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Modérateur : Modos VCN

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#2943014
biquet a écrit :
15 déc. 2018, 13:13
ulysse1 a écrit :
15 déc. 2018, 11:47
peut-être biquet pensera-t-il que je dénature son avis à force de trop simplifier , mais j' ai tendance à résumer ( et à partager ) sa réponse à levrai-duvaux par : il manque tout simplement un grimpeur d' un niveau exceptionnel , le successeur non pas de contador et soler mais de herrera et pantani ( en espérant que bernal soit celui-là )
Oui, je suis persuadé qu'il manque surtout un très grand grimpeur dans le peloton actuel. Un gars à la lutte pour la victoire finale et capable, sur une grande ascension, de prendre 50 mètres , puis 100 mètres, 150 mètres, etc. Ceci dit, c'est une denrée très très rare, un Pantani ne sortant pas du chapeau tous les ans. Mais Simon Yates (s'il confirme la saison qu'il vient de réaliser) et Egan Bernal (s'il continue de progresser) pourraient vite combler ce manque. Ce sont les 2 coureurs qui m'ont fait croire en de futures belles batailles montagnardes. Ce qu'à fait Yates, sur le Giro, c'était grand. Un maillot rose seul en tête dans la montagne (étape de Sappada), c'était une image marquante qui m'a rappellé de grands souvenirs. :love:
Pas d'accord avec vous à ce moment-là. Un grimpeur d'exception, capable de faire des différences, ça fait peut-être mal de l'admettre, mais il y en a dans le peloton actuel : Chris Froome. En voilà un qui, depuis des années, est capable de distancer ses adversaires en montagne que ce soit sur une ascension (Ventoux, PSM) ou plusieurs (Finestre).

En revanche, quand ulysse dit : "il manque un successeur, non pas à Contador, mais à Pantani et Herrera", je suis en partie d'accord : il n'y pas un pur grimpeur d'exception actuellement dans le peloton. Quintana s'en est approché il y a quelques années toutefois. Bernal pourrait le devenir mais attendons de voir.
#2943044
biquet a écrit :
14 déc. 2018, 10:38

Quintana et Pinot, je suis pas sûr du tout, franchement. Je me souviens des déclarations de Pinot après l'étape de Bormio, l'an dernier (il déclarait que ce genre d'étape ne servait à rien), et Quintana avouait avoir payé la note de la montée rapide du Stelvio.

Landa, Bardet et Nibali pourraient par contre rivaliser avec les grosses cylindrées. Peut-être (Nibali, c'est sûr).
Mouais, Quintana a toujours été spécialement fort sur les étapes courtes en effet.

Pinot je suis pas sûr que la filière longue le désavantage.
Il a de belles références sur les étapes longues (Solden notamment).

Sa déclaration, c’etait sous le coup de la déception, d’avoir failli lors d’une étape qui devait lui convenir justement...
Et il voulait dire que ça ne faisait pas/peu d’écarts au général, qu’il n’y avait pas vraiment d’action sur ce genre d’étape.
Je pense qu’il y trouve le temps long, même sur son terrain.

Mais je ne pense pas qu’il y soit particulierement allergique, au contraire : comme d’autres que tu cites (bon Nibali étant hors classse), plus c’est dur (altitude, dénivelé, kilométrage, récupération avec enchaînement des efforts, météo fraîche (la chaleur faisant exception donc)) mieux il s’exprime normalement - quand tous les voyants sont au vert certes.
#2943061
levrai-dufaux a écrit :
15 déc. 2018, 14:22
biquet a écrit :
15 déc. 2018, 13:13


Oui, je suis persuadé qu'il manque surtout un très grand grimpeur dans le peloton actuel. Un gars à la lutte pour la victoire finale et capable, sur une grande ascension, de prendre 50 mètres , puis 100 mètres, 150 mètres, etc. Ceci dit, c'est une denrée très très rare, un Pantani ne sortant pas du chapeau tous les ans. Mais Simon Yates (s'il confirme la saison qu'il vient de réaliser) et Egan Bernal (s'il continue de progresser) pourraient vite combler ce manque. Ce sont les 2 coureurs qui m'ont fait croire en de futures belles batailles montagnardes. Ce qu'à fait Yates, sur le Giro, c'était grand. Un maillot rose seul en tête dans la montagne (étape de Sappada), c'était une image marquante qui m'a rappellé de grands souvenirs. :love:
Pas d'accord avec vous à ce moment-là. Un grimpeur d'exception, capable de faire des différences, ça fait peut-être mal de l'admettre, mais il y en a dans le peloton actuel : Chris Froome. En voilà un qui, depuis des années, est capable de distancer ses adversaires en montagne que ce soit sur une ascension (Ventoux, PSM) ou plusieurs (Finestre).

