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Modérateur : Modos VCN

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Par Booze
#2805375
marcella a écrit :
26 avr. 2018, 17:59
Nopik a écrit :
26 avr. 2018, 15:36
Pour 1984 il y a pas mal de sources me semble t'il, j'ai aussi li ca...

Rapido ici
At the 1984 Los Angeles Olympic Games, the US cycling team not only won its first Olympic cycling medal since 1912 but also added eight more, marking a triumph for the team and its Polish-born coach, Eddie Borysewicz. Soon, however, news leaked that the seven members of the US cycling team, four of whom won medals, had employed controversial blood transfusions. Though not prohibited by the International Olympic Committee (IOC), the news caused a firestorm within the press and led to a significant revision of the IOC Medical Commission's anti-doping rules. Previous historical scholarship has ignored this event, focusing instead on early doping scandals such as Knud Jensen or more recent controversies such as Ben Johnson and Lance Armstrong. However, this event caused a significant shift within the IOC Medical Commission's attitude towards doping. Prior to 1984, the IOC Medical Commission had hesitated to prohibit any substance, including anabolic steroids, if it could not detect the substance through testing. The willingness of the US team to experiment with new medical procedures to improve performance galvanised the Medical Commission and set in motion new anti-doping policies that remain in place today.
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10. ... ode=fhsp20

et là
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_d ... cling#1984
Gato n'a pas tort sur ce coup-là.
Il y a bien longtemps que j'en ai également entendu parler, notamment pour A. Grewal.

Un autre qui avait une bonne réputation c'est Alvaro Mejia.
Ce qui se dit, c'est que Mejia s'est sauté définitivement caisson à vouloir suivre les cyclistes augmentés sur le Tour 93.
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Par pierrefromalsace
#2805376
allezlasse a écrit :
26 avr. 2018, 13:58
c'était quand même un pistard qui sprintait à son arrivée sur la route…

il faisait plutôt des top 10 sur ce Giro et il est d'ailleurs 5e du général à trois jours de la fin

franchement, sa réputation de coureur propre, mouais :reflexion:
42ème à Corno alle Scale, première arrivée au sommet.
2ème à Montevergine, qui est une autostrada.
24ème à Falzes.
3ème à Fondo Sarnonico (nouvelle montée plate).

Jusqu'ici le parcours n'a pas été corsé, et McGee a bénéficié du prologue (qu'il a écrasé) et du long chrono (52 km) d'Altopiano Carsico où il se classe 2ème derrière Gonchar et laissant les autres loin derrière.

Enfin on arrive en haute montagne (deux étapes sur ce Giro...)
11ème à Bormio
9ème à Presolana


Voyons maintenant qui compose le top 15 de ce Giro.

1. Damiano Cunego
2. Sergeï Gonchar (n'avait jamais fait un aussi bon classement et ne le refera plus)
3. Gilberto Simoni
4. Dario Cioni (même remarque que pour l'Ukrainien)
5. Yaroslav Popovych (déjà en déclin à 24 ans :elephant: )
6. Stefano Garzelli (lui aussi sur la pente descendante)
7. Wladimir Belli
8. Brad
9. Tadej Valjavec
10. Juan Manuel Garate
11. Franco Pellizotti (mou du genou sur ce Giro)
12. Emanuele Sella (premier Giro)
13. Pavel Tonkov (usé jusqu'à la corde par Vini Caldirola pour le compte de Garzelli, il gagne son étape à 35 ans et se montre un des plus forts de la dernière étape de montagne)
14. Christophe Brandt (...)
15. Luis Felipe Laverde (qui ça ?)


Cherchez l'arnaque McGee là dedans... Rien, mais alors rien à voir avec Wiggins.


Quand à ses antécédents, je t'invite à voir ses résultat sur le Tour de Suisse 2003, avant son abandon pour raison d'hypoglycémie (à l'époque McGee en souffrait souvent). Puis par exemple le Tour de Romandie 2001. Tu verras que la progression est régulière chez ce coureur.
Enfin rappelle-toi sa 2ème place à Sarran (Tour 2001). Seul capable d'accompagner Voigt jusqu'au bout sur ce parcours tourmenté, il craque complètement à 500 m de l'arrivée, après avoir surmonté une défaillance pendant 15 km. McGee était un coureur fort et ses craquages soudains étaient déjà analysés à l'époque comme une démonstration de sa probité.
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Par pierrefromalsace
#2805494
Le World Tour n'existait pas. Si une équipe qualifiée pour le Giro ne voulait pas y participer, elle n'y allait pas.

