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Modérateur : Modos VCN

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Par levrai-dufaux
#3185776
Le nouveau classement de runnz consacré aux grimpeurs m'a donné envie d'en proposer un spécifique aux grands grimpeurs français :france:

Ce classement n'a absolument aucune prétention et constitue plus un prétexte pour se remémorer et discuter des grimpeurs français car, contrairement à runnz, il n'est basé sur aucun chiffre : je n'ai pas cherché à établir un classement à partir des palmarès mais simplement en m'appuyant sur mon ressenti. J'ai d'ailleurs hésité à classer les 25 coureurs que j'ai retenus et j'ai même eu bien du mal à le faire. Les rangs sont donc à prendre avec des pincettes et j'espère que vous serez indulgents avec mes choix, surtout en cas d'oublis de ma part :genance:
Petite précision : parmi les 25 coureurs retenus, il n'y aura pas que des "purs grimpeurs" mais aussi des coureurs complets qui ont su limiter honorablement la casse en montagne et occasionnellement s'y distinguer. J'avais songé à ne retenir que les "purs grimpeurs" mais la frontière entre ceux-ci et les coureurs complets à l'aise en montagne est tellement difficile à tracer qu'il m'a paru moins arbitraire de retenir ces derniers même lorsqu'ils ne sont pas catalogués comme grimpeurs.

Je commence en partant de la 25e position avec :

25. Dante GIANELLO

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Né italien en 1912, il est naturalisé français en 1931. Ce grimpeur de poche de la fin des années 1930 se distingue essentiellement dans les courses accidentées du sud-est de la France. Il remporte notamment la prestigieuse course de côte du Mont-Faron en 1938 et obtient quelques jolis accessits notamment deux podiums sur une autre course de côte, la Nice-Mont Agel (1938 et 1939).

Sur le Tour de France, il compte 4 participations dont une dans l’équipe de France en 1939. Il se classe 10e en 1938, année où il remporte sa seule victoire sur l’épreuve au terme de l’étape empruntant la fameuse Boucle du Sospel comportant les cols de Braus et de Castillon. Alors 4e du général et que se profilent les Alpes, il est victime d’une violente défaillance dans l’étape de l’Izoard gagnée par Bartali et voit ses chances de podium s'envoler. L’analyse de son bidon révèlera la présence de strychnine (un poison destiné à stimuler les muscles). Gianello plaidera l’empoisonnement. Amputé d’une jambe en 1945 après avoir été renversé par une jeep de soldats américains lors d’une course, il n’aura pas l'occasion de reprendre sa carrière après-guerre.

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Par levrai-dufaux
#3185777
24. Jean-François BERNARD

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Professionnel de 1984 à 1996, ce coureur complet est présenté comme le successeur d’Hinault par les médias et le Blaireau lui-même dans ses jeunes années. Il ne tarde pas à confirmer les espoirs placés en lui, remportant une belle étape arrivant à Gap sur le Tour 1986.

L’année suivante, il réalise LA performance de sa carrière en remportant le chrono du Mont Ventoux (qui comportait une section plane avant l’ascension). Il devance nettement Herrera, Delgado, Roche ou encore Mottet et s’empare du maillot jaune avec une belle avance alors qu’il reste les Alpes à gravir. Malheureusement, victime d’une crevaison le lendemain, il perd 4 minutes et toutes ses chances de victoires (il finit ce Tour 3e à 2 minutes…).
Après une blessure au genou et deux années de doute, il intègre la Banesto en 1990 où il devient un précieux gregario d’Indurain qu’il accompagne dans ses cinq succès sur le Tour.

Certains trouveront peut-être que sa seule performance du Ventoux est un peu maigre pour figurer dans un tel classement mais je la trouve tellement marquante et rarement un Français aura autant imprégné de son nom une ascension aussi prestigieuse du Tour qu'il m'a paru naturel de le retenir.
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Par levrai-dufaux
#3185779
23. Victor FONTAN

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(en première position dans le Tourmalet dans le TDF 1928 ici)

Ce pyrénéen au parcours atypique se distingue la plus grande part de sa carrière dans des courses régionales. Vainqueur du Tour de Catalogne en 1926 et 1927, ainsi que du Tour du Pays Basque en 1927, il passe professionnel en 1928 à… 36 ans ! Cette année-là, il se montre le plus fort dans les Pyrénées où il remporte une étape mais ne peut lutter au général compte tenu de la faiblesse de son équipe qui perd énormément de temps dans les contres-la-montre par équipes (au nombre de 15 cette année-là… avec prise de temps individuel et des équipes hétérogènes en nombre ! :tonton: ).