En revanche, quand ulysse dit : "il manque un successeur, non pas à Contador, mais à Pantani et Herrera", je suis en partie d'accord : il n'y pas un pur grimpeur d'exception actuellement dans le peloton. Quintana s'en est approché il y a quelques années toutefois. Bernal pourrait le devenir mais attendons de voir.
Oui, c'est vrai que Froome est le seul grimpeur hors-série des dernières années. Mais avec toute l'odeur de soufre qu'il traine dans son sillage. A l'étage juste en dessous, Quintana a réalisé quelques jolis numéros également, notamment sur Tirreno. C'est le n°2 de sa génération, pour moi. Devant Nibali.
#2943107
levrai-dufaux a écrit :
15 déc. 2018, 14:22
biquet a écrit :
15 déc. 2018, 13:13
...
Pas d'accord avec vous à ce moment-là. Un grimpeur d'exception, capable de faire des différences, ça fait peut-être mal de l'admettre, mais il y en a dans le peloton actuel : Chris Froome. En voilà un qui, depuis des années, est capable de distancer ses adversaires en montagne que ce soit sur une ascension (Ventoux, PSM) ou plusieurs (Finestre).

En revanche, quand ulysse dit : "il manque un successeur, non pas à Contador, mais à Pantani et Herrera", je suis en partie d'accord : il n'y pas un pur grimpeur d'exception actuellement dans le peloton. Quintana s'en est approché il y a quelques années toutefois. Bernal pourrait le devenir mais attendons de voir.
Pour certains mais pas pour moi. A ce jour Froome a été blanchi par l'AMA et l'UCI, alors que d'autres grimpeurs cités en comparaison, eux ont été sanctionnés.
Alors si ont doit admirer les anciens grimpeurs, pourquoi faire la fine bouche pour Froome ?
Par contre Froome n'est pas qu'un pur grimpeur, il fait partie des rouleurs-grimpeurs. En fait c'est le coureur complet par excellence qui convient à ce qui est demandé pour être le vainqueur du Tour.
#2943249
" il n'y pas un pur grimpeur d'exception actuellement dans le peloton. ... Bernal pourrait le devenir mais attendons de voir. "

cette fois entièrement d' accord avec levrai-dufaux , on a espéré que quintana pourrait être celui-là mais apparemment pas , froome est effectivement un rouleur-grimpeur ( ou un grimpeur-rouleur ) , quant à yates , en attendant éventuellement la suite , je le situerais plutôt , en niveau pas forcément comme coureur , comme un delgado , c' est-à-dire un grimpeur formidable mais en second rideau par rapport aux super-grimpeurs de la légende ( pour commencer il n' était pas au niveau de herrera on l' a vu en plusieurs occasions )
#2943304
ulysse1 a écrit :
16 déc. 2018, 17:52
" il n'y pas un pur grimpeur d'exception actuellement dans le peloton. ... Bernal pourrait le devenir mais attendons de voir. "

cette fois entièrement d' accord avec levrai-dufaux , on a espéré que quintana pourrait être celui-là mais apparemment pas , froome est effectivement un rouleur-grimpeur ( ou un grimpeur-rouleur ) , quant à yates , en attendant éventuellement la suite , je le situerais plutôt , en niveau pas forcément comme coureur , comme un delgado , c' est-à-dire un grimpeur formidable mais en second rideau par rapport aux super-grimpeurs de la légende ( pour commencer il n' était pas au niveau de herrera on l' a vu en plusieurs occasions )
Si Yates arrive au niveau de Delgado, ce sera beaucoup, et on aura un vainqueur du Tour en puissance (Delgado aurait pu faire le triplé 87-88-89). Il a effectivement pas mal de similitudes avec Perico: gabarits similaires, rouleurs trés corrects et démarrages souvent irrésistibles dans les derniers kms . Pour l'instant, c'est au niveau de la résistance et de la régularité que Yates est encore derrière le grimpeur ségovian. Dans les GT (à l'époque, les autres courses par étapes étaient souvent moins montagneuses que maintenant), Delgado a été le grimpeur le plus régulier des années 80, plus qu'Herrera, même si celui-ci était le meilleur du monde.

