Delgato a écrit : ↑13 mai 2024, 21:42
J'ai jamais pensé que c'étaient des chemins en bosse qui allaient faire la différence, au contraire.
Des cols de Sterrato cela aurait nivelé le niveau entre les meilleurs grimpeurs. Sur 40 km de chemins plutôt plat cela désavantagera aussi Vingegaard qui n'a pas la même adresse.
Remco je me souviens au Giro 2021 sur l'étape de Montalcino c'était pas forcément dans les bosses qu'il était en difficulté.
Quand je vois ce qu'a fait Pogacar sur les pavés du Tour en étape 5, je suis assez confiant quant au fait qu'il va en mettre de partout.
Les Mohoric, VDP, Pidcock vont apprécier et seront des alliés
Ce ne sont pas les chemins en bosse que je réclame mais les chemins au sommet des bosses (en gros, t'en auras deux mais trop loin de l'arrivée et pas après les bosses les plus dures du coin).
Je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas repris le final de l'étape du Tour féminin 2022, tracé quasi parfait. Enfin, j'ai ma petite idée, Troyes voulait son arrivée.
Les chemins au sommet des petites cotes dans les vignes, c'était l'idéal. Les cotes mettaient déjà tout le monde dans le dur/en lactique et le sterrato sur les plateaux à la relance se chargeait de finir le travail sur des organismes éprouvés/en perte de vigilance.
Super orignalité pour le coup.
Ca aurait été du chacun pour soi, les équipiers auraient disparu.
Remco, il était totalement tétanisé sur les chemins en descente sur le Giro, là, il n'y en aura pas. Et il a du mal aussi quand ça monte sur la terre car il ne peut pas relancer en danseuse, il chasse de l'arrière à cause de la répartition de sa masse sur le vélo (trop vers l'avant), donc ne peut supporter les gros changements de rythme.
Enfin, tu évoques Pogacar sur les pavés, mais faire du vélo sur un chemin blanc et un secteur pavé de PR, ce n'est absolument pas la même difficulté.
Les grands leaders vont aussi éviter de trop s'isoler avec d'autres car en cas de crevaison, ce sera opération seppuku. Toujours avoir un coéquipier auprès de soi sur ces chemins.