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Modérateur : Modos VCN

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Chris Froome doit-il être suspendu par l'UCI?

Oui
129
75%
Non
10
6%
Trop tôt pour se prononcer
32
19%
#2724245
twisty a écrit :
13 déc. 2017, 23:43
Tony09* a écrit :
13 déc. 2017, 23:04
Je comprends pas les 7/22% de "il est trop tot pour se prononcer".
Pourtant c'est clair, échantillon A positif, échantillon B positif, Froome et la Sky savaient depuis quelques semaines donc ils auraient pu présenter un justificatif durant ce laps de temps, donc il est clair et net Froome mérite ses mois de suspension.

Et par dessus le marché, il a "joué la montre" en espérant que cette affaire soit étouffée (ce qui me fait dire que ce n'est certainement pas la première fois...).
Le médecin du sport Jean-Pierre de Mondenard reconnaît sur franceinfo que "le corticoïde et le salbutamol que [Chris Froome] prenait peuvent suffire à faire la différence" mais rappelle que l'on "ne connait pas sa densité urinaire. Il faut donc attendre ce résultat."

Ce taux dépend de la concentration urinaire. Si vous faites du jeu de fléchettes ou du curling, vous n'allez pas beaucoup transpirer. Alors que si vous faites une étape du Tour d'Espagne avec plusieurs cols, la déshydratation sera plus importante et vous allez avoir une hyper concentration de produits dans les urines. C'est pour ça qu'il faut mettre en relation ce chiffre avec la densité urinaire et cela n'a pas été donné ni par Froome, ni par l'UCI [Union cycliste internationale], ni par personne. Donc, on ne peut pas dire que Froome s'est réellement dopé tant que la procédure continue.

https://www.francetvinfo.fr/sports/cycl ... 13011.html
Mais on le connaît ce résultat...

C'est juste de la précaution d'usage que de ne pas accabler Froome aujourd'hui en laissant une part de doute jusqu'au jour où il sera officiellement jugé coupable.

Mais ça fait 3 mois que l'équipe et le coureur sont au courant. S'il y avait une explication rationnelle à donner ils l'auraient déjà préparé.

Et arrêtons ces histoires de possible deshydratation. D'une part ce n'est pas la
déshydratation qui a fait ingéré à Froome la quantité de Salbutamol nécessaire pour un contrôle à ce niveau de concentration. D'autre part lesconditions climatiques sur les dernières étapes de la Vuelta n'étaient absolument pas propices à une déshydratation, puisque plutôt fraîches. Pour un mec censé être meilleur dans des grands cols sous très forte chaleur, s'il se retrouve déshydraté alors qu'il fait 17/18 degrés sur une étape aussi peu sélective, c'est qu'il y a un sérieux problème...

Bref, Froome s'est dopé et ça ne fait aucun doute. Et l'attitude de Sky pour accompagner ce contrôle est catastrophique. Froome avait un devoir d'exemplarité de par son statut, son discours, celui de son equipe et la suspicion qui régnait autour d'eux. Il a manqué à ce devoir et doit payer.

:neutral:
#2724252
Nous savons tous que Froome est un grand malade qui utilise du salbutumol régulièrement sur les courses. Il est probable que pour une même quantité ingérée la concentration dans les urines varie d'un individu à l'autre. Mais Froome a dû déjà être contrôlé plusieurs fois dans des conditions similaires, alors comment pourra-t-il expliquer avoir un taux 2 fois plus élevé que celui qui tient déjà compte de certaines incertitudes et de la variation d'un individu à l'autre?
#2724254
Interview à la BBC :

«Je comprends que cela choque les gens. Je n'ai enfreint aucune règle. (...) Je peux comprendre les réactions de beaucoup de personnes, surtout vu l'histoire de notre sport. Ce n'est pas un contrôle positif. Ce sport sort d'une période très sombre et j'ai fait tout mon possible pour montrer que les choses avaient changé.»