Si Yates prend du fond, il pourrait prendre exactement le même chemin que l'espagnol. Dans 1 ou 2 ans, peut-être (Delgado a obtenu son 1er podium à 27 ans et a remporté le Tour à 28 ).
#2943346
C’est quand meme regrettable que Pinot et Bardet ne parviennent pas à installer un bon niveau en chrono, dans le cadre de la lutte pour une victoire en GT :sweat:
Enfin, je dis ça surtout pour Bardet parce que c’est quand meme un tres bon coureur mais qui risque vraiment d’enquiller des places d’honneur sur les courses/etapes en ligne car n’a quasi aucun punch (il ne décroche personne) et aucune pointe de vitesse.
Il a pourtant de la caisse, et l’a prouvé ne serait-ce que sur les SB (sa course est admirable :agenou: ) et à Innsbruck, mais reste tres loin en chrono. Ne devrait-il pas tenter de bosser le chrono pour voir s’il ne perd pas trop en montagne? J’ai peur qu’il bute inlassablement :neutral:
#2943389
Quintana est un grand grimpeur mais sa trajectoire est un peu bizarre car on a l'impression qu'il a perdu en régularité depuis 3 saisons. Il montre parfois des grosses limites sur certaines étapes. Reste qu'il est toujours capable de coups d'éclats (Covadonga 2016, Blockhaus 2017, Portet 2018).

En fait, on a le sentiment qu'il est uniquement calibré pour les étapes sprints (pas plus de 150km) proposant une montée finale difficile (8-10%). Les tappone, c'est pas trop son truc. S'il rate encore le coche sur le Tour 2019 qui propose pas mal d'étapes sprints en montagne, il faudra se faire à l'idée qu'il ne gagnera jamais le Tour. Chose assez impensable quand on repense à ses Tours 2013 et 2015.
#2943392
" un vainqueur du Tour en puissance " ( biquet parlait de simon yates )

c' est vrai mais le sujet avait un peu dévié , je répondais à l' existence ou non ans le peloton d' un " grimpeur d' exception " , et là le critère de gagner le tour ou pas est secondaire ( julio jimenez , fuente et surtout herrera , qui n' a donné en europe qu' une version limitée de son talent mais c' est une autre histoire ) ; mais c' est vrai que le topic est consacré à leur capacité de gagner le tour ;

s' il fallait absolument choisir je préférerais que bernal devienne le nouveau herrera sans le gagner plutôt que le voir gagner le tour seulement parce qu' il serait devenu complet et solide ( l' idéal étant qu' il le gagne en super-grimpeur avec envolées à la clé )
#2943686
marooned a écrit :
17 déc. 2018, 11:28
Quintana est un grand grimpeur mais sa trajectoire est un peu bizarre car on a l'impression qu'il a perdu en régularité depuis 3 saisons. Il montre parfois des grosses limites sur certaines étapes. Reste qu'il est toujours capable de coups d'éclats (Covadonga 2016, Blockhaus 2017, Portet 2018).

