Le forum pour discuter du cyclisme et du cyclisme uniquement, entre passionnés . Actualité, transferts, débats, analyses et courses de vélo en direct. Toute les infos sur le forum des fans de la petite reine.

Modérateur : Modos VCN

  • Page 42 sur 43
  • 1
  • 39
  • 40
  • 41
  • 42
  • 43
Avatar de l’utilisateur
Par trevorphilips
#3663661
franck56 a écrit :
09 avr. 2024, 09:51
Comme quoi il est difficile de comparer les différentes époques du cyclisme.

Le dernier coureur du Paris Roubaix qui termine à 48 minutes de VDP est plus rapide que Cancelarra vainqueur en 2010.

41,6km/h de moyenne contre 39,3km/h
+ de 2 kmh de différence, impressionnant
entre temps j'ai regardé sur wikipédia, et d'autres ont répondu avant moi, donc cela dépend bien sûr des conditions météo

Cependant, on a :
- 37,7 en 2001
- 36,16 en 1994
- 34,85 en 1990
mais aussi : 43 km/h en 1971, 1980, 1996 et 2008
et 45 en 1964 ! (autre parcours)
départ depuis Compiègne depuis 1977

grosse variabilité d'une année sur l'autre (ça peut aller jusqu'à 5 kmh). Mais bon, on voit quand même une grosse hausse.
Et désormais c'est plus vraiment la même course car elle se boucle en 5h30 au lieu de 7h. Faudrait allonger à 300 bornes car il manque ce surplus d'endurance.

Bref, la matériel a quand même fait de sacrés progrès (le dopage peut être mais pas autant que le matos selon moi)

Avatar de l’utilisateur
Par trevorphilips
#3663662
au passage : 35 kmh ! Ils étaient en VTT avec gros vent de face ou quoi ?! ^^ Ou ils passaient la moitié du temps en roue libre ? Bref, quasi pas le même sport aux toutes dernières années où ça file bcp + vite et dure moins longtemps
Avatar de l’utilisateur
Par Iguane
#3663667
1964, je crois que c'est dans les années 60 qu'il y a eu le moins de pavés sur Roubaix, avec des éditions qui en comptaient entre 20 et 30 kilomètres de pavés à tout casser. D'où les moyennes très élevées.
Avatar de l’utilisateur
Par manu74annecy
#3663682
Iguane a écrit :
09 avr. 2024, 13:33
1964, je crois que c'est dans les années 60 qu'il y a eu le moins de pavés sur Roubaix, avec des éditions qui en comptaient entre 20 et 30 kilomètres de pavés à tout casser. D'où les moyennes très élevées.
en tout cas le VRAI paris-roubaix date de 1968 de mémoire, Stablinski avait notamment trouvé la trouée d'Arenberg pour l'ajouter au parcours
Avatar de l’utilisateur
Par twisty
#3663759
Pour l'an prochain et les années suivantes, je conseillerais à ASO d'enlever plusieurs secteurs pavés, histoire de compliqué un peu l'affaire à MVDP.

Tu conserves bien évidemment les secteurs emblématiques (Haveluy, Trouée d'Arenberg, Mons-en-Pévèle, Camphin-en-Pévèle, Carrefour de l'Arbre), mais sur les 55 km de cette année, tu peux enlever 4 ou 5 secteurs. (l'année suivante, tu remets les secteurs absents de la précédente édition et tu en enlèves d'autres).

Ce n'est peut être pas populaire de procéder ainsi, mais la domination de MVDP est telle qu'il faut bien faire quelque chose pour avoir un peu plus de suspense lors des prochaines éditions.

Avatar de l’utilisateur
Par trevorphilips
#3663762
il a eu une adversité un pue décimée aussi...
avec une trek au complet et surtout une visma présente en nombre ça sera pas la même limonade. Et la alpecin ne sera peut être pas aussi topissime que cette année
Avatar de l’utilisateur
Par Bradounet_
#3663805
La seule façon de battre le van der Poel de dimanche dernier, c'est de courir comme Pedersen sur le Tour des Flandres, mais à plusieurs leaders, il faut une coalition contre lui et son équipe, en passant à l'attaque avant qu'il ait l'occasion de sortir tout le monde de sa roue donc avant Haveluy.
En fait, il faudrait un Thomas Voeckler en DS chez Jumbo ou chez Trek, et qu'il nous refasse le coup des mondiaux de Wollongong où les leaders passent à l'attaque à 200 km de l'arrivée. :tonton:
Reste que quand la première heure de course est maintenant parcourue à plus de 50 km/h, ça reste bien compliqué.

