- 22 août 2018, 00:06
#2892470
Le cyclisme a acquis ses lettres de noblesses grâce à des forçats de la route, traversant des distances qui paraissent inconcevable lors de courses reliant des grandes villes, cherchant une unité nationale, à la force de leur mollet, traversant des terrains inconnus, deux pneus de rechange en guise de bandoulière, s’arrêtant sur la route pour demander à boire, à manger, leur chemin, où réparer leur monture chez le ferrailleur du coin
Les moustachus ont laissé place aux barbus
Cette version du cyclisme, depuis, semble bien révolue dans des parcours normés, avec des pelotons toujours plus imposants et des tactiques de courses toujours plus perfectionnées, laissant peu de champs possible au baroudeur solitaire. Mais le cyclisme d’autrefois a-t-il vraiment disparu ? Que reste-t-il de cette époque glorieuse?
Pourquoi la transcontinental race est le nouveau tour de France ?
Ces dernières années ont vu apparaître des courses amateurs qui ont pour but d’effectuer des grandes distances en solitaire, avec pour seul objectif d’aller d’un point A à un point B, à la seule force des mollets, sur le modèle d’un contre-la-montre géant, sur des durées allant de quelques jours à plusieurs mois de course Certaines permettent une assistance avec un véhicule suiveur pour effectuer le ravitaillement et les réparations, d’autres se font en autonomie totale. Il est parfois possible d’effectuer le parcours à 2, 4 ou 8, en mode contre-la-montre par équipes
Christoph Strasser, multiple vainqueur le Race Across America
Quoi qu’il en soit, la problématique reste la même, et il s’agit d’être efficace dans la gestion de l’effort, la logistique (avec le strict minimum comme bagage), la mécanique, la navigation. Il faut être donc bien préparé, tel un soldat partant en campagne avec le nécessaire dans sa besace, sa connaissance du terrain, de son corps, et un itinéraire optimisé en fonction de ses qualités et longuement préparé
Les courses de ce schéma se multipliant ces 5 dernières années, je vais vous proposer un petit topo sur quelques unes d’entre-elles, non exhaustif, et je vous invite à lire les blogs relatifs aux différentes courses, aux différents héros qui l’ont réalisés, car certaines passent par des endroits incroyables. Aussi, il faudrait plus d’une vie pour décrire tous les paysages, l’histoire de chacune des régions empruntés par ses courses aux longueurs interminables, la culture de chacun des peuples visités et je pense que le vélo, avec sa vitesse particulière, la légèreté, est un bon compromis pour visiter un pays, un continent en un laps de temps raisonnable, les pauses régulières pour se ravitailler ou se reposer permettant, dans les courses en totale autonomie, la rencontre avec les locaux, ajoutant du sel au périple, constituant l’âme de ses courses, dont la course est finalement anecdotique, l’intérêt étant dans la route en elle-même
Les moustachus ont laissé place aux barbus
Cette version du cyclisme, depuis, semble bien révolue dans des parcours normés, avec des pelotons toujours plus imposants et des tactiques de courses toujours plus perfectionnées, laissant peu de champs possible au baroudeur solitaire. Mais le cyclisme d’autrefois a-t-il vraiment disparu ? Que reste-t-il de cette époque glorieuse?
Pourquoi la transcontinental race est le nouveau tour de France ?
Ces dernières années ont vu apparaître des courses amateurs qui ont pour but d’effectuer des grandes distances en solitaire, avec pour seul objectif d’aller d’un point A à un point B, à la seule force des mollets, sur le modèle d’un contre-la-montre géant, sur des durées allant de quelques jours à plusieurs mois de course Certaines permettent une assistance avec un véhicule suiveur pour effectuer le ravitaillement et les réparations, d’autres se font en autonomie totale. Il est parfois possible d’effectuer le parcours à 2, 4 ou 8, en mode contre-la-montre par équipes
Christoph Strasser, multiple vainqueur le Race Across America
Quoi qu’il en soit, la problématique reste la même, et il s’agit d’être efficace dans la gestion de l’effort, la logistique (avec le strict minimum comme bagage), la mécanique, la navigation. Il faut être donc bien préparé, tel un soldat partant en campagne avec le nécessaire dans sa besace, sa connaissance du terrain, de son corps, et un itinéraire optimisé en fonction de ses qualités et longuement préparé
Les courses de ce schéma se multipliant ces 5 dernières années, je vais vous proposer un petit topo sur quelques unes d’entre-elles, non exhaustif, et je vous invite à lire les blogs relatifs aux différentes courses, aux différents héros qui l’ont réalisés, car certaines passent par des endroits incroyables. Aussi, il faudrait plus d’une vie pour décrire tous les paysages, l’histoire de chacune des régions empruntés par ses courses aux longueurs interminables, la culture de chacun des peuples visités et je pense que le vélo, avec sa vitesse particulière, la légèreté, est un bon compromis pour visiter un pays, un continent en un laps de temps raisonnable, les pauses régulières pour se ravitailler ou se reposer permettant, dans les courses en totale autonomie, la rencontre avec les locaux, ajoutant du sel au périple, constituant l’âme de ses courses, dont la course est finalement anecdotique, l’intérêt étant dans la route en elle-même
Dernière édition par Le sucre sportif le 22 août 2018, 00:17, édité 1 fois.
Jeu du meilleur baroudeur du Tour : viewtopic.php?f=7&t=78947