« Cela fait dix ans que je suis professionnel et que je soigne mon asthme tout en courant. Je connais les règles. Je connais les limites et je n'ai jamais dépassé ces limites. J'ai une façon de procéder très claire sur quand et combien de fois j'utilise mon inhalateur. J'ai donné toutes ces informations à l'UCI pour aller au fond des choses. »

Ce qu'il justifie par sa volonté de « cacher toute forme de faiblesse à ses adversaires » : «Je ne vais pas lâcher pendant un Grand Tour ''Oui, je souffre de quelque chose'' sinon le lendemain, mes adversaires vont se ruer à l'attaque.» A la question : «Votre héritage sera-t-il terni par cette affaire ?», une réponse claire : «Non.»
#2724255
Un truc qui me fait vraiment flipper par contre, c'est qu'on retrouve un réflexe de caste dans le milieu. Genre au final ce sont les méchants médias qui veulent se taper le vélo, des gens qui jouent sur l'amalgame anormal/positif, je me demande si c'est pas ça le plus gerbant finalement...Vivement que ces personnes qui se disent défenseurs du vélo quittent le monde du cyclisme.
#2724258
Liam a écrit :
13 déc. 2017, 22:49
On3 a écrit :
13 déc. 2017, 22:42


C'est un superbe déterrage à la Nopik, mais je confirme avoir lu ça à l'époque !

No fake.
AH' nan mais je croyais Nopik a 100%. J'avais juste envie de lire toute l'interview car ca m'a fait beaucoup rire.

Et je l'ai trouvé :

http://road.cc/content/news/214380-inte ... n-and-more

Geraint Thomas présentement :
Juste pour l'info j'avais vu passer ça sur twitter, je suis loin de me rappeler de ce genre de choses :elephant:
#2724259
clash a écrit :
13 déc. 2017, 23:59
Ça fait bientôt 90 jours que Froome et la Sky sont au courant du contrôle positif. Manifestement, ils ne sont pas encore parvenus à trouver une "explication scientifique" qui prouverait que Froome puisse présenter un taux de 2000 nm/l tout en ayant utilisé le salbutamol dans un but uniquement thérapeutique. Il semble qu'aucun cycliste n'y soit encore parvenu depuis la fixation de cette limite. J'imagine qu'Ulissi a essayé en vain. Il a eu le temps de le faire vu que sa suspension de lui a pas été octroyée directement par l'UCI, si j'ai bien compris (d'ailleurs, quelqu'un sait pourquoi?)

Ils ont combien de temps pour produire ces éléments? Y'a-t-il un délai? A partir de quand le contrôle sera-t-il définitivement entériné comme positif? Encore un gros flou dans cette affaire!
J'ai pas l'impression qu'il y ait une limite de temps pour Sky et Froome pour justifier l'affaire. Les règlements sont bien faits à l'UCI :rieur:
Et en attendant, comme ce n'est pas un substance totalement prohibée mais seulement une substance "spécifique", il est normal qu'il n'y ait pas de suspension provisoire. Contrairement à ce que semble dire Tony Martin.
Du coup, Froome pourrait même courir toute la saison 2018 si ses avocats arrivent à faire trainer le dossier pour montrer que sur la vuelta 2018, dans les mêmes conditions météo et avec seulement 15 bouffées de ventoline, le résultat urinaire présente la même anomalie. :genance:

De toute façon avec le recul de quelques heures, je me dis que ça n'est pas forcément impossible d'expliquer que les 15 bouffées donnent pour une fois 1900 ng au lieu de 950 d'habitude. Pas évident, mais pas impossible non plus.
Après, est-ce que c'est crédible de dire que froome est déshyraté et en crise asthmatique aigue alors qu'il lâche nibali, après avoir perdu du temps sur lui la veille, chacun en jugera en son âme et conscience :rieur:
Mais le coup de la déshydratation complétée avec une alimentation particulière, ça n'est pas totalement indéfendable non plus.
Quoique, pour les affaires de dopage et de RAA, c'est à l'accusé de prouver sa bonne foi et non pas à l'accusation d'apporter des preuves...
Mais comme je le disais plus tôt, avec la "jurisprudence" yates et le médecin qui oublie d'envoyer l'AUT, on n'est pas à l'abri de ce genre de subterfuge non plus. Il avait pris quoi, 3 mois ? :spamafote:
#2724261
Wald a écrit :
13 déc. 2017, 23:31
dolipr4ne a écrit :
13 déc. 2017, 23:10


Ok, mais ce que je veux dire, c'est : si une AUT peut autoriser un coureur à prendre un truc à une dose plus forte que celle autorisée, ils peuvent en abuser souvent, non? C'est la fete quoi?
C’est le problème de laisser un coureur atteint d’une pathologie faire de la compétition. Il a accès à une pharmacologie plus vaste. La solution est simple, le cas présent, crise d’athsme violente = retrait de la course.
Merci pour les explications Wald, j'ai compris cette fois.

