En réaction à un post de Veji2 sur le topic du podcast, où il était encore question de l'opposition entre anormal et positif, je voulais revenir sur ce point parce qu'après avoir enfin jeté un œil aux règlements, très fournis il est vrai, de l'UCI, j'ai fini par comprendre que l'opposition que nous faisons depuis des moi entre positif et anormal n'avait absolument pas lieu d'être.
(mais peut-être ai-je lu de travers et dans ce cas j'espère que quelqu'un viendra me remettre à ma place. Tout est là, et plus précisément à partir de l'article 7 :
http://fr.uci.ch/mm/Document/News/Rules ... French.pdf )
En fait, un contrôle est considéré "anormal" dès qu'une substance interdite est relevé dans les échantillons du coureur, donc un contrôle positif "classique" (présence d'une substance interdite) est déjà un contrôle anormal, au même titre que la présence en trop grande quantité d'une substance encadrée.
Il y'a par contre effectivement une nuance apportée à certains contrôles anormaux qui peuvent être dit
"atypiques". Dans ces cas de figure, la substance incriminée est une substance qui peut-être produite naturellement par le corps (endogène), ce qui nécessitera des examens supplémentaires plus poussées afin de déterminer ou non la fraude. Le salbutamol n'est pas endogène.
Bref, j'ai bien conscience que ça ne fait en rien avancer l'affaire. Mais depuis 6 mois, tout le monde prend bien soin de ne pas utiliser le terme "positif" pour parler du cas Froome et je commence à me demander pourquoi. Effectivement le concept de contrôle positif n'existe pas dans les textes de l'UCI, mais si on veut ne pas l'utiliser pour Froome alors il faudrait ne pas l'utiliser du tout.