- 30 juin 2020, 18:30
#3185776
Le nouveau classement de runnz consacré aux grimpeurs m'a donné envie d'en proposer un spécifique aux grands grimpeurs français
Ce classement n'a absolument aucune prétention et constitue plus un prétexte pour se remémorer et discuter des grimpeurs français car, contrairement à runnz, il n'est basé sur aucun chiffre : je n'ai pas cherché à établir un classement à partir des palmarès mais simplement en m'appuyant sur mon ressenti. J'ai d'ailleurs hésité à classer les 25 coureurs que j'ai retenus et j'ai même eu bien du mal à le faire. Les rangs sont donc à prendre avec des pincettes et j'espère que vous serez indulgents avec mes choix, surtout en cas d'oublis de ma part
Petite précision : parmi les 25 coureurs retenus, il n'y aura pas que des "purs grimpeurs" mais aussi des coureurs complets qui ont su limiter honorablement la casse en montagne et occasionnellement s'y distinguer. J'avais songé à ne retenir que les "purs grimpeurs" mais la frontière entre ceux-ci et les coureurs complets à l'aise en montagne est tellement difficile à tracer qu'il m'a paru moins arbitraire de retenir ces derniers même lorsqu'ils ne sont pas catalogués comme grimpeurs.
Je commence en partant de la 25e position avec :
25. Dante GIANELLO
Né italien en 1912, il est naturalisé français en 1931. Ce grimpeur de poche de la fin des années 1930 se distingue essentiellement dans les courses accidentées du sud-est de la France. Il remporte notamment la prestigieuse course de côte du Mont-Faron en 1938 et obtient quelques jolis accessits notamment deux podiums sur une autre course de côte, la Nice-Mont Agel (1938 et 1939).
Sur le Tour de France, il compte 4 participations dont une dans l’équipe de France en 1939. Il se classe 10e en 1938, année où il remporte sa seule victoire sur l’épreuve au terme de l’étape empruntant la fameuse Boucle du Sospel comportant les cols de Braus et de Castillon. Alors 4e du général et que se profilent les Alpes, il est victime d’une violente défaillance dans l’étape de l’Izoard gagnée par Bartali et voit ses chances de podium s'envoler. L’analyse de son bidon révèlera la présence de strychnine (un poison destiné à stimuler les muscles). Gianello plaidera l’empoisonnement. Amputé d’une jambe en 1945 après avoir été renversé par une jeep de soldats américains lors d’une course, il n’aura pas l'occasion de reprendre sa carrière après-guerre.
Ce classement n'a absolument aucune prétention et constitue plus un prétexte pour se remémorer et discuter des grimpeurs français car, contrairement à runnz, il n'est basé sur aucun chiffre : je n'ai pas cherché à établir un classement à partir des palmarès mais simplement en m'appuyant sur mon ressenti. J'ai d'ailleurs hésité à classer les 25 coureurs que j'ai retenus et j'ai même eu bien du mal à le faire. Les rangs sont donc à prendre avec des pincettes et j'espère que vous serez indulgents avec mes choix, surtout en cas d'oublis de ma part
Petite précision : parmi les 25 coureurs retenus, il n'y aura pas que des "purs grimpeurs" mais aussi des coureurs complets qui ont su limiter honorablement la casse en montagne et occasionnellement s'y distinguer. J'avais songé à ne retenir que les "purs grimpeurs" mais la frontière entre ceux-ci et les coureurs complets à l'aise en montagne est tellement difficile à tracer qu'il m'a paru moins arbitraire de retenir ces derniers même lorsqu'ils ne sont pas catalogués comme grimpeurs.
Je commence en partant de la 25e position avec :
25. Dante GIANELLO
Né italien en 1912, il est naturalisé français en 1931. Ce grimpeur de poche de la fin des années 1930 se distingue essentiellement dans les courses accidentées du sud-est de la France. Il remporte notamment la prestigieuse course de côte du Mont-Faron en 1938 et obtient quelques jolis accessits notamment deux podiums sur une autre course de côte, la Nice-Mont Agel (1938 et 1939).
Sur le Tour de France, il compte 4 participations dont une dans l’équipe de France en 1939. Il se classe 10e en 1938, année où il remporte sa seule victoire sur l’épreuve au terme de l’étape empruntant la fameuse Boucle du Sospel comportant les cols de Braus et de Castillon. Alors 4e du général et que se profilent les Alpes, il est victime d’une violente défaillance dans l’étape de l’Izoard gagnée par Bartali et voit ses chances de podium s'envoler. L’analyse de son bidon révèlera la présence de strychnine (un poison destiné à stimuler les muscles). Gianello plaidera l’empoisonnement. Amputé d’une jambe en 1945 après avoir été renversé par une jeep de soldats américains lors d’une course, il n’aura pas l'occasion de reprendre sa carrière après-guerre.