Me vient alors deux questions sur les AUT (je tombe de mon monde de bisounours en fait...):
- il suffit juste qu'un medecin peu regardant dise que son coureur est malade, une petite ordonnance et hop on laisse les gars se prendre des mega doses. Franchement je trouve ça dingue.
- mais en plus, les equipes peuvent arguer parfois d'un oubli, d'un petit souci de transmission et hop on fournit un truc a posteriori. Nan mais lol!

Bref, je rejoins veji (encore! :green: ): il faut arreter ce genre de délires, et ce dans tous les sports. Je n'ose pas imaginer ce qui se passe dans les autres sports, tellement moins contrôlés que le vélo.
#2724263
Tony09* a écrit :
13 déc. 2017, 23:04
Je comprends pas les 7/22% de "il est trop tot pour se prononcer".
Pourtant c'est clair, échantillon A positif, échantillon B positif, Froome et la Sky savaient depuis quelques semaines donc ils auraient pu présenter un justificatif durant ce laps de temps, donc il est clair et net Froome mérite ses mois de suspension.

Et par dessus le marché, il a "joué la montre" en espérant que cette affaire soit étouffée (ce qui me fait dire que ce n'est certainement pas la première fois...).
le B est positif aussi ??? Dans ce cas là je change... C est pas trop tôt ;)
#2724264
Tony Martin, qui ose briser une certaine omerta. Nibali qui déclare que s'il peut comprendre un usage de salbutamol pendant les étapes sous fortes chaleurs, ce n'était pas le cas lors de la dernière semaine de la Vuelta. Pour argumenter ses dires, il déclare ne pas avoir été géné par le pollen dans cette épreuve, alors qu'il y est très sensible, lors d'une météo chaude.
Bref, deux voix pour l'instant qui se "rebellent" un peu, et tout le reste du peloton qui ne dit rien. L'interview de Madiot est stupéfiante hier. Comme langue de bois, on ne trouve pas mieux. Le soucis est que comme lu plus haut, le cyclisme professionnel est "pourri" par d'anciens cyclistes qui ont des postes importants maintenant au sen du cyclisme. Ils ne diront jamais rien, loi de l'omettra certes, mais surtout ils n'ont pas envie qu' on leur rappelle leur passé. A ce sujet, souvenons nous de la déclaration de Michael Ramussen, qui renvoyait à leur "cher passé", certains protagonistes du peloton en 2017.
Pour Froome, suspendu ou pas, son image est plus que fortement terni. Quelle sera la réaction du public? Je pense que plus à se justifier auprès de l'UCI, Froome aura du mal à reconquérir ses supporters aussi bien lors du Giro que lors du TDF.
#2724272
dolipr4ne a écrit :
13 déc. 2017, 23:10
Wald a écrit :
13 déc. 2017, 23:05
Sinon, concernant les doses, elles sont variables selon la pathologie traitée, donc l’AUT peut justifier une dose plus forte.
Ok, mais ce que je veux dire, c'est : si une AUT peut autoriser un coureur à prendre un truc à une dose plus forte que celle autorisée, ils peuvent en abuser souvent, non? C'est la fete quoi?
Je suis pas sûr qu’une AUT justifiant un taux aussi élevé soit validée par l’UCI. Les AUT c’est open pharmacie non plus et ne peuvent pas tout justifier.
#2724275
Tony09* a écrit :
13 déc. 2017, 23:04
Je comprends pas les 7/22% de "il est trop tot pour se prononcer".
Pourtant c'est clair, échantillon A positif, échantillon B positif, Froome et la Sky savaient depuis quelques semaines donc ils auraient pu présenter un justificatif durant ce laps de temps, donc il est clair et net Froome mérite ses mois de suspension.

