- 25 juil. 2017, 08:28
#2653357
Pour ma part il n'y a aucun doute le Tour de France fut toujours la plus grande épreuve cycliste depuis sa création. Les premiers Giro, sauf de très rares éditions ne comptaient aucun coureur étranger, moins d'étapes aussi. Et l'organisation du Tour a toujours été la plus performante à travers le temps, il me semble.
D'ailleurs les seuls vrais campionissimo modernes sont faciles à connaître : Bartali, Coppi, Gimondi, Pantani et maintenant Nibali, les seuls Italiens vainqueurs du Giro et de la Grande Boucle (j'oubliais Nencini qui lui toutefois étant inexistant ailleurs que sur les courses à étapes n'est pas un vrai campionissimo au sens où je l'entends.
Dans les "pauvres éditions" des Tour 77' et 78', les favoris italiens n'avaient aucune chance et ils le savaient, ceux qui tentaient le défi se faisait laminer rapidement, quand le courageux Baronchelli décida d'essayer... ouf qu'est-ce qu'il prit! Ensuite, Battaglin, Contini ou Visentini n'ont jamais pu faire que de la figuration. C'est bien dommage.
Sans parler de Merckx, un cas à part, les champions Français qui se sont présenté au départ Giro, eux l'ont toujours gagné au moins une fois . Hinault c'était à chaque fois, Fignon aussi (en comptant sa 2e place derrière Moser...).
Depuis quelques années le fossé s'est encore agrandit au profit du TdF et le Giro est ignoré de tous ceux qui pensent avoir des chances de gagner le Tour, même Nibali, et Bugno a déjà fait l'impasse sur le Giro pour défier Indurain. Ullrich y allait en guise de préparation, même le Armstrong 2009 en prévision de sa tentative de retour gagnant au Tour.
De mon humble point de vue, il n'y a pas vraiment de débat. Je sais bien que pour quelques éditions les exploits athlétiques accomplit sur le Giro furent énormes surtout avec Eddy Merckx, le beau duel Bertoglio-Galdos au sommet du Stelvio en 1975. Mais bon, ni l'un, ni l'autre ne trône au sommet de la hiérarchie des champions.
Tu comprendras que à mon humble avis, mettre la Vuelta d’égale valeur au Tour de France enlèvera beaucoup de crédibilité à tes futurs résultats. Elle n’a pas ni le prestige, ni l’historique du Giro et du Tour. Ce n’est qu’avec la refonte du calendrier par l’UCI en 1994 et son déplacement en septembre 95' que la Vuelta devient plus attractive, souvent dans le seul but de racheter une saison ratée, tester les jeunes prometteurs ou préparer le Mondiaux.
Elle n’a jamais eu autant de valeur que le Giro. Le plus près fut en 1976 à en juger par le barème du Super Prestige Pernod.
Bien sûr ce trophée favorisait un peu les courses françaises, mais quand même il était fiable pour la majorité des spécialistes du temps.
Et si on se réfère au classement historique de Marszalek qui est quand même une solide référence même si étude commence à datée. Voici son estimation des GT pour faire son classement. Il va dans mon sens aussi.
D'ailleurs les seuls vrais campionissimo modernes sont faciles à connaître : Bartali, Coppi, Gimondi, Pantani et maintenant Nibali, les seuls Italiens vainqueurs du Giro et de la Grande Boucle (j'oubliais Nencini qui lui toutefois étant inexistant ailleurs que sur les courses à étapes n'est pas un vrai campionissimo au sens où je l'entends.
Dans les "pauvres éditions" des Tour 77' et 78', les favoris italiens n'avaient aucune chance et ils le savaient, ceux qui tentaient le défi se faisait laminer rapidement, quand le courageux Baronchelli décida d'essayer... ouf qu'est-ce qu'il prit! Ensuite, Battaglin, Contini ou Visentini n'ont jamais pu faire que de la figuration. C'est bien dommage.
Sans parler de Merckx, un cas à part, les champions Français qui se sont présenté au départ Giro, eux l'ont toujours gagné au moins une fois . Hinault c'était à chaque fois, Fignon aussi (en comptant sa 2e place derrière Moser...).
Depuis quelques années le fossé s'est encore agrandit au profit du TdF et le Giro est ignoré de tous ceux qui pensent avoir des chances de gagner le Tour, même Nibali, et Bugno a déjà fait l'impasse sur le Giro pour défier Indurain. Ullrich y allait en guise de préparation, même le Armstrong 2009 en prévision de sa tentative de retour gagnant au Tour.
De mon humble point de vue, il n'y a pas vraiment de débat. Je sais bien que pour quelques éditions les exploits athlétiques accomplit sur le Giro furent énormes surtout avec Eddy Merckx, le beau duel Bertoglio-Galdos au sommet du Stelvio en 1975. Mais bon, ni l'un, ni l'autre ne trône au sommet de la hiérarchie des champions.
Tu comprendras que à mon humble avis, mettre la Vuelta d’égale valeur au Tour de France enlèvera beaucoup de crédibilité à tes futurs résultats. Elle n’a pas ni le prestige, ni l’historique du Giro et du Tour. Ce n’est qu’avec la refonte du calendrier par l’UCI en 1994 et son déplacement en septembre 95' que la Vuelta devient plus attractive, souvent dans le seul but de racheter une saison ratée, tester les jeunes prometteurs ou préparer le Mondiaux.
Elle n’a jamais eu autant de valeur que le Giro. Le plus près fut en 1976 à en juger par le barème du Super Prestige Pernod.
Bien sûr ce trophée favorisait un peu les courses françaises, mais quand même il était fiable pour la majorité des spécialistes du temps.
Et si on se réfère au classement historique de Marszalek qui est quand même une solide référence même si étude commence à datée. Voici son estimation des GT pour faire son classement. Il va dans mon sens aussi.
• Grands Tours :
- Tour de France : 100 points
- Giro d'Italia : 90 pts
- Vuelta a Espana : 70 pts entre 1935 et 1957, 80 pts entre 1958 et 1994, 90 pts depuis 1995.