Par Orodreth - 24 mai 2018, 12:41
Le Roi de l'exercice restera toujours le Roi Eddy Merckx. Il a fait toute sa carrière sur une jambe et avec 1 seul poumon à peu prés valable. Ce qui énervait prodigieusement Raymond Poulidor (et les autres): " Il avait toujours quelque chose qui déconnait. Le genou, la forme, la fatigue, ça n'allait jamais. Et le lendemain, le premier à passer à l'attaque, c'était toujours Merckx !"Bradounet_ a écrit : ↑23 mai 2018, 22:05Je ne sais pas si ça a quelque chose à voir avec de la com'.levrai-dufaux a écrit : ↑23 mai 2018, 19:59
Je pense qu'il ne faut pas trop prêter attention à ce type de déclaration... Les sportifs sont tels des politiciens dans ce genre d'interview : ils disent ce qu'on attend d'eux, c'est essentiellement de la com' pour la course et l'image de leur équipe.
Franchement, tu le vois vraiment dire quelque chose comme : "je me suis baladé aujourd'hui, je suis vraiment facile, les gars je vous attends demain !" ?
A mon avis, il passerait pour un type arrogant, ce qui énerverait ses adversaires et... les inciterait à l'attaquer par orgueil
Dans le milieu et surtout chez les amateurs, ça pullule de mecs qui te font croire, avant une course, qu'ils ne sont pas en forme, qu'ils n'ont pratiquement pas roulé ces derniers temps, ou bien après une course même après une perf', qu'ils n'étaient pas dans un grand jour, qu'ils étaient fatigués.
Je pense que ça démoralise encore plus l'adversaire après quand il voit le type en question voler.
Classique et tellement énervant.
En lisant "L'année du Cyclisme 1975", j'imagine comme les autres ont pu le détester. 3 jours avant le Tour des Flandres, il se déclarait très incertain, un problème de genou. Evidemment, il allait écraser la course au point d'écoeurer le pauvre Frans Verbeeck, un Flandrien parmi les plus durs. Quelques jours plus tard, rebelote avant Paris-Roubaix: " Mon genou m'a fait souffrir sur les Flandres, je sais pas s'il serait raisonnable de prendre le départ". Finalement, il allait être bien présent, mais en prenant le soin de préciser: " Je suis là parce qu'il ne pleut pas. Dans le cas contraire, je serais resté à la maison." Il terminerait 2è de la course, battu de quelques cm par Roger De Vlaeminck, mais après avoir été victime d'une crevaison à 8km de l'arrivée..