Je reste quand même estomaqué devant le performance collective des Alpecin qui n'ont rien laissé sortir sur un Paris-Roubaix ! Un verrouillage total sur 250 km. Jamais vu ça. Ca a annihilé toute stratégie. Ils ont écrabouillé la course comme la Jumbo sur leur étape cible du TdF.
Avatar de l’utilisateur
Par Bradounet_
#3663806
trevorphilips a écrit :
09 avr. 2024, 13:08
franck56 a écrit :
09 avr. 2024, 09:51
Comme quoi il est difficile de comparer les différentes époques du cyclisme.

Le dernier coureur du Paris Roubaix qui termine à 48 minutes de VDP est plus rapide que Cancelarra vainqueur en 2010.

41,6km/h de moyenne contre 39,3km/h
+ de 2 kmh de différence, impressionnant
entre temps j'ai regardé sur wikipédia, et d'autres ont répondu avant moi, donc cela dépend bien sûr des conditions météo

Cependant, on a :
- 37,7 en 2001
- 36,16 en 1994
- 34,85 en 1990
mais aussi : 43 km/h en 1971, 1980, 1996 et 2008
et 45 en 1964 ! (autre parcours)
départ depuis Compiègne depuis 1977

grosse variabilité d'une année sur l'autre (ça peut aller jusqu'à 5 kmh). Mais bon, on voit quand même une grosse hausse.
Et désormais c'est plus vraiment la même course car elle se boucle en 5h30 au lieu de 7h. Faudrait allonger à 300 bornes car il manque ce surplus d'endurance.

Bref, la matériel a quand même fait de sacrés progrès (le dopage peut être mais pas autant que le matos selon moi)
La dépense énergétique horaire a EX-PLO-SE sur les grandes courses et lors des grandes étapes de montagne du TdF.
A courir comme ça à bloc ou presque dès le départ il y a 10/15 ans, tu risquais de finir sur la jante la dernière heure de course pour n'importe quel coureur car il était impossible d'obtenir les calories nécessaires même avec le meilleur dopage sanguin possible, les calories à bruler ne tombent pas du ciel. Avant les coureurs ne pouvaient ingérer que 60/70 g de de glucides par heure, on est passé à 90g/h et depuis le Covid, dans certaines équipes ça tourne à 120 g/h sur toute une journée.
Je pense qu'elle est là la révolution du cyclisme après COVID. La consommation est passée du simple au double en quinze ans.
Ineos a perdu son avantage compétitif en partie à cause de ça, ils avaient plusieurs années d'avance avec leur mélange optimisé de maltodextrine/fructose (SIS BETA FUEL,120g glucides/h + 800 mg de sodium/h) associé aux cétones qui permettait à leur leader de sortir des watts ébouriffants après 5h de course et de se faire des étapes à fond dès le premier col. Depuis, le Maurten (FDJ) et d'autres produits semblables (Precision Fuel pour Lotto, Science in Sport pour Ineos, Enervit pour Pogacar, 6D pour Evenepoel) ont conquis le peloton et on a cette tendance des courses où ça ne débranche plus du départ à l'arrivée et malgré tout des leaders ultra frais après 4h de course et qui n'ont plus peur de la défaillance à sortir seul à 50 bornes.

