- 25 janv. 2021, 15:53
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La colère de l’ancienne cycliste Tara Gins, qui a vu un job lui échapper à cause de “photos inappropriées”
Après avoir fait son temps dans le peloton féminin, l’ancienne coureuse belge Tara Gins aurait dû devenir directrice sportive, dans une équipe masculine, cette année. Mais le job lui a échappé à cause de photos “inappropriées”. Elle dénonce avec vigueur l’hypocrisie et le sexisme qui règnent dans le milieu du cyclisme.
Tara Gins a vu une partie de son rêve lui échapper en ce début d’année. Comme elle l’a raconté sur les réseaux sociaux, l’ancienne cycliste âgée de 30 ans avait un accord avec une équipe (espoirs et élites) masculine, qu’elle ne souhaite pas nommer, pour devenir directrice sportive.
Mais ce n’était pas du tout du goût de tout le monde. L’un des parents des coureurs de l’équipe concernée a menacé d’aller voir les sponsors avec de vieilles photos osées de la native d’Erpe-Mere, l’encadrement de l’équipe a cédé et Tara Gins n’a pas eu le job.
Sur Instagram, Tara Gins fulmine: “Je ne peux pas devenir directrice sportive en raison de photos qui datent d’il y a un an et qui sont visiblement inappropriées. Ma vie privée est ma vie privée et je ne publie rien d'inapproprié”, insiste-t-elle.
“Deux poids, deux mesures”
Et si elle “estime que c’est peut-être mieux comme ça” (“je ne veux pas travailler avec des gens qui ne voient pas mes capacités”, argumente-t-elle), l’ancienne coureuse regrette l’hypocrisie qui règne dans le milieu du cyclisme.
Elle raconte d’ailleurs ce qu’elle a vécu quand elle était coureuse: “Durant toute ma carrière, j’ai vu tellement de choses de la part des soigneurs et des membres des staffs de mes équipes. J’ai été littéralement agressée. Un mécanicien m’a suivie dans la douche, un chef d’équipe m’a embrassé, j’ai eu droit à des commentaires très inappropriés... Je me suis toujours battue contre ça. Mais toutes ces choses rendent cela encore plus frustrant. J’ai arrêté de courir aujourd’hui et je veux faire mon propre truc, saisir des opportunités. Et aujourd’hui ça m’échappe à cause d’imbéciles qui pratiquent visiblement le deux poids, deux mesures... Apparemment, on peut se permettre beaucoup plus de choses quand on est un homme dans ce milieu.”
Après avoir fait son temps dans le peloton féminin, l’ancienne coureuse belge Tara Gins aurait dû devenir directrice sportive, dans une équipe masculine, cette année. Mais le job lui a échappé à cause de photos “inappropriées”. Elle dénonce avec vigueur l’hypocrisie et le sexisme qui règnent dans le milieu du cyclisme.
Tara Gins a vu une partie de son rêve lui échapper en ce début d’année. Comme elle l’a raconté sur les réseaux sociaux, l’ancienne cycliste âgée de 30 ans avait un accord avec une équipe (espoirs et élites) masculine, qu’elle ne souhaite pas nommer, pour devenir directrice sportive.
Mais ce n’était pas du tout du goût de tout le monde. L’un des parents des coureurs de l’équipe concernée a menacé d’aller voir les sponsors avec de vieilles photos osées de la native d’Erpe-Mere, l’encadrement de l’équipe a cédé et Tara Gins n’a pas eu le job.
Sur Instagram, Tara Gins fulmine: “Je ne peux pas devenir directrice sportive en raison de photos qui datent d’il y a un an et qui sont visiblement inappropriées. Ma vie privée est ma vie privée et je ne publie rien d'inapproprié”, insiste-t-elle.
“Deux poids, deux mesures”
Et si elle “estime que c’est peut-être mieux comme ça” (“je ne veux pas travailler avec des gens qui ne voient pas mes capacités”, argumente-t-elle), l’ancienne coureuse regrette l’hypocrisie qui règne dans le milieu du cyclisme.
Elle raconte d’ailleurs ce qu’elle a vécu quand elle était coureuse: “Durant toute ma carrière, j’ai vu tellement de choses de la part des soigneurs et des membres des staffs de mes équipes. J’ai été littéralement agressée. Un mécanicien m’a suivie dans la douche, un chef d’équipe m’a embrassé, j’ai eu droit à des commentaires très inappropriés... Je me suis toujours battue contre ça. Mais toutes ces choses rendent cela encore plus frustrant. J’ai arrêté de courir aujourd’hui et je veux faire mon propre truc, saisir des opportunités. Et aujourd’hui ça m’échappe à cause d’imbéciles qui pratiquent visiblement le deux poids, deux mesures... Apparemment, on peut se permettre beaucoup plus de choses quand on est un homme dans ce milieu.”