- 14 janv. 2019, 20:41
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Maintenant pour ceux qui souhaitent comprendre la mécanique que j'ai adopté pour connaître les plus présents sur les étapes du Tour de France, je vous poste le message que j'avais pensé livrer dès le début.
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Toutes les étapes où au moins l’un des 205 meilleurs termine parmi les 3 premiers d’une étape, cette étape servira à donner des points selon les rangs, les coureurs les plus assidus du Tour de France vont accumuler beaucoup de points, certains qui, même sans jamais avoir gagné le Tour se classeront au final devant eux parce qu’ils étaient bien classé dans une grande quantité d’étapes importantes, que ce soit en plaine, en montagne ou en CLM. Évidemment seuls ceux des 205 premiers retenus marquent des points, les autres coureurs, même un vainqueur du Tour mais hors des 205, ne sont pas noté.
Les 50 premiers sélectionnés classés obtiennent des points.
40 au 1er de l’étape, 33 au 2e, 30 au 3e, 27 au 4e, 26 au 5e etc... 21à 25e 10 pts, 30e 9 pts, 35e 8 pts, 40e 7 pts, 50e 6 pts.
Il y a parfois des cas d’ex aequo, chaque coureur ne gagnent que les points dévolus au dernier rang du groupe, si un groupe dépasse le rang 50, le coureur dans ce groupe ne prend aucun point. Seuls exceptions sont si deux coureurs ne peuvent être départagé pour l’une des 3 premières places de l’étape, ainsi Guerra et Lapébie se partage tous deux la 3e place de la 22e étape du Tour 1933 et obtiennent chacun les points d’une 3e place.
Voici un exemple qui illustre l’influence des ex aequo non départagés, la formidable échappée de Koblet en 1951, seuls les 6 premiers sont identifiés dont Robic (5e), le reste du peloton sont tous notés au même rang 7e jusqu’au 52e qui arriva attardé avec d’autres petits groupes. Ainsi Koblet reçoit les points de sa victoire, Robic de sa 5e, mais les autres n’ont rien puisque leur groupe dépasse le 50e rang. Une bonne affaire ici, puisqu’il récompense un des plus beaux exploits du cyclisme.
Ce genre de situation ne peut plus se produire à partir de la fin des années 50’ puisque chaque coureur d’un gros peloton est identifié grâce aux nombreuses caméras pour la télévision.
Le classement final du concours ne sera pas le portrait des meilleurs grimpeurs, mais davantage celui des coureurs complets ayant plusieurs participations au Tour de France.
Ceux qui ont porté attention aux CLM n'ayant pas été retenues pouvaient comprendre que si aucun "sélectionné" n'est présent dans les 3 premiers de l'étape, ces étapes ne compteraient pas. Ceci explique aussi la forte présence des Anciens puisque presque toutes les étapes, même en plaine se terminaient avec les plus forts disputant chaque fois la victoire.
Le Tour le plus pauvre en nombre d'étape valable est celui de 2008 avec seulement 3 étapes. Les favoris laissant presque toujours une échappée aller jusqu'au bout, tandis que les étapes de plaines étaient verrouillées par les purs sprinters (qui ne font bien sûr pas parties des 205 sélectionnés ayant dominé les GT).