J'ai le sentiment qu'une partie de la compétition qui se joue entre les meilleurs (car avoir un gros moteur est une condition nécessaire) se fait désormais sur la tolérance à pouvoir ingérer des quantités gargantuesques de glucides en course sans avoir de troubles intestinaux/gastriques (les nouveaux produits permettent à l'organisme une meilleure tolérance (les glucides et les sels sont protégés par un hydrogel qui se forme au contact de l'acide gastrique et qui délivre les nutriments directement à l'intestin s, on cheate ainsi sur l'osmolalité des boissons au niveau de l'estomac pour une meilleure vidange gastrique et ainsi une meilleure absorption) ou une forme de satiété du gout sucré après plusieurs heures. Les facultés d'endurance ne se résumerait ainsi plus qu'à une histoire de transit intestinal/gastrique dans des conditions extrèmes.
D'après mes sources, Pogacar a explosé à Courchevel parce qu'il n'arrivait plus à "manger autant" en fin d'étape, son organisme lui a dit stop, ce n'était pas une fringale mais juste qu'il ne pouvait plus continuer à faire du plus de 100 g de glucides/h, il était arrivé à saturation, d'où une vitesse d'ascension redevenue "_normale", avec une vraie fringale, il finissait à 20 min, bref, ça met la puce à l'oreille quant aux nouvelles limitations des coureurs. Surement une assimilation de glucides moins bien efficace chez Pogacar en pleine chaleur et par un organisme qui commençait à fatiguer.
J'en viens à me demander si Pogacar ne tourne pas à des doses aberrantes de plus de 150/160 g de glucides par heure avec une énorme tolérance au fructose par temps frais/froid d'où son bonus, chose qu'il ne peut bien évidemment pas reproduire en pleine chaleur. Une étude mentionne des capacités d'oxydation musculaire des glucides pouvant aller jusqu'à 1.7g/min soit 150 g/h (glucose et fructose sont absorbés par différents transporteurs au nveau de l'intestin d'où l'intérêt des nouveaux mélanges, on repousse la saturation)
Vingegaard n'utilise pas de cétones surement parce que son organisme peut tolérer sans soucis un afflux massif de glucides sur plusieurs heures avec un protocole nutritif idoine pour lui, donc aucun intérêt pour les cétones s'il peut bénéficier d'une orgie de glucides, carburant de choix, instantanément. On aimerait le voir un jour sur LBL.
Autant vous dire que s'il y a encore des équipes qui sont restées au cyclisme à la papa avec un apport en glucides de 60/70g/h, c'est finito pour elles.
Sans compter que de grosses prises de glucides tout au long des étapes ou pendant un stage intensif d'entrainement ont des bénéfices immenses sur la récupération.
Avatar de l’utilisateur
Par AlbatorConterdo
#3663836
Très intéressante analyse :study: :super:
Donc les nouvelles méthodes de nutritions, plus que le matériel ou le dopage, expliqueraient ces performances mutanesques...on observe la même chose dans les autres sports d'endurance, comme le ski de fond ou la course à pied ?
Par MonteGelbison
#3663839
"Les facultés d'endurance ne se résumerait ainsi plus qu'à une histoire de transit intestinal/gastrique dans des conditions extrèmes."

C'est assez effrayant dit platement comme ça...
Merci beaucoup pour ton post très intéressant.
Avatar de l’utilisateur
Par On3
#3663842
Point de vue matos, Tarling était sur un mono-plateau de 62 dents au départ de PR (évidemment, ça ne se fait pas avec un départ à 10 ou 11 dents derrière).

Suite à un ennui mécanique, il n'était plus "que" sur un 60 dents sur son vélo de rechange. Mais tout ça c'était avant de faire une Nibali. :rabbit:

C'est démontré depuis un certain nombre d'années maintenant, mais plus le plateau avant est conséquent, plus les frottements sur la transmission sont réduits. Ainsi, on voit les gros plateaux fleurir dans le peloton (mais les cassettes démarrent plus haut). Evidemment, on parle là de marginal gains, on sauve 1 ou 2 watts à XXkm/h vs des transmissions plus traditionnelles.


