Etape 3 de la Vuelta de Mendoza (mardi) entre San Carlos et Manzano Histórico, sur 158 km.
Un grand classique, qui est toujours le premier rendez-vous important de l'épreuve. Un parcours un peu vallonné sur des hauts plateaux très découverts vers 1000 mètres d'altitude, avec des lignes droites interminables de plusieurs dizaines de kilomètres et des montées en faux plat à l'avenant, terminé par l'ascension vers la réserve naturelle et le site historique de Manzano Histórico, qui culmine à près de 1800 mètres et fait de premiers écarts entre les favoris, plus ou moins grands selon les cas.
C'est une étape qui peut sourire aux favoris ou aux grimpeurs (Najar en 2016, 2017 et
2018, Alexander Cepeda en 2019, Dotti en 2020) ou bien aux échappés (Gerardo Tivani en 2022 et le regretté Nicolas Naranjo en 2021).
Une échappée d'une quinzaine de coureurs se forme, avec notamment Leandro Velárdez et José Zapata (échappés chaque jour depuis la première étape et qui se disputent les sprints bonifs). A part ça, aucun grand nom, on peut quand même noter la présence de Sam Mieroop de Global Cycling Team.
Elle prend 4 minutes d'avance. Ensuite, comme d'habitude, c'est le trou noir où l'organisation oublie juste de raconter ce qui se passe dans la dernière heure de course, en se réveillant quand la ligne d'arrivée est franchie.
C'est dommage, car le final avait l'air assez palpitant.
Le chilien Edison Bravo
(PCTENO), membre de l'échappée, s'impose mais in extremis et à bout de souffle, avec seulement deux longueurs d'avance sur Nicolas Paredes (SEP), qui a devancé les autres favoris et revenait en boulet de canon après avoir avalé tous les autres échappés.
Deux autres rescapés de l'échappée, Franco Orocito (Venzo) et Camilo Mendoza (Municipalidad Lujan de Cuyo) prennent les 3e et 4e places.
Comme souvent, Dotti a donné un bon de sortie à l'un de ses lieutenants pour lui chauffer la place. Derrière, il a contrôlé en terminant roue dans roue avec Castiblanco (l'ancien du Team Illuminate fait preuve d'une belle constance depuis le début de l'épreuve).
Edison Bravo Mansilla, 31 ans, déjà vaingueur d'une étape en 2012 (et champion national en 2016), était pour mémoire membre en 2014 de la fameuse équipe mort-née PinoRoad, qui comptait notamment dans ses rangs Mikel Bizkarra, Juan José Oroz et Pablo Urtasun.
Le classement général commence à s'éclaircir.
1 - Cesar Nicolas Paredes (SEP San Juan)
2 - Juan Pablo Dotti (SEP) à 54"
3 - Jorge Camilo Castiblanco (Pio Rico) à 56"
4 - Matias Conteras (Municipalidad de San Carlos) à 1'26"
5 - Juan Salas (Municipalidad de Las Heras) à 1'28"
6 - Alejandro Duran (Sélection de Mendoza) à 1'28"
7 - Royner Navarro (Municipalidad de Guaymallen) à 1'44"
8 - Edison Bravo (PCETENO) à 2'11"
9 - Sebastian Difeo (Agua 7722) à 2'30"
10 - Franco Orocito (Venzo) à 2'36"
Pour une fois, l'orga a publié un classement complet, donc on connaît les leaders des classements annexes :
Metas volantes : José Zapata (visiblement, pas de classement par points)
Montagne : Matias Perez
U23 : Matias Contreras
Equipes : Sélection de Mendoza