Excellent grimpeur, Fontan s’empare du maillot jaune l'année suivante au terme de la grande étape pyrénéenne et prend une belle option au général. Malheureusement, il est contraint d’abandonner le lendemain après avoir cassé sa fourche dès le départ.
J’avais envoyé un message plus détaillé sur ce coureur malchanceux pour ceux qui seraient intéressés : viewtopic.php?f=3&t=74783&p=3104080&hil ... n#p3104080

A suivre !

Par biquet
#3185967
Trés chouette de redécouvrir certains trés grands noms du cyclisme français. :super:

En valeur intrinsèque, Fontan fait sans doute partie des 5 ou 6 meilleurs grimpeurs français de l'histoire, mais sa carrière aura été trop courte. Il avait en tout cas le Tour dans les jambes, c'est une certitude en lisant les comptes-rendus de l'époque (dans le Miroir des Sports et Match l'Intran, notamment). On peut même dire qu'il figure parmi les 10 meilleurs grimpeurs internationaux de l'entre 2 guerres.
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Par levrai-dufaux
#3186173
Merci pour vos retours et commentaires, c'est encourageant :smile:
Concernant les 25 que j'ai en tête, il y aura forcément quelques oubliés de marque, j'espère ne pas faire trop de déçus et je serais très heureux que vous complétiez la liste !

En attendant, je continue avec...

22. Pierre ROLLAND


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Quelque peu éclipsé par l’actuelle génération de grimpeurs français, Pierre Rolland n’en a pas moins réalisé plusieurs saisons de très haut vol en montagne entre 2011 et 2015. Il se révèle lors de Paris-Nice 2008 où, à tout juste 21 ans, il termine dans les dix premiers au sommet du Ventoux avant de se classer 13e de l’épreuve. Quelques semaines plus tard, il se distingue en échappée sur Liège-Bastogne-Liège puis remporte le classement de la montagne du Dauphiné.

Ce n’est trois ans plus tard qu’il confirme les espoirs placés en lui en réalisant un Tour de France 2011 éblouissant dans un rôle d’équipier de luxe de Voeckler. Peut-être le plus fort en montagne derrière Andy Schleck, il remporte le maillot blanc et, surtout, s’impose à la pédale dans une magnifique étape de l’Alpe d’Huez où il distance Sanchez et Contador dans les derniers kilomètres. A 24 ans, il n’est alors que le deuxième français à s’imposer à l’Alpe.
L’année suivante, il réalise de nouveau un bon Tour de France, en terminant 8e et premier Français malgré la présence de longs chronos tout en s’adjugeant une belle victoire dans les Alpes à la Toussuire.

Malgré une suite moins brillante que ce que l’on pouvait alors espérer, Rolland se maintient à un très bon niveau en montagne, lui permettant de ferrailler avec les meilleurs sur le Giro 2014 dont il prend la 4e place finale après s’être notamment échappé avec Quintana dans la fameuse descente neutralisée du Stelvio.

Aujourd’hui capitaine de route dans l’équipe Vital Concept, peut-il encore aller chercher un dernier succès de prestige sur le Tour ?
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Par levrai-dufaux
#3186185
21. Honoré BARTHÉLÉMY

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(cette photo de dos ne lui fait guère honneur, mais elle permet de constater l'état de la route du Galibier en 1921... et encore, il est ici dans une section bien roulante !)

Surement pas le plus connu de ma liste, Barthélémy, né en 1891, est privé de ses jeunes années de cycliste par la Première Guerre mondiale. Sur le Tour 1919, l’un des plus durs de l’histoire en raison de l’état déplorable des routes et du matériel, il s’affirme comme le meilleur grimpeur en remportant quatre des cinq étapes de montagne disputées. Il y ajoute la manière.
Dans les Pyrénées, il s’impose avec 18 minutes d’avance sur Lambot et plus d’une demi-heure sur Alavoine (qui étaient l’un et l’autre de bons grimpeurs) après une échappée solitaire de 120 km lancée dans le Tourmalet. Dans les Alpes, il réalise un nouveau solo de près de 230 km pour s’imposer à Grenoble avant d’être le plus rapide le lendemain dans le Galibier et de gagner à Genève.
Finalement 4e de ce Tour de France, il pourra regretter les 4 heures qu’il avait concédées avant que la course n’arrive dans la montagne… S’il a certes profité de son retard au général pour avoir les mains libres, rarement un coureur aura autant dominé en montagne lors d’une édition du Tour.

Barthélémy, surnommé le hargneux, se crève un œil en tombant lors d’une étape du Tour de France 1920… ce qui ne l’empêche pas de finir à la 8e place au classement général final ! C’est avec un œil de verre que, l’année suivante, il y obtient son meilleur résultat avec une troisième place. Non sans avoir amélioré le record d’ascension du Galibier qu’il est le seul à gravir sans poser pied à terre. Seule la poisse dont il fut victime cette année-là le priva de nouveaux succès d’étape.