En fait, on a le sentiment qu'il est uniquement calibré pour les étapes sprints (pas plus de 150km) proposant une montée finale difficile (8-10%). Les tappone, c'est pas trop son truc. S'il rate encore le coche sur le Tour 2019 qui propose pas mal d'étapes sprints en montagne, il faudra se faire à l'idée qu'il ne gagnera jamais le Tour. Chose assez impensable quand on repense à ses Tours 2013 et 2015.
3 saisons, ça correspond au fait que les leaders et leurs gardes rapprochées se sont mis à faire des stages en altitude. Avant Quintana avait cet avantage de vivre dans ses hautes montagnes en Colombie. Du coup maintenant les niveaux sont proches les uns des autres.
C'est une hypothèse mais il y a peut-être d'autres raisons. :question:
#2943733
*Chouchou* a écrit :
18 déc. 2018, 00:32
marooned a écrit :
17 déc. 2018, 11:28
Quintana est un grand grimpeur mais sa trajectoire est un peu bizarre car on a l'impression qu'il a perdu en régularité depuis 3 saisons. Il montre parfois des grosses limites sur certaines étapes. Reste qu'il est toujours capable de coups d'éclats (Covadonga 2016, Blockhaus 2017, Portet 2018).

En fait, on a le sentiment qu'il est uniquement calibré pour les étapes sprints (pas plus de 150km) proposant une montée finale difficile (8-10%). Les tappone, c'est pas trop son truc. S'il rate encore le coche sur le Tour 2019 qui propose pas mal d'étapes sprints en montagne, il faudra se faire à l'idée qu'il ne gagnera jamais le Tour. Chose assez impensable quand on repense à ses Tours 2013 et 2015.
3 saisons, ça correspond au fait que les leaders et leurs gardes rapprochées se sont mis à faire des stages en altitude. Avant Quintana avait cet avantage de vivre dans ses hautes montagnes en Colombie. Du coup maintenant les niveaux sont proches les uns des autres.
C'est une hypothèse mais il y a peut-être d'autres raisons. :question:
La raison essentielle, pour moi, c'est que les colombiens ont une durée de vie sportive courte, trés souvent. Dès qu'ils ont un niveau de vie un peu plus
confortable, ils s'endorment. Et encore, Quintana est toujours là, et à un trés haut niveau. Pour l'heure, c'est le meilleur coureur colombien de l'histoire, et largement.

Il grimpe un peu moins bien que Lucho Herrera (mais celui-ci fait partie du top 10/15 des grimpeurs historiques), mais par contre, quelle constance, quelle régularité !! :applaud: Excepté Uran, les autres colombiens de sa génération ont déjà commencé à replier les ailes. Quintana, lui, reste encore une référence mondiale.

On considère sa saison 2018 comme ratée, mais il fait 2 en Catalogne, 3 au Tour de Suisse, 5 au Pays-Basque, 10 du Tour (et top 5 probable sans ses blessures) et 8 de la Vuelta. Sans oublier sa place de 1er colombien des Mondiaux, alors qu'on attendait surtout Lopez et Uran.

J'espère simplement qu'il regardera d'un peu plus prés les tracés des courses avant d'en prendre le départ. Parce que l'an dernier, entre le Tour de Suisse (0 étape de montagne, 1 seule vraie montée), le Tour (10 premiers jours grimpeurophobes) et la Vuelta (aucune étape de haute montagne, exceptée l'avant-dernière), il s'est quand même bien planté.
#2943778
" c'est le meilleur coureur colombien de l'histoire, et largement "

peut-être pour un analyste des données européen , hors sentiments , cela dit je ne suis pas allé en colombie mais je suis certain que là-bas , pour l' instant évidemment , ils désigneraient herrera et largement , d' abord pare que la constance et la régularité ils s' en contrefichent ( je force le trait mais je pense que c' est absolument vrai ) , que herrera était , même si en europe c' était un peu intermittent , bien meilleur grimpeur ( nettement plus haut que le top 10/15 ) , et qu' en colombie il a dominé comme jamais personne avant ni après à une époque où cela était plus dur qu' aujourd' hui ( la seule fois où hinault est allé se mesurer à lui en colombie il n' y a pas eu photo , même si on peut discuter sans fin sur l' altitude )
#2943859
ulysse1 a écrit :
18 déc. 2018, 13:58
" c'est le meilleur coureur colombien de l'histoire, et largement "

