- 07 déc. 2017, 19:56
#2721660
Oui mais c'est plus difficile d'impacter l'économie d'ensemble que d'adapter à la marge certaines règles
Modérateur : Modos VCN
+ 1.bullomaniak a écrit : ↑07 déc. 2017, 20:53Le Tour n'a absolument pas été édulcoré en difficulté, il est même plus dur maintenant qu'avant où les étapes de montagnes étaient monstrueuses certes mais rares alors qu'on avait beaucoup plus d'étapes de plaines qu'aujourd'hui. Les difficultés sont plus nombreuses mais plus étalées en fait.
D'ailleurs ça serait cool intéressant de savoir si on serait prêt à revenir à cet équilibre là avec des étapes ayant plus de chances d'être animées mais très peu nombreuses. Et pour conséquence d'enquiller au minimum la chiantise de la plaine du Tour 2017.
Il y avait quand même une 5ème étape de montagne de prévue entre Albertville et Aix les Bains via le Semnoz, le Col des Prés et le Revard mais cette étape fût neutralisée. Et malgré ça, Pantani a battu Ullrich donc il y avait encore trop de montagne et pas assez de chronobiquet a écrit : ↑07 déc. 2017, 21:25C'est vrai que le parcours du Tour 98, par exemple, susciterait un tollé général s'il était re-proposé aujourd'hui..
A peine 4 vraies étapes de montagne, et parmi elles, un bon vieux Pau-Luchon des familles et une course de côte au Plateau de Beille. A côté de ça, plus de 110 bornes chronos, et un très grand nombre (10 !!! ) d'étapes de plaine frisant ou dépassant les 200km.
En effet ! Difficile d'avoir du spectacle, des tactiques de courses... lorsque qu'un bon nombre d'équipes sont décapitées de leurs leaders et/ou de leurs principaux grimpeurs dès la première semaine avant même d'avoir pu nous montrer leur valeur en montagne.nostradamus--dans--le--bus a écrit : ↑07 déc. 2017, 20:11Le manque de suspense et de retournement de situations est surtout un problème sur le Tour et LBL.
Les flandriennes, le Giro et la Vuelta ne sont pas vraiment concernées.
On pourrait adopter des régles exceptionnelles sur le Tour ( Grosse bonification en haut des cols, parcours plus difficile, équipe de 7 pour affaiblir le leader etc etc)
Le Tour est le coeur de la saison et la grosse vitrine du cyclisme, je crois qu' il ne faut pas hésiter à faire des exceptions réglementaires pour lui.
Je suis nostalgique du temps ou finir le Tour était un exploit, le temps ou le peloton était très amaigri en troisième semaine avec 120 coureurs arrivant à Paris.
Une course comme le Tour de Lombardie a réussi à s' adapter au cyclisme moderne contrairement à la Doyenne par exemple. C' est un bon exemple de ce qu' il faut faire je pense.
Le mur de Sermano était trop difficile dans les années 60, mais à notre époque il est nécessaire pour garder l' ame du Tour de Lombardie.
Gerrans au palmarès de LBL ça la fout mal. Le cyclisme se porte plutot bien, c' est vraiment le Tour qui pose problème.
On a édulcoré la difficulté du Tour à cause du dopage à partir de 1998, mais c' est pas la difficulté qui favorise le dopage, c' est surtout les enjeux financiers.
On se dope plus pour faire un cent mètre que pour faire un marathon car il y a plus à gagner, c' est l' épreuve reine.
Un des gros problèmes du Tour c' est également les chutes par rapport aux autres GT.
un coup de foliebullomaniak a écrit : ↑08 déc. 2017, 09:17Attaquer à 4 km du sommet du dernier col c'est attaquer de loin ?
Genre Quintana qui essaie de partir au milieu de l'étape d'Ortisei ou de tout faire péter dans une descente dans les premiers kilomètres vers Piancavallo c'est quoi du coup ?
Sauf que le tour de Lombardie et LBL sont deux courses bien différentes et placées à des moments bien différents de la saison. Le tour de Lombardie est devenue une classique pour grimpeurs à punch et a la chance d'être en toute fin de saison quand les niveaux de forme sont ultra hétérogènes et que beaucoup beaucoup d'équipiers de haut niveau ont fini leur saison. C'est simple l'an dernier la FDJ avec Gaudu et Molard était une des équipes les plus costauds ou presque du Lombardie ! Et le Lombardie a aussi tiré bénéfice de la retraite de Purito et la blessure de Valverde, pour mémoire il faut se souvenir des Lombardies de Purit ou Katusha et Movistar contrôlaient pour que Purito plante dans la dernière bosse... le Lombardie 2013 reste un monument de ce que le cyclisme moderne peut offrir de passif et glauque avec aucun coureur prêt à attaquer avec Voeckler lors d'une temporisation et tout le monde attendant sagement la dernière montée sous le contrôle des Katush...nostradamus--dans--le--bus a écrit : ↑07 déc. 2017, 20:11Le manque de suspense et de retournement de situations est surtout un problème sur le Tour et LBL.
(...)
Une course comme le Tour de Lombardie a réussi à s' adapter au cyclisme moderne contrairement à la Doyenne par exemple. C' est un bon exemple de ce qu' il faut faire je pense.
Le mur de Sermano était trop difficile dans les années 60, mais à notre époque il est nécessaire pour garder l' ame du Tour de Lombardie.