Proche des frères Pélissier, il termine sa carrière en se spécialisant dans les courses d’endurance et remporte le Bol d’Or à deux reprises. Il détient d'ailleurs le record de l'épreuve, étant le seul à avoir passé la barre des 1000 km parcourus en 24h en 1925 (soit plus de 43 km/h de moyenne réalisés derrière tandem). 25 ans plus tard, Magni en fut loin derrière derny.
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Par levrai-dufaux
#3186327
20. David MONCOUTIÉ

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Avec 4 maillots de meilleur grimpeur gagnés consécutivement sur la Vuelta de 2008 à 2011, difficile de ne pas citer David Moncoutié. Certains objecteront qu’ils ont été acquis grâce à des échappées, ce serait oublier de très belles performances réalisées à la pédale (5e du chrono en cote en 2008 ou 4e à Pena Caberga en 2010 entre autres). Il a d’ailleurs fini dans les 10 premiers au général en 2008 et en aurait fait de même deux ans plus tard s’il n’avait pas perdu 10 minutes sur une étape de plaine. Parmi les 4 victoires d’étapes de Moncoutié sur l’épreuve, on peut signaler des succès au sommet d’ascensions prestigieuses telle la Sierra Nevada.

Devenu un symbole de probité depuis les déclarations de Philippe Gaumont dans l’affaire Cofidis, il est difficile d’estimer ce qu’il aurait pu faire en dehors des années 2000. Certains lui ont reproché de manquer d’ambition mais peut-être aurait-il eu plus d’appétit dans une période moins faussée par le dopage. Rétrospectivement, sa 13e place sur le Tour de France 2002 est vraiment impressionnante.

Véritable spécialiste du Mont-Faron ou il s’est imposé à trois reprises lors du Tour Méditerranéen (2003, 2009 et 2011)
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Par levrai-dufaux
#3186331
19. Mariano MARTINEZ

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Voilà qui devrait faire plaisir à Gato :hehe:
Martinez est l’une des nombreuses découvertes de Jean de Gribaldy. Espagnol de naissance, il est naturalisé français en 1963, couleurs sous lesquelles il se révèle aux yeux du grand public sur le Tour 1972 qu’il termine 6e à seulement 23 ans en ayant été parmi les meilleurs en montagne. Échappé avec Zoetemelk, il passe d’ailleurs proche d’un premier succès au sommet du Ballon d’Alsace.

L’année suivante, il est l’un des rares à surnager dans l’étape des Orres qu’il termine en troisième position juste devant Thévenet à "seulement"… 7 minutes d’Ocana ! :genance:
Malheureusement pour lui, il avait perdu toute chance de bien figurer au général suite à l’étape pavée où il avait concédé près de 20 minutes (il se classe tout de même 12e cette année-là).

En 1974, il est équipier de Van Impe. Sur le Tour, il est le seul à pouvoir suivre Merckx dans la difficile descente du Mont du Chat et se classe 2e de l’étape derrière le Cannibale. Il est ensuite le plus fort du groupe des favoris avec Poulidor de l’étape s’achevant au Tourmalet. Il conclut ce Tour en 8e position puis enchaine par un podium aux Championnats du monde derrière ces mêmes Merckx et Poulidor.

Par la suite, il se retrouve cantonné dans un rôle d’équipier de luxe et c’est finalement en 1978 qu’il décroche sa première victoire sur le Tour en devançant de quelques secondes Hinault à Saint-Lary-Soulan. Il remporte également le Grand Prix de la Montagne cette année-là après une lutte acharnée contre le Blaireau.
Deux ans plus tard, il remporte un autre succès d’étape en échappée cette fois-ci dans des circonstances assez rocambolesques (il chute le premier dans la descente de Joux-Plane mais finit par s’imposer… suite à une autre chute du coureur qui l’accompagnait ! :w00t: ).
Dernière édition par levrai-dufaux le 04 juil. 2020, 22:33, édité 1 fois.
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Par levrai-dufaux
#3186335
18. Émile GEORGET

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(le seul grimpeur de cette liste à pouvoir marcher dans un col sans avoir à en rougir :genance: Ici encore, il s'agit du Galibier, en 1911 cette fois...)

L’un des tout premiers "Rois de la Montagne". Excellent descendeur, il commence par se distinguer en remportant l’étape du Ballon d’Alsace sur le Tour 1907 avant de se montrer le plus fort dans la cote de Laffrey. Malheureusement pour lui, la montagne était alors pratiquement absente du tracé.

Georget connait son apogée au début des années 1910 en remportant deux Bordeaux-Paris (1910, 1912) et Paris-Brest et retour (1911) qui étaient alors deux classiques très prestigieuses (pour ne pas dire les deux plus importantes).

