- 13 déc. 2017, 10:19
#2723651
Selon des révélations des quotidiens Le Monde et The Guardian, confirmées par l'UCI hier après-midi, Christopher Froome a été controlé positif lors d'un contrôle antidopage à l’issue de la 18e étape de la Vuelta, le 7 septembre (arrivée en côte dans laquelle il avait repris 21'' à Nibali).
Une concentration de Salbutamol de 2000 ng/l a été détectée lors du contrôle, alors que la limite autorisée est de 1000 ng/l. L'UCI considère qu'au-delà de 1000 ng/l, la substance n'est plus utilisée dans un but thérapeutique. L'échantillon B a conformé la positivité de Froome.
Le coureur et l'équipe Sky ont été avertis du contrôle positif le 20 septembre dernier. Les raisons pour lesquelles ce contrôle positif n'a pas été rendu public avant que les médias ne révèlent l'information suite à une probable fuite ne sont pas claires du tout. Le règlement de l'UCI semble laisser la possibilité à l'athlète de prouver que le dépassement s'explique par des raisons naturelles. Depuis 3 mois, il semble que Sky remue ciel et terre pour apporter la preuve que ce dépassement est naturel. On peut se demander ce qu'il serait advenu de ce contrôle si elle était parvenue à convaincre l'UCI. Selon toute vraisemblance, il n'aurait pas été révélé, un cas de figure qui ressemble à celui du contrôle positif de Lance Armstrong sur le Tour de Suisse 2001, passé sous silence par les instances du cyclisme (et par le labo anti-dopage de Lausanne) car le coureur et l'équipe avaient pu "expliquer" les valeurs anormales relevées.
Plusieurs coureurs ont déjà été suspendus pour un contrôle indiquant la présence de Salbutamol au-delà des limites autorisées, notamment Ulissi (9 mois) et Petacchi (6 mois). D'autres coureurs ont évité la suspension en présentant une Autorisation d'usage thérapeutique (AUT), à l'époque où la limite de 1000 ng/l n'existait pas encore.
Une concentration de Salbutamol de 2000 ng/l a été détectée lors du contrôle, alors que la limite autorisée est de 1000 ng/l. L'UCI considère qu'au-delà de 1000 ng/l, la substance n'est plus utilisée dans un but thérapeutique. L'échantillon B a conformé la positivité de Froome.
Le coureur et l'équipe Sky ont été avertis du contrôle positif le 20 septembre dernier. Les raisons pour lesquelles ce contrôle positif n'a pas été rendu public avant que les médias ne révèlent l'information suite à une probable fuite ne sont pas claires du tout. Le règlement de l'UCI semble laisser la possibilité à l'athlète de prouver que le dépassement s'explique par des raisons naturelles. Depuis 3 mois, il semble que Sky remue ciel et terre pour apporter la preuve que ce dépassement est naturel. On peut se demander ce qu'il serait advenu de ce contrôle si elle était parvenue à convaincre l'UCI. Selon toute vraisemblance, il n'aurait pas été révélé, un cas de figure qui ressemble à celui du contrôle positif de Lance Armstrong sur le Tour de Suisse 2001, passé sous silence par les instances du cyclisme (et par le labo anti-dopage de Lausanne) car le coureur et l'équipe avaient pu "expliquer" les valeurs anormales relevées.
Plusieurs coureurs ont déjà été suspendus pour un contrôle indiquant la présence de Salbutamol au-delà des limites autorisées, notamment Ulissi (9 mois) et Petacchi (6 mois). D'autres coureurs ont évité la suspension en présentant une Autorisation d'usage thérapeutique (AUT), à l'époque où la limite de 1000 ng/l n'existait pas encore.
Dernière édition par clash le 13 déc. 2017, 21:14, édité 1 fois.