peut-être pour un analyste des données européen , hors sentiments , cela dit je ne suis pas allé en colombie mais je suis certain que là-bas , pour l' instant évidemment , ils désigneraient herrera et largement , d' abord pare que la constance et la régularité ils s' en contrefichent ( je force le trait mais je pense que c' est absolument vrai ) , que herrera était , même si en europe c' était un peu intermittent , bien meilleur grimpeur ( nettement plus haut que le top 10/15 ) , et qu' en colombie il a dominé comme jamais personne avant ni après à une époque où cela était plus dur qu' aujourd' hui ( la seule fois où hinault est allé se mesurer à lui en colombie il n' y a pas eu photo , même si on peut discuter sans fin sur l' altitude )
Là, on est en désaccord total. De A jusqu'à Z. Des choses qui arrivent parfois. :wink:
#2943944
*Chouchou* a écrit :
18 déc. 2018, 00:32
marooned a écrit :
17 déc. 2018, 11:28
Quintana est un grand grimpeur mais sa trajectoire est un peu bizarre car on a l'impression qu'il a perdu en régularité depuis 3 saisons. Il montre parfois des grosses limites sur certaines étapes. Reste qu'il est toujours capable de coups d'éclats (Covadonga 2016, Blockhaus 2017, Portet 2018).

En fait, on a le sentiment qu'il est uniquement calibré pour les étapes sprints (pas plus de 150km) proposant une montée finale difficile (8-10%). Les tappone, c'est pas trop son truc. S'il rate encore le coche sur le Tour 2019 qui propose pas mal d'étapes sprints en montagne, il faudra se faire à l'idée qu'il ne gagnera jamais le Tour. Chose assez impensable quand on repense à ses Tours 2013 et 2015.
3 saisons, ça correspond au fait que les leaders et leurs gardes rapprochées se sont mis à faire des stages en altitude. Avant Quintana avait cet avantage de vivre dans ses hautes montagnes en Colombie. Du coup maintenant les niveaux sont proches les uns des autres.
C'est une hypothèse mais il y a peut-être d'autres raisons. :question:
ça fait beaucoup plus longtemps que ça qu'il y a des stages en altitude :scratch:
#2943949
allezlasse a écrit :
19 déc. 2018, 10:21
*Chouchou* a écrit :
18 déc. 2018, 00:32

3 saisons, ça correspond au fait que les leaders et leurs gardes rapprochées se sont mis à faire des stages en altitude. Avant Quintana avait cet avantage de vivre dans ses hautes montagnes en Colombie. Du coup maintenant les niveaux sont proches les uns des autres.
C'est une hypothèse mais il y a peut-être d'autres raisons. :question:
ça fait beaucoup plus longtemps que ça qu'il y a des stages en altitude :scratch:
En effet, c'était déjà le cas d'Armstrong, sa garde rapprochée et d'autres clients de Ferrari (Vinokourov, Rogers...) qui allaient déjà à Tenerife pour se "préparer" dans les années 2000.
J'ignore qui en a été à l'origine mais Rominger faisait aussi des stages au début des années 90. Ferrari semble assez rapidement en avoir fait une partie de son protocole.
#2943962
allezlasse a écrit :
19 déc. 2018, 10:21
*Chouchou* a écrit :
18 déc. 2018, 00:32

3 saisons, ça correspond au fait que les leaders et leurs gardes rapprochées se sont mis à faire des stages en altitude. Avant Quintana avait cet avantage de vivre dans ses hautes montagnes en Colombie. Du coup maintenant les niveaux sont proches les uns des autres.
C'est une hypothèse mais il y a peut-être d'autres raisons. :question:
ça fait beaucoup plus longtemps que ça qu'il y a des stages en altitude :scratch:
Oui, et pas qu'en cyclisme. Les Equipes de France de Football ont souvent préparé leurs grands rendez-vous à Font Romeu ou à Tignes, et ça remonte aux années 70. Les stages, c'est bien, mais faut y rester 3 semaines minimum pour obtenir de réels effets, et le mieux, c'est de vivre en altitude. C'est ce que disait l'ancien entraineur du grand nageur Popov: " Si j'étais sportif, je prendrais un appartement à Font Romeu, et je n'en descendrais que pour disputer les compétitions." Après, faut pas négliger l'aspect bricolage médical, du genre: " Oui, mon hématocrite est passée de 42 à 50, j'en suis un peu étonné, mais y a pas de souci, n'y voyez pas d'entourloupe, je viens à peine de passer 2 semaines très sympas à plus de 2000m". :siffle: Ce genre de ruse a fonctionné pendant un bon moment, mais je crois que ça marche moins bien, désormais. Enfin j'espère..
#2944042
Ce que je voulais dire, mais je ne l'ai pas précisé, c'est que des leaders et leurs équipiers qui ne faisaient pas ces stages en altitude ce sont mis à en faire il y a environ 3 ans. Ils ont même été copiés par certaines féminines et cyclo-crossmen.
Désormais presque tous se sont mis à la mode "stages en altitude".