La réforme de l'UCI a vraiment redonné du cachet au Tour d'Italie.
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Par tuco
#2805521
El_Pistolero_07 a écrit :
27 avr. 2018, 07:48
C'était World Tour à l'époque le Giro ? :elephant:

Quand je vois ce genre de classement, je suis content de voir que la course au maillot rose a retrouvé de son aura.
Le début des années 2000,c'était une horreur question nombre de champions charismatiques. Horrible époque.

Elle m'évoque un peu la transition années 50/années 60 ou les années 30

Ou encore, les tours de Hinault 78-82, ou il n'avait pas de concurrent. Le Blaireau a quand même bénéficié, en plus de gènes extraordinaires, de la chance d'un trou générationnel.
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Par Teteoo
#2806060
Orodreth a écrit :
27 avr. 2018, 18:02
AlbatorConterdo a écrit :
27 avr. 2018, 17:54


Sans parler de dopage, car mon problème n'est pas là :
C'est juste que, à 21 ans, on a l'impression qu'il dispose d'une telle marge sur les autres jeunes que l'on craint d'être parti pour une looongue domination.
Et comme il est chez Sky, je ne suis pas sûr que l'on ait beaucoup de spectacle pendant ce règne.
Plus une réponse à Albator.
On bien eu des Coppi, Merckx, Anquetil, Hinault.
Malheureusement pour lui, Sky + les colombiens :non:
Bon ceci dit, moi aussi j'ai du mal à être content de ce qu'il fait aujourd'hui. J'avais déjà des doutes, là c'est plus que des doutes. :siffle: Go le topic du dopage. On pourra parler de ça ici, si ça arrive. :elephant:
Des doutes fondés sur quoi ?
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Par Orodreth
#2806081
Teteoo a écrit :
27 avr. 2018, 18:04
Orodreth a écrit :
27 avr. 2018, 18:02


Plus une réponse à Albator.
On bien eu des Coppi, Merckx, Anquetil, Hinault.
Malheureusement pour lui, Sky + les colombiens :non:
Bon ceci dit, moi aussi j'ai du mal à être content de ce qu'il fait aujourd'hui. J'avais déjà des doutes, là c'est plus que des doutes. :siffle: Go le topic du dopage. On pourra parler de ça ici, si ça arrive. :elephant:
Des doutes fondés sur quoi ?
2 ans chez Androni (coucou Savio). Directement dans le haut de chaque course de montagne dès sa première année sur route. C'est sur que ça ne met pas totalement dans la confiance. Toutefois il était énorme en MTB. C'est peut-être le point rassurant.
Par biquet
#2806107
Plus que sur le cas Bernal, on peut douter de manière bien plus globale.

Comment va le cyclisme 2018 ? :reflexion:

Je suis inquiet. Des vieux qui ne régressent jamais, les Puertistes toujours présents, des équipes qui voient tout leurs coureurs marcher comme des avions (Quick Step, Astana), des "vieux" toubibs dans l'entourage des coureurs et des équipes (Ferrari, Cecchini, Ibarguren, Van Mol, Leinders, etc), pas mal de variations nettes de performance chez des coureurs changeant d'écuries (si on est bon, on est bon, normalement), la Sky et ses affaires, les jeunes colombiens qui surgissent de partout (je garde quand même ma confiance aux élèves de Saldarriaga, ceci dit), les perfs qui restent extrêmement élevées et proches des années noires.

Je pourrais étendre ce constat aux autres sports, d'ailleurs. Le Rugby pro, l'athlé, les sports nordiques, le football. Exceptés la pétanque et l'haltérophilie, je ne peux plus regarder un sport sans me poser de désagréables questions. :elephant:
Par LGDG
#2806110
biquet a écrit :
27 avr. 2018, 18:44
Plus que sur le cas Bernal, on peut douter de manière bien plus globale.

Comment va le cyclisme 2018 ? :reflexion:

Je suis inquiet. Des vieux qui ne régressent jamais, les Puertistes toujours présents, des équipes qui voient tout leurs coureurs marcher comme des avions (Quick Step, Astana), des "vieux" toubibs dans l'entourage des coureurs et des équipes (Ferrari, Cecchini, Ibarguren, Van Mol, Leinders, etc), pas mal de variations nettes de performance chez des coureurs changeant d'écuries (si on est bon, on est bon, normalement), la Sky et ses affaires, les jeunes colombiens qui surgissent de partout (je garde quand même ma confiance aux élèves de Saldarriaga, ceci dit), les perfs qui restent extrêmement élevées et proches des années noires.