Kopecky gagne PR sur un Tarmac SL8. C'est le modèle "à tout faire" chez Spé.
C'est à noter car Spé possède le modèle "Roubaix" dans sa gamme, un modèle spécialement étudié pour les conditions d'un PR.
Sauf erreur de ma part, les équipes en Spé étaient bien sur le Roubaix l'an dernier. Sauf qu'entre temps, le Tarmac SL7 (assez décrit comme tape-cul, ou en tout cas en recul côté confort vs SL6) a été remplacé par le SL8, sur lequel ils ont bien travaillé le confort cette fois. Choix payant pour Kopecky du coup.
Avatar de l’utilisateur
Par jimmy39
#3663846
Oui intéressante ton analyse Brad :super: Et ça explique pourquoi les études sur les cétones disent que ça ne sert à rien. Parce qu^'en effet, seules, c'est vrai. Mais ça prépare ton estomac à ingurgiter des masses de glucides à rendre "diarrheux" un troupeau d'éléphant.
Il faut donc interdire les cétones pour la santé des coureurs. Oh wait, Vingo va gagner le Tour avec 30' d'avance même en sortant de l'hôpital :paf-mur:
Avatar de l’utilisateur
Par Iguane
#3663850
AlbatorConterdo a écrit :
10 avr. 2024, 10:38
Très intéressante analyse :study: :super:
Donc les nouvelles méthodes de nutritions, plus que le matériel ou le dopage, expliqueraient ces performances mutanesques...on observe la même chose dans les autres sports d'endurance, comme le ski de fond ou la course à pied ?
Il faut bien différencier le cyclisme des autres sports d'endurance.
Sur des efforts intenses de une à deux heures, les réserves de glucose de l'organisme, si on a bien mangé ses pâtes la veille et son gatosport au petit déj, sont suffisantes pour tenir.
En cyclisme, sur 4, 5, 6 heures, il faut réapprovisionner ces réserves. Si il y a comparaison avec d'autres sports il faut aller chercher dans le triathlon ultra ou les trails longue distance, où là les mecs sont depuis longtemps dans ce trip.
Avatar de l’utilisateur
Par veji2
#3663855
Eh bé j'en apprends tous les jours... ça expliquerait pas mal de chose que nous avons du mal à comprendre nous autres béotiens notamment cette explosion du full gas depuis quelques années là où on avait des mecs qui couraient en épiciers "tout pour la dernière bosse" quelques années avant.
Par Nico2938
#3663868
Iguane a écrit :
10 avr. 2024, 11:21
AlbatorConterdo a écrit :
10 avr. 2024, 10:38
Très intéressante analyse :study: :super:
Donc les nouvelles méthodes de nutritions, plus que le matériel ou le dopage, expliqueraient ces performances mutanesques...on observe la même chose dans les autres sports d'endurance, comme le ski de fond ou la course à pied ?
Il faut bien différencier le cyclisme des autres sports d'endurance.
Sur des efforts intenses de une à deux heures, les réserves de glucose de l'organisme, si on a bien mangé ses pâtes la veille et son gatosport au petit déj, sont suffisantes pour tenir.
En cyclisme, sur 4, 5, 6 heures, il faut réapprovisionner ces réserves. Si il y a comparaison avec d'autres sports il faut aller chercher dans le triathlon ultra ou les trails longue distance, où là les mecs sont depuis longtemps dans ce trip.
Je vais apporter un témoignage sur le sujet des apports énergétiques. Je fais du trail à haut niveau . En 2022, course de sélection sur un format d’environ 4h. Je me sentais en forme moyenne donc je me dis , il faut être offensif sur la nutrition à plus de 100 g/h (105 g/h au final) . Début de course , ça part vite et je me fais bien lâcher au delà de la 10ème position. Je reste concentré, je me ravitaille bcp et je pousse l’effort au max . Je me disais , je vais exploser et ça a tenu et je suis remonté 5eme . Ce jour là, je me suis dit que la nutrition fait une différence énorme . Conditions fraîches aussi . La même année, je suis devenu vice champion du monde en Thaïlande et j’ai tenu 85 g/h sur 7h30.

Il y a 10 ans, on parlait de 60 g/h et c’est la base à l’entraînement maintenant sur des endurances longues.
Avatar de l’utilisateur
Par JohanMusée
#3663877
AlbatorConterdo a écrit :
10 avr. 2024, 10:38
Très intéressante analyse :study: :super:
Donc les nouvelles méthodes de nutritions, plus que le matériel ou le dopage, expliqueraient ces performances mutanesques...on observe la même chose dans les autres sports d'endurance, comme le ski de fond ou la course à pied ?
En tant qu'adepte de vélo d'ultra-endurance , j'avais fait appel à une nutritionniste il y a 3 ans, sachant qu'il y avait beaucoup à améliorer pour moi de ce côté. Eh bien les quantités qu'elle me demandait de bouffer par heure à n'importe quel entraînement était tout bonnement impossibles pour moi. J'arrivais à en ingurgiter les 2/3 les 2 premières heures et à peine la moitié les suivantes. De plus, avec ces quantités de bouffe à l'entraînement, j'étais incapable d'atteindre mon poids de forme. Au contraire, je prenais même du poids. J'ai un métabolisme de merdre, et je prends très vite alors que ma qualité première est la grimpette. Je me suis donc retrouvé dans une sale impasse et sans doute face à de belles limites de progression.