Gerrans au palmarès de LBL ça la fout mal. Le cyclisme se porte plutot bien, c' est vraiment le Tour qui pose problème.
on a Goss et Ciolek au palmarès de Milan - San Remo, c'est pareil, ça a toujours existé ce genre de surprisenostradamus--dans--le--bus a écrit : ↑07 déc. 2017, 20:11
Gerrans au palmarès de LBL ça la fout mal. Le cyclisme se porte plutot bien, c' est vraiment le Tour qui pose problème.
La victoire de Pantani emmène à se poser une question importante:marooned2 a écrit : ↑07 déc. 2017, 22:52Il y avait quand même une 5ème étape de montagne de prévue entre Albertville et Aix les Bains via le Semnoz, le Col des Prés et le Revard mais cette étape fût neutralisée. Et malgré ça, Pantani a battu Ullrich donc il y avait encore trop de montagne et pas assez de chronobiquet a écrit : ↑07 déc. 2017, 21:25C'est vrai que le parcours du Tour 98, par exemple, susciterait un tollé général s'il était re-proposé aujourd'hui..
A peine 4 vraies étapes de montagne, et parmi elles, un bon vieux Pau-Luchon des familles et une course de côte au Plateau de Beille. A côté de ça, plus de 110 bornes chronos, et un très grand nombre (10 !!! ) d'étapes de plaine frisant ou dépassant les 200km.
Dans mes souvenirs, les étapes de plaine étaient aussi beaucoup moins chiantes à cette époque qu'elles le sont aujourd'hui. En tout cas, les échappées allaient bien plus souvent au bout.
Le chrono ne faisait "que" 36,5km. Une quinzaine de km de plat jusqu'à Bédoin puis l'ascension classique.ulysse1 a écrit : ↑08 déc. 2017, 11:12à propos des parcours de c l m , j' aimerais bien revoir celui qui avait donné lui à la vitoire de jean-françois bernard devant herrera , il comportait une quarantaine de km de plat suivis du ventoux ( qui dit mieux pour l' originalité ? ) et de manière assez étonnante par rapport aux 40 km absolument plats herrera était déjà en tête à mi-col du ventoux et l' aurait emporté sans problème sans la performance hors de ses normes habituelles du vainqueur de ce jour-là
Et je me permets d'ajouter que Bernard était en tête à tous les points intermédiaires.marooned2 a écrit : ↑08 déc. 2017, 13:36Le chrono ne faisait "que" 36,5km. Une quinzaine de km de plat jusqu'à Bédoin puis l'ascension classique.ulysse1 a écrit : ↑08 déc. 2017, 11:12à propos des parcours de c l m , j' aimerais bien revoir celui qui avait donné lui à la vitoire de jean-françois bernard devant herrera , il comportait une quarantaine de km de plat suivis du ventoux ( qui dit mieux pour l' originalité ? ) et de manière assez étonnante par rapport aux 40 km absolument plats herrera était déjà en tête à mi-col du ventoux et l' aurait emporté sans problème sans la performance hors de ses normes habituelles du vainqueur de ce jour-là
Voilà, j'ai retrouvé la partie du post auquel je répondais :bullomaniak a écrit : ↑08 déc. 2017, 09:17Attaquer à 4 km du sommet du dernier col c'est attaquer de loin ?
Genre Quintana qui essaie de partir au milieu de l'étape d'Ortisei ou de tout faire péter dans une descente dans les premiers kilomètres vers Piancavallo c'est quoi du coup ?
Et dans mon précédent post, la phrase complète concernant Nibali comportait les mots que je mets en gras :biquet a écrit : ↑07 déc. 2017, 19:28...
Nibali me semble de plus en plus calculateur, dans les GT en tout cas. Cette année, il n'a fait rêver personne, pas plus sur le Giro que sur la Vuelta. Je le vois plus en vieux renard restant bien à l'affût, faisant jouer son endurance et sa régularité et portant ses attaques dans les descentes finales ( celles de Portillon, Colombière et Aubisque seront un terrain de jeu idéal pour lui).
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Bof, je vois pas en quoi il a envoyé du rêve en sonnant progressivement la charge à 5 ou 6 bornes du dernier sommet, avant de faire une grosse descente, sa spécialité.*Chouchou* a écrit : ↑08 déc. 2017, 16:34Voilà, j'ai retrouvé la partie du post auquel je répondais :bullomaniak a écrit : ↑08 déc. 2017, 09:17Attaquer à 4 km du sommet du dernier col c'est attaquer de loin ?
Genre Quintana qui essaie de partir au milieu de l'étape d'Ortisei ou de tout faire péter dans une descente dans les premiers kilomètres vers Piancavallo c'est quoi du coup ?
Et dans mon précédent post, la phrase complète concernant Nibali comportait les mots que je mets en gras :biquet a écrit : ↑07 déc. 2017, 19:28...
Nibali me semble de plus en plus calculateur, dans les GT en tout cas. Cette année, il n'a fait rêver personne, pas plus sur le Giro que sur la Vuelta. Je le vois plus en vieux renard restant bien à l'affût, faisant jouer son endurance et sa régularité et portant ses attaques dans les descentes finales ( celles de Portillon, Colombière et Aubisque seront un terrain de jeu idéal pour lui).
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"Pour répondre à un post dans ce topic concernant Nibali, sur le Giro 2017, c'est le seul leader qui a attaqué de loin en grimpant le dernier col puis en nous gratifiant d'une descente majestueuse avec une victoire à la clé. Ce jour là, il a envoyé du rêve."
S. Yates, Ciccone et McNulty, voilà ce […]