Sur le Tour, il est un peu moins en réussite, souvent malchanceux, ce qui ne l'empêche pas de confirmer ses talents d’escaladeur : d’abord en 1910 où il termine deuxième de la première étape pyrénéenne de l’histoire, devancé par Lapize qui l’avait seulement distancé en signant sans s’arrêter à un contrôle volant.

Puis, l’année suivante, il est de nouveau le plus fort dans le Ballon d’Alsace mais est percuté par un motocycliste dans la descente, fini très attardé et perd toutes chances de bien figurer au général (le classement se faisait par points ces années-là).
Il réalise néanmoins une ascension remarquable dans le Galibier qu’il est le premier de l'histoire à franchir en tête. Desgrange nous en livre un aperçu dans son style unique : "Notre route s’ouvre à peine entre deux murailles de neige, route écorchée, cahoteuse depuis le bas. Il fait, là-haut, un froid de canard, et, lorsque Georget passe, après avoir mis son pied vainqueur sur la tête du monstre, lorsqu’il passe près de nous, sale, la moustache pleine de morve et des nourritures du dernier contrôle, et le maillot sali des pourritures du dernier ruisseau, où, en nage, il s’est vautré, il nous jette, affreux, mais Auguste : "ça vous en bouche un coin !" :rieur:

Et si le patron du Tour ne tarit pas d'éloges sur cette ascension, Georget regrette lui qu’un tunnel n’ait pas été creusé sous la montagne : "Entre le tunnel du métro et le sommet du Galibier, eh bien, je préfère encore le métro !" :genance:
Il faut dire qu’avec des vélos de 20 kilos, sans dérailleur, sans roue libre, sur un braquet insensé pour un tel col et une route à peine praticable, on se demande encore comment ces coureurs ont pu parvenir au sommet :pt1cable:

Georget termine sa carrière en 1914, année où il est encore 6e du Tour, épreuve qu’il aura tout de même fini à 5 reprises dans le top 6 (dont deux podiums).
Par marcella
#3186371
J'étais minot mais je me souviens très bien de M. Martinez et son maillot la Redoute.
En 1976 il courrait avec le filleul de mon grand-père.
Par biquet
#3186399
levrai-dufaux a écrit :
02 juil. 2020, 17:01
19. Mariano MARTINEZ

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Voilà qui devrait faire plaisir à Gato :hehe:
Martinez est l’une des nombreuses découvertes de Jean de Gribaldy. Espagnol de naissance, il est naturalisé français en 1963, couleurs sous lesquelles il se révèle aux yeux du grand public sur le Tour 1972 qu’il termine 6e à seulement 23 ans en ayant été parmi les meilleurs en montagne. Échappé avec Zoetemelk, il passe d’ailleurs proche d’un premier succès au sommet du Ballon d’Alsace.

L’année suivante, il est l’un des rares à surnager dans l’étape des Orres qu’il termine en troisième position juste devant Thévenet à "seulement"… 7 minutes d’Ocana ! :genance:
Malheureusement pour lui, il avait perdu toute chance de bien figurer au général suite à l’étape pavée où il avait concédé près de 20 minutes (il se classe tout de même 12e cette année-là).

En 1974, il est équipier de Van Impe. Sur le Tour, il est le seul à pouvoir suivre Merckx dans la difficile descente du Mont du Chat et se classe 2e de l’étape derrière le Cannibale. Il est ensuite le plus fort du groupe des favoris avec Poulidor de l’étape s’achevant au Tourmalet. Il conclut ce Tour en 8e position puis enchaine par un podium aux Championnats du monde derrière ces mêmes Merckx et Poulidor.

Par la suite, il se retrouve cantonné dans un rôle d’équipier de luxe et c’est finalement en 1978 qu’il décroche sa première victoire sur le Tour en devançant de quelques secondes Hinault à Saint-Lary-Soulan. Il remporte également le Grand Prix de la Montagne cette année-là après une lutte acharnée contre le Blaireau.
Deux ans plus tard, il remporte un autre succès d’étape en échappée cette fois-ci dans des circonstances assez rocambolesques (il chute le premier dans la descente de Joux-Plane mais finit par s’imposer… suite à une autre chute du coureur qui l’accompagnait ! :w00t: ).
Un des grimpeurs les plus réguliers des années 70. Un vrai spécialiste du Tour. Il avait un côté Purito Rodriguez, aussi bien par son gabarit que par sa façon de placer des démarrages monstrueux à grosse braquasse sur les fins d'ascension. Il manquait peut-être d'ambition, dommage. Comme Fontan, je l'aurais vu plus haut dans le classement. :genance:

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