Pour ce qui est des autres sports, je sais qu'en trail beaucoup des athlètes phares partent désormais du même postulat que la nutritionniste que j'avais consultée : tu bouffes sur une sortie de 1h de la même manière que si tu partais pour ton ultra, histoire d'entraîner ton corps à ingurgiter les quantités et à accomplir ton effort en même temps.
L'autre jour, je me suis d'ailleurs rappelé ces images pas vieilles du tout de coureurs ingurgitant des petits pains au lait fourrés de jambon et de fromage au milieu des étapes... Ca a évolué à la vitesse de la lumière
Avatar de l’utilisateur
Par JohanMusée
#3663879
Nico2938 a écrit :
10 avr. 2024, 12:17
Iguane a écrit :
10 avr. 2024, 11:21


Il faut bien différencier le cyclisme des autres sports d'endurance.
Sur des efforts intenses de une à deux heures, les réserves de glucose de l'organisme, si on a bien mangé ses pâtes la veille et son gatosport au petit déj, sont suffisantes pour tenir.
En cyclisme, sur 4, 5, 6 heures, il faut réapprovisionner ces réserves. Si il y a comparaison avec d'autres sports il faut aller chercher dans le triathlon ultra ou les trails longue distance, où là les mecs sont depuis longtemps dans ce trip.
Je vais apporter un témoignage sur le sujet des apports énergétiques. Je fais du trail à haut niveau . En 2022, course de sélection sur un format d’environ 4h. Je me sentais en forme moyenne donc je me dis , il faut être offensif sur la nutrition à plus de 100 g/h (105 g/h au final) . Début de course , ça part vite et je me fais bien lâcher au delà de la 10ème position. Je reste concentré, je me ravitaille bcp et je pousse l’effort au max . Je me disais , je vais exploser et ça a tenu et je suis remonté 5eme . Ce jour là, je me suis dit que la nutrition fait une différence énorme . Conditions fraîches aussi . La même année, je suis devenu vice champion du monde en Thaïlande et j’ai tenu 85 g/h sur 7h30.

Il y a 10 ans, on parlait de 60 g/h et c’est la base à l’entraînement maintenant sur des endurances longues.
J'avais pas vu ton message et le mien fait un peu double-emploi.
OCC, Ventoux, SaintéLyon,... Ca pèse comme diraient les jeunes :hehe: :applaud:
Avatar de l’utilisateur
Par Iguane
#3663882
veji2 a écrit :
10 avr. 2024, 11:43
Eh bé j'en apprends tous les jours... ça expliquerait pas mal de chose que nous avons du mal à comprendre nous autres béotiens notamment cette explosion du full gas depuis quelques années là où on avait des mecs qui couraient en épiciers "tout pour la dernière bosse" quelques années avant.
Ça a l'air magique comme ça mais n'oublions pas également que nos super athlètes de haut niveau brûlent aussi facile 1 gramme de graisse par minute quand ils sont en endurance. Et qu'un mutant comme Pogacar a un seuil à la zone 2 qui est facile au delà des 250 watts... Donc en gros les mecs comme ça sur les phases en peloton même si c'est intense quand tu met le nez à la fenêtre, au chaud ils ne brûlent pas de glucides en majorité, mais des graisses (qui brûlent moins vite, mais fournissent plus d'énergie).

C'est très bien les 120 ou même 150 grammes de glucides par heure, mais pour moi à mettre en relation avec la "nouvelle" mode du z2 où finalement tu apprends à brûler tes graisses.

Tout ça se cumule mais au final quand tu ajoutes les différents paramètres ben le côté des effets "miraculeux" de passer de 70g/glucides heure à 120 se trouve un poil tamponné... Surtout qu'il suffit pas de le décider, ceux qui font du sport d'endurance ont déjà expérimenté ce moment où tu peux plus manger en fait, tellement ça te dégoûte. Donc ce sont des adaptations long terme à mettre en place chez chaque athlète.

  • 1
  • 39
  • 40
  • 41
  • 42
  • 43
Lotto-Dstny 2024

Aujourd'hui, c'est Kron et Sepulveda qui terminent[…]

Il y a des infos sur la chute de Roglic ? Ah […]

Crevaison lente dans le final aujourd'hui, ç[…]

https://fundacion.mtc.es/imatges/news/Septiembre1[…]

Toute l'actualité cycliste sur notre site   Accéder au site