester en vie lui ont sans doute été préjudiciables pour la suite où il a explosé dans le San Fermo a priori son terrain de jeu.

Dans les épingles, c'est normal qu'il s'en sorte mieux, la trajectoire est plus simple et tout le monde doit freiner, c'est moins grave si tu perds des km/h, tu peux compenser par une grosse relance.
Dans les courbes qui ne nécessite pas un freinage, c'est difficile de reprendre le terrain perdu par la suite parce qu'on a vite les jambes autour du cou en sortie à cause de la pente.
C'est le même phénomène qu'on voit en descente de ski alpin où les moindres dixièmes concédées sur une courbe sur un passage plat ne se récupèrent pas car sur le plat on ne peut pas recréer de la vitesse, et l'écart s'amplifie très vite.

Pinot a encore un gros déficit de technique dans les descentes (et tout vient de la position du corps qui est vraiment à revoir, ça détermine entièrement la trajectoire).
#2916213
dolipr4ne a écrit :
03 oct. 2018, 17:54
Nopik a écrit :
02 oct. 2018, 10:18


Je pense que cette explication peut tenir la route.
Parce que même de la part d'un Alaf qui se sent bien, ca parait bizarre de demander à pinot/bardet de TOUT faire exploser ainsi.
Il est fort possible que les 2 se sont un peu emballés, car ils n'ont pas la même notion de "durcir" que les équipiers habituels :rieur:
On a le droit de refaire le match jusque fin octobre, c’est ça? :green:

Du coup, j’en remets une couche parce que personne ne m’a repondu pour l’instant, mais je ne crois pas à cette histoire: si effectivement Pinot et Bardet ont durci trop fort pour Alaf, c’est Alaf le seul responsable pour moi. Revoyez la course boudiou: ils restent un paquet de temps à 3 devant pour gazer tout le monde, je ne vois pas ce qui empeche Alaf de dire à un moment à ses compères « eh les gars mollo je vais péter aussi moi... »

J’ajouterai que j’ai entendu l’itw d’Alaf apres la course, il ne parle pas du tout de crampes mais dit qu’il n’avait simplement plus de jambes dans le mur, il avance meme la possibilité d’avoir fait une trop grosse saison.
Bref, si le forcing etait trop puissant, c’est soit la faute d’Alaf qui s’est vu trop beau, soit la faute d’Alaf qui n’a pas voulu dire qu’il etait limite, en esperant que les autres le seraient autant que lui. Dans tous les cas, et puisque c’etait lui le leader, il est le seul responsable du train qu’il a lui-meme demandé et confirmé à Pinot au pied du mur final.

Y a vraiment un hic à ce niveau pour moi, et j’ai un gros doute sur ce qu’a fait Alaf car, je le repete, rien ne l’empechait de ralentir le train s’il le souhaitait. Je pense qu’il a joué un coup de poker en fait en priant pour que les autres coincent aussi et en esperant un petit regroupement. J’arrive pas à m’enlever de l’esprit que si c’est avec le maillot de la QS, Alaf se fait defoncer par Lefevere le soir-meme.
Surtout, on voit rarement des trains fait par des coéquipiers plus fort que leur "leader", c'est pour ça qu'on n'a pas l'habitude de voir ce genre de choses :siffle:
#2916217
Je n’irai pas jusqu’à dire que c’etait evident que mettre Alaf en leader etait une erreur, faut pas deconner vu le pédigrée du bonhomme, et un paquet de DS aurait fait le meme choix. Aucun souci pour moi ici (encore que j’aurais préféré autre chose, vu que je me fous un peu du resultat, tant que la course est belle).

Mais je ne vois toujours pas ce qui empechait de revoir sa copie au pied du mur.
#2916221
Après Pinot a montré qu'il sait se faire violence pour suivre un groupe dans une descente.
Je peux prendre l'exemple de la 20eme étape Vuelta, Valverde et Carapaz font la descente a bloc pour essayer de revenir sur Lopez,Yates,Quintana et Mas. La descente était pourtant loin d’être facile avec plusieurs courbes et virages mais Pinot a suivi le groupe sans trop de soucis.

Le problème avec Pinot c'est qu'il aime avoir une distance de sécurité (un vélo généralement) avec le coureur qui est devant lui.
#2916511
-Vélomen- a écrit :
02 oct. 2018, 17:33
Au passage, ça vaut ce que ça vaut, c'est à dire peut être rien, mais vendredi, à l'entrainement, Bardet a colé 15 sec à Pinot dans le raidard. L'ont-ils tous les 2 fait à fond ? (je pense que oui vu les temps d'acension vus sur Strava) Avec le même objectif ? (je donne juste l'info comme ça, je n'en sais rien).
Tiens j'ai ta réponse par rapport à ça si tu veux (venant de la source que tu connais :wink: ).

