- 24 juil. 2017, 14:41
#2652877
Dans un Vélo Mag il y a 2-3 ans, Voeckler était revenu sur cette fameuse étape de l'Alpe d'Huez en 2011 et c'était très intéressant.
Grosso mode voila ce qu'il en ressortait.
De par son caractère, il n'a pas su se ménager les alliances indispensables pour gagner le Tour. Il s'était notamment un peu fritté avec Contador en début de Tour et il est convaincu que Contador l'avait toujours en tête quand il a dynamité la course dans le Télégraphe. Et puis il faut bien dire que Europcar agaçait beaucoup cette année là. Il y avait notamment eu les numéros de Christophe Kern sur le Dauphiné. Il a un peu le sentiment que tout le monde s'est ligué contre eux pour les faire perdre.
Quand Evans est lâché dans le Télégraphe, il est convaincu qu'il coince physiquement donc il poursuit son effort car il pense que Evans n'a aucune chance de se refaire la cerise avant le sommet du Galibier et qu'il peut prendre cher. De cette manière, il pensait assurer au minimum un podium.
Par ailleurs il n'a jamais été informé du fait que le peloton était organisé derrière sinon il se serait relevé. Si je me souviens bien ses termes, il pensait que c'était l'apocalypse dans le peloton et qu'il y en avait partout. Il n'en veut pas à son DS mais il estime qu'il n'a pas été le seul à merder tactiquement ce jour là.
Quand il balance son bidon de rage dans le Galibier, c'est la tension nerveuse accumulée depuis 15 jours et ses rêves de podium qui s'envolent qui le font craquer. Et dans l'Alpe, il n'avait plus rien dans les jambes d'autant plus que le pied a été monté très vite.
Et à la fin de l'article, il relativisait en rappelant qu'à 10cm près, il se faisait faucher lui aussi par la bagnole de France TV dans l'étape de Saint-Flour et qu'il n'aurait pas vécu tout ses moments. Du pur Voeckler quoi.
Grosso mode voila ce qu'il en ressortait.
De par son caractère, il n'a pas su se ménager les alliances indispensables pour gagner le Tour. Il s'était notamment un peu fritté avec Contador en début de Tour et il est convaincu que Contador l'avait toujours en tête quand il a dynamité la course dans le Télégraphe. Et puis il faut bien dire que Europcar agaçait beaucoup cette année là. Il y avait notamment eu les numéros de Christophe Kern sur le Dauphiné. Il a un peu le sentiment que tout le monde s'est ligué contre eux pour les faire perdre.
Quand Evans est