Et par dessus le marché, il a "joué la montre" en espérant que cette affaire soit étouffée (ce qui me fait dire que ce n'est certainement pas la première fois...).
J’en fait parti.
J’ai mis trop tôt pour se prononcer mais j’aurai préféré mettre « je n’ai pas toutes les données pour me prononcer ».

Encore une fois, mais j’ai l’impression que mes pauvres petites contributions sur le sujet ne sont ni lues, ni assimilées, ni analysées, ni comprises ... on n’est pas sur un contrôle positif classique dans le sens où il n’est pas positif à une molécule interdite. Il a un dosage supérieur d’un produit autorisé à une limite de seuil de suspicions qui peux s’expliquer malgré des prises normales.

Vous êtes fasciné par les pires des situations, et ça peut se comprendre. Les médias aussi. C’est très vendeurs le coup du « Froome POSITIF ». En plus de plus en plus les gens ne lisent que les titres et pas les contenus, partagent ça avec leurs petits commentaires haineux sur les réseaux sociaux et voilà ...

Vous jetez l’opprobre sur un coureur, alors qu’il a encore la possibilité de prouver que tout cela est normal.

C’est le déferlement de haine alors que nous n’avons aucune information s’il a fait ces tests pharmacocinétique et quels en sont les résultats. Vous avez l’air de savoir que le temps pour ce genre de tests est express ... mais qui en a déjà fait ? Qui sait exactement de quoi il en retourne.

Je ne suis pas là pour défendre bec et ongles Froome... mais je trouve que vous allez un peu vite et que vous pourriez prendre le temps de vous renseigner, de chercher et de vérifier ce que vous dites tout en étant prudent avant d’assener des vérités. En plus on est quand même à une époque où les informations scientifiques sont facilement accessible depuis son canape. Si vous ne voulez pas faire d’effort ... la question que je vous poserai alors c’est :
Est-ce que vous avez cette attitude juste parce que c’est Froome ou alors si ça avait été un coureur français et très apprécié vous auriez eu la même attitude ? Bien sûr que c’est parce que c’est Froome et que ça rappelle le cas Armstrong. Mais si on veut le comparer au cas Armstrong alors ça veux dire que tout le peloton est contaminé !

Voilà, je suis vraiment au bord du point Godwin dans ce débat... ca va être dur de continuer je pense.

En tout cas je préfère la version où Froome arrive à prouver que tout c’est est normal (et j’y croirai) à la version où Froome est dopé comme 100% des leaders des autres équipes et de leurs coéquipiers et que dans 20 ans ils tentera de justifier son dopage par le dopage des autres et que tout ca est une pratique normale dans le cyclisme.
#2724283
flahutes12 a écrit :
14 déc. 2017, 06:53
Tony Martin, qui ose briser une certaine omerta. Nibali qui déclare que s'il peut comprendre un usage de salbutamol pendant les étapes sous fortes chaleurs, ce n'était pas le cas lors de la dernière semaine de la Vuelta. Pour argumenter ses dires, il déclare ne pas avoir été géné par le pollen dans cette épreuve, alors qu'il y est très sensible, lors d'une météo chaude.
Bref, deux voix pour l'instant qui se "rebellent" un peu, et tout le reste du peloton qui ne dit rien. L'interview de Madiot est stupéfiante hier. Comme langue de bois, on ne trouve pas mieux. Le soucis est que comme lu plus haut, le cyclisme professionnel est "pourri" par d'anciens cyclistes qui ont des postes importants maintenant au sen du cyclisme. Ils ne diront jamais rien, loi de l'omettra certes, mais surtout ils n'ont pas envie qu' on leur rappelle leur passé. A ce sujet, souvenons nous de la déclaration de Michael Ramussen, qui renvoyait à leur "cher passé", certains protagonistes du peloton en 2017.
Pour Froome, suspendu ou pas, son image est plus que fortement terni. Quelle sera la réaction du public? Je pense que plus à se justifier auprès de l'UCI, Froome aura du mal à reconquérir ses supporters aussi bien lors du Giro que lors du TDF.
cette itw ?

http://www.leparisien.fr/sports/cyclism ... 451535.php

Je ne vois pas de langue de bois ?
Il ne va pas appeler au lynchage, il est dans son rôle, de patron d'équipe et de président de la ligue.