Il me semble bien que Contador avait dit qu'il était contre au début, puis à fini par se décider à en faire aussi.
Bardet en interview avait déclaré qu'il avait fait son premier stage en se le payant et que son équipe avait pris la relève ensuite.
Dans le peloton actuel, il n'y en avait pas tant que ça qui participaient à ces stages en altitude il y a quelques années.

A ce jour, il apparaît que Pinot est réfractaire à ce type de préparation, et tout récemment j'ai lu une interview de Wellens qui refusait aussi ce genre de stage car il avait tenté une fois et ça ne lui avait rien apporté de +. Il y en a probablement quelques autres mais qui n'ont pas ou peu été médiatisés.
#2944092
*Chouchou* a écrit :
19 déc. 2018, 21:03
Ce que je voulais dire, mais je ne l'ai pas précisé, c'est que des leaders et leurs équipiers qui ne faisaient pas ces stages en altitude ce sont mis à en faire il y a environ 3 ans. Ils ont même été copiés par certaines féminines et cyclo-crossmen.
Désormais presque tous se sont mis à la mode "stages en altitude".

Il me semble bien que Contador avait dit qu'il était contre au début, puis à fini par se décider à en faire aussi.
Bardet en interview avait déclaré qu'il avait fait son premier stage en se le payant et que son équipe avait pris la relève ensuite.
Dans le peloton actuel, il n'y en avait pas tant que ça qui participaient à ces stages en altitude il y a quelques années.

A ce jour, il apparaît que Pinot est réfractaire à ce type de préparation, et tout récemment j'ai lu une interview de Wellens qui refusait aussi ce genre de stage car il avait tenté une fois et ça ne lui avait rien apporté de +. Il y en a probablement quelques autres mais qui n'ont pas ou peu été médiatisés.
Pinot s'est préparé du côté des Canaries, cette saison, je crois que c'était avant le Tour des Alpes. Il avait même été interrogé par un journaliste de l'Equipe, sur ce sujet. Voici les arguments avancés par son frère, Julien:

"Aux canaries, il fait beau tout le temps, et le parcours est idéal pour travailler en altitude. Le mieux, c de s'y rendre plusieurs fois dans l'année puis d'y retourner à l'approche de la course afin d'allonger la durée des effets physiologiques recherchés." (source: JDD.fr)

Tout le monde ne réagit pas de la même façon à ce genre de stages. En ski de fond, Manificat et Gaillard les digèrent trés bien et en ressentent vraiment les bénéfices, au contraire d'un Robin Duvillard, 6è du 50km des derniers JO, qui supporte mal le phénomène altitude.
#2944131
" Là, on est en désaccord total. De A jusqu'à Z. Des choses qui arrivent parfois "

bien sûr biquet , mais je suis très étonné que ce soit avec toi et sur ce sujet , j' ai depuis assez longtemps l' impression que nous avons des visions très voisines des grimpeurs et en fait du cyclisme et de ce qu' il a d' excitant ( je garde cette impression mais apparemment ce n' est pas du 100 % ! )
#2944140
ulysse1 a écrit :
20 déc. 2018, 11:59
" Là, on est en désaccord total. De A jusqu'à Z. Des choses qui arrivent parfois "

bien sûr biquet , mais je suis très étonné que ce soit avec toi et sur ce sujet , j' ai depuis assez longtemps l' impression que nous avons des visions très voisines des grimpeurs et en fait du cyclisme et de ce qu' il a d' excitant ( je garde cette impression mais apparemment ce n' est pas du 100 % ! )
Oui, on est d'accord sur certaines choses, mais pas sur tout. :wink:
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