Pinot et Bardet ont fait cette montée d'entraînement en mode "course". A savoir Pinot avec Bardet dans la roue dès le pied jusqu'à le déposer dans les tous derniers mètres. C'était une répétition de la course et du scénario prévu au cas où Alaphilippe pétait dans Igls. Pinot savait déjà qu'il était numéro 3 dans la hiérarchie et les deux répétaient leur rôle.

Sa seule liberté était d'accompagner les groupes qui sortaient dans les dernières ascensions d'Igls en profitant de la présence de Bardet et Alaphilippe derrière pour ne pas relayer, puis jouer sa carte dans le dernier mur dans le cas où il y arrivait avec de l'avance. Dans le cas où il était repris, sa course personnelle s'arrêtait et il devait faire le train pour Alaphilippe ou Bardet. Exactement ce qu'il s'est passé.
#2916589
Ah c'est même pire que ce que je pensais… Pinot était vraiment là en équipier et n'avait aucune vraie chance de faire un résultat…

Parce que simuler une situation de course où, sans Alaphilippe, Pinot devait lancer Bardet dans le dernier mur, c'est pas très flatteur pour Pinot. Quelles références Bardet avait-il de plus ? :reflexion: (bon au final, Bardet était très fort et je ne pense pas que Pinot aurait pu la même montée du mur en ayant la course de l'Auvergnat).

Ca a quand même dû être dur à entendre pour Pinot. Sa fierté et son ego (totalement légitimes) ont dû en prendre un coup. :euh:

PS : ce positionnement de Pinot dans la hiérarchie, il était voulu depuis longtemps par Guimard. Je pensais dés le début que le fait de ne pas le mettre dans la 1ère sélection était un désaveu. Et j'ai même l'impression que c'était une manière de faire comprendre à Pinot que, s'il voulait être sélectionné, il fallait qu'il accepte le rôle d'équipier !
#2916594
-Vélomen- a écrit :
04 oct. 2018, 17:07


Parce que simuler une situation de course où, sans Alaphilippe, Pinot devait lancer Bardet dans le dernier mur, c'est pas très flatteur pour Pinot. Quelles références Bardet avait-il de plus ? :reflexion:
Cette année, sur les courses d'un jour WT :
3iem de Liège Bastogne Liège
2iem des Strade Bianche

6ieme de LBL en 2017
4ieme du Tour de Lombardie 2016

Sur les classiques difficiles il ne lui manque plus que la victoire, des références il en a un paquet...
#2916598
-Vélomen- a écrit :
04 oct. 2018, 17:13
C'est vrai, mais Pinot sortait de la Vuelta et va plus vite au sprint.
Oui c'est vrai pour le sprint. Mais Bardet a aussi démontré qu'il était très en forme actuellement, notamment sur le Tour de Toscane.

Les deux avaient bien sur d'énormes références. Mais comme cela a déjà été dit, Bardet court plus souvent sur les classiques que Pinot et a plus d'expérience de ces courses.
#2916621
Xav_38 a écrit :
04 oct. 2018, 17:11
-Vélomen- a écrit :
04 oct. 2018, 17:07


Parce que simuler une situation de course où, sans Alaphilippe, Pinot devait lancer Bardet dans le dernier mur, c'est pas très flatteur pour Pinot. Quelles références Bardet avait-il de plus ? :reflexion:
Cette année, sur les courses d'un jour WT :
3iem de Liège Bastogne Liège
2iem des Strade Bianche

6ieme de LBL en 2017
4ieme du Tour de Lombardie 2016

Sur les classiques difficiles il ne lui manque plus que la victoire, des références il en a un paquet...
Bah c’est un peu plus récent mais pas franchement plus impressionnant que Pinot qui avait lui aussi et même le premier un podium de monument (Lombardie 2015) et une bonne première aux Strade Bianche (10ème) et surtout la référence la plus prometteuse peut-être dans l’attitude, 5ème en Lombardie (2017) mais en ayant joué la gagne et pris le risque de perdre un probable podium qu’il ne l’intéressait pas d’assurer.

Alors certes depuis, rien en 2018, mais il aime aussi les courses d’un jour, c’est aussi son programme de deux GT/an qui l’a empêché d’en faire plus depuis deux ans.


Alaph29 nous a saoulés avec ça mais malgré ce beau tableau d’honneur, Bardet lui n’a jamais réellement joué la gagne sur ces classiques : curieux de dire qu’on veut le maillot ou rien et de le prendre comme deuxième leader donc. Heureusement, sur son niveau, ce n’était pas un mauvais choix, la médaille vient le valider.
Mais sur le résultat, c’est placé mais pas gagnant, comme c’était prévisible.
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