-Kasseifretter- a écrit : ↑19 janv. 2019, 20:52
Quef a écrit : ↑19 janv. 2019, 18:45
C’est bien ce fonctionnement que j’ai aussi à l’esprit
Mais quand tu dis qu’il y aura des Merckx sur la galerie, c’est une boutade ?
Si non ça veut dire que des équipiers rouleront aussi sur ces vélos ? ou que la galerie est assez grande pour poser tous les vélos de rechange + des vélos d’apparat ?
Non, il n'y a pas de boutade... Certains vélos ne bougent pas de la galerie et ne sont que des vélos d'apparat... Il faudrait une malchance incroyable pour que des coureurs viennent à les utiliser.
Le problème pourrait se poser sur les courses pavés où le matos est mis à rude épreuve mais les cadres utilisés à cette période n'ont rien à voir avec les vélos utilisés le reste de l'année.
Peut-être que quelques coureurs vont rouler sur des Merckx (ou des prototypes Merckx) mais de sûr, ça ne sera pas les leaders.
Tu parles de voitures additionnelles alors, qu’on voit sur les grandes épreuves, qui transportent du staff, des invités, etc.
Parce que sur les deux voitures principales, celles des DS qui suivent la course, tous les vélos sont des mulets opérationnels je crois bien - plus ou moins facilement accessibles suivant le statut dans l’équipe, le leader devant à droite, etc.
Il n’y a pas tellement la place d’en rajouter et de toute façon pour qu’ils soient visibles il faudrait qu’ils aient les places les plus accessibles et importantes.
Et en WT, jamais un coureur n’aura comme vélo de secours un cadre différent de son vélo numéro 1.
Il en aura au moins un identique.
Éventuellement le « mulet du mulet » pourra être un peu différent (cadre de la génération précédente par exemple) et encore...
Les exceptions pouvant être :
- Paris-Roubaix où les équipiers n’ont pas forcement de cadre spécial pavé en vélo numéro 2.
C’est déjà un énorme investissement de prévoir des vélos pour la campagne pavée et parfois pour un seul jour de course dans l’année, il n’y en a donc qu’un par coureur lambda, deux pour chaque coureur protégé, (deux pour tout le monde si l’équipe met le paquet), et les autres sont des vélos classiques customisés pour les pavés.
Je parle pour une équipe dans la moyenne du WT, FDJ par exemple, qui a un modèle « Roubaix » mais ça varie suivant les moyens des uns et des autres.
Au même niveau de moyens dans le peloton, le micmac AG2R le jour de l’etape pavée du dernier Tour avec les multiples changements de vélo, s’explique aussi par ça.
Autres cas où le jeu n’en vaut pas la chandelle :
- en chrono (même sur le Tour, même dans des grandes équipes, ceux qui n’ont rien à jouer ont souvent un vélo normal sur la galerie de la voiture suiveuse...)
- logistique compliquée, course au bout du monde qui impose de se limiter...
Ou de faire des arbitrages, ex : deux vélos par coureur, le modèle aéro et le modèle montagne, l’un étant le vélo de rechange de l’autre, en alternance suivant le profil du jour.
Tout ça pour dire qu’en-dehors de ces cas particuliers il est possible qu’il y ait des vélos Merckx de pur apparat, mais qu’ils ne seront pas dans les pattes de ceux qui utilisent des vélos Ridley déguisés.