Il n'enfume pas, au contraire, il met la pression sur Lappartient, propose d'imposer à tous les règles du MPCC, et "t'es malade = t'es dehors, tu ne cours pas"
#2724284
Richard a écrit :
14 déc. 2017, 08:55
flahutes12 a écrit :
14 déc. 2017, 06:53
Tony Martin, qui ose briser une certaine omerta. Nibali qui déclare que s'il peut comprendre un usage de salbutamol pendant les étapes sous fortes chaleurs, ce n'était pas le cas lors de la dernière semaine de la Vuelta. Pour argumenter ses dires, il déclare ne pas avoir été géné par le pollen dans cette épreuve, alors qu'il y est très sensible, lors d'une météo chaude.
Bref, deux voix pour l'instant qui se "rebellent" un peu, et tout le reste du peloton qui ne dit rien. L'interview de Madiot est stupéfiante hier. Comme langue de bois, on ne trouve pas mieux. Le soucis est que comme lu plus haut, le cyclisme professionnel est "pourri" par d'anciens cyclistes qui ont des postes importants maintenant au sen du cyclisme. Ils ne diront jamais rien, loi de l'omettra certes, mais surtout ils n'ont pas envie qu' on leur rappelle leur passé. A ce sujet, souvenons nous de la déclaration de Michael Ramussen, qui renvoyait à leur "cher passé", certains protagonistes du peloton en 2017.
Pour Froome, suspendu ou pas, son image est plus que fortement terni. Quelle sera la réaction du public? Je pense que plus à se justifier auprès de l'UCI, Froome aura du mal à reconquérir ses supporters aussi bien lors du Giro que lors du TDF.
cette itw ?

http://www.leparisien.fr/sports/cyclism ... 451535.php

Je ne vois pas de langue de bois ?
Il ne va pas appeler au lynchage, il est dans son rôle, de patron d'équipe et de président de la ligue.

Il n'enfume pas, au contraire, il met la pression sur Lappartient, propose d'imposer à tous les règles du MPCC, et "t'es malade = t'es dehors, tu ne cours pas"
Merci pour le lien. 100% d'accord avec Madiot là-dessus :jap:
#2724295
Nopik a écrit :
14 déc. 2017, 02:45

De toute façon avec le recul de quelques heures, je me dis que ça n'est pas forcément impossible d'expliquer que les 15 bouffées donnent pour une fois 1900 ng au lieu de 950 d'habitude. Pas évident, mais pas impossible non plus.

Mais le coup de la déshydratation complétée avec une alimentation particulière, ça n'est pas totalement indéfendable non plus.
Si c'était si facile à démontrer, Sky l'aurait fait en 90 jours, de même que Petacchi et Ulissi par le passé (ce dernier a eu encore nettement plus de temps pour le faire, vu le délai avant qu'il ne soit suspendu). Ça me parait très difficile de prouver qu'une limite déterminée scientifiquement (1000 ng/l) puisse être tellement peu fiable qu'un résultat double (2000 ng/l pour Froome, pas 1900 comme on le lit ici et là) soit possible...
Je rappelle la mise au point très claire du Docteur Gérald Gremion, médecin chef de Swiss Olympic et sommité en la matière, aux infos suisses hier:

"C'est en fait le double de la dose maximale tolérée, ce qui représente quasiment 10 fois ce qu'on retrouve dans l'urine d'une personne qui est normalement traitée pour l'asthme. Dans le cas présent, ce n'est plus un traitement de l'asthme".

http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/c ... id=9171957
(dès 00:50)

Détail intéressant, c'est Swiss Olympic et pas l'UCI qui a infligé la sanction de 9 mois à Ulissi pour son taux de 1900 ng/l en 2015, car il courrait avec une licence suisse. Autant dire que Gérald Gremion suit le problème de près depuis un bout de temps.
Dernière édition par clash le 14 déc. 2017, 09:49, édité 1 fois.
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