Je pourrais étendre ce constat aux autres sports, d'ailleurs. Le Rugby pro, l'athlé, les sports nordiques, le football. Exceptés la pétanque et l'haltérophilie, je ne peux plus regarder un sport sans me poser de désagréables questions. :elephant:
c'est toujours compliqué. un mec comme Yannick Agnel qui refusait de mettre des combinaisons et préferait avoir un moins bon classement, tu te dis qu'il ne se dope pas. Mais si les autres se dopent, comment peut-il les battre propre? La faible durée de sa carriere est d'ailleurs un aspect positif de ce point de vue (charge de travail trop élevée pour pouvoir durer).
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Par Nopik
#2806131
C'est intéressant ce que tu dis Biquet. Du coup, une question à la fois simple mais aussi un peu originale me vient à l'esprit : comment peut-on s'imaginer que tout ça diminue ?

On voit bien que partout, dans tous les sports, et dans tous les autres domaines, la logique du monde c'est la fuite en avant.
Dans le sport, ça passe par plus de muscle, plus de préparation, plus de vitesse, plus de vélocité, plus d'accompagnement, bref, plus de "professionnalisme".

Je crois que pour résumer, on peut dire que lorsque "quelque chose" est installé dans le paysage, la seule façon de le voir disparaitre c'est trouver mieux à la place.
Et je pense que ca vaut aussi pour le dopage.

Oui certes la lutte à permis de réfréner certaines ardeurs à un moment donné. Mais bon. :spamafote:
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Par Nopik
#2806135
Je change un peu de sujet mais on y revient : j'ai du mal à comprendre l'évolution de Castroviejo et De la Cruz en ce début de saison.
Sans doute le temps de s'adapter à un nouveau programme d'entrainement, ou l'inverse. Mais quand tu étais top 5 mondial en CLM (au moins), est-ce bien logique de changer ses habitudes ?
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Par pascal94100
#2806142
Je ne suis pas naïf ni dupe sur le dopage dans le sport (ni dans les activités professionnelles), mais je préfère croire dans les performances des coureurs avant de douter. Dans le cas contraire, autant arrêter de suivre toutes les compétitions, et accuser tous les vainqueurs de tricherie et de dopage.
Alors, tant qu'il n'y a aucune preuves tangibles, je n'accuse personne de dopage.
Par biquet
#2806148
Au final, je pense que Bradounet a raison: l'affaire Kreuziger a porté un grand frein à la lutte anti-dopage. L'UCI a perdu du fric et sa crédibilité, et du coup, les mailles du filet se sont peut-être à nouveau élargies.

Les médecins de la perf, qui sont toujours à l'affût, ont compris que l'UCI n'avait pas les moyens légaux de sanctionner vraiment les variations importantes (tant qu'elles ne sont pas extrêmes) découvertes dans les passeports biologiques des coureurs. Du coup, il est possible que les doses des autotransfusions (qui avaient nettement baissé, au point que les spécialistes évoquaient un dopage de récupération plutôt qu'un dopage de performance) aient été revues à la hausse ces 2 dernières années. :spamafote:

Ce n'est qu'une opinion basée sur des données invérifiables, mais je vois pas vraiment d'autre explication.
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Par allezlasse
#2806206
c'est mon impression aussi. Le passeport biologique a limité les dégâts un temps, mais il régule moins qu'il ne l'a fait, d'où le retour de performances un peu décontenançantes
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Par abraxas
#2806264
La prinipale revolution c'est les controles retroactifs, on en parlait avec GATO, mais tres bientot on pourra identifier les plastiques et leur provenance, les transfusions homologues, et le reste
On va bien rire.
Par flahutes12
#2806282
biquet a écrit :
27 avr. 2018, 18:44

Je pourrais étendre ce constat aux autres sports, d'ailleurs. Le Rugby pro, l'athlé, les sports nordiques, le football. Exceptés la pétanque et l'haltérophilie, je ne peux plus regarder un sport sans me poser de désagréables questions. :elephant:

Alors s'il y a un sport où le dopage est bien présent, c'est bien l'haltérophilie. Dopage organisé du temps de l'ancienne URSS.
Par biquet
#2806304
flahutes12 a écrit :
28 avr. 2018, 07:03
biquet a écrit :
27 avr. 2018, 18:44

Je pourrais étendre ce constat aux autres sports, d'ailleurs. Le Rugby pro, l'athlé, les sports nordiques, le football. Exceptés la pétanque et l'haltérophilie, je ne peux plus regarder un sport sans me poser de désagréables questions. :elephant:

Alors s'il y a un sport où le dopage est bien présent, c'est bien l'haltérophilie. Dopage organisé du temps de l'ancienne URSS.
Non mais c'était une blague, concernant l'haltérophilie, qui reste LE sport référence en matière de dopage. J'aurais pas du placer la pétanque juste avant (là, je pense que ça carbure moins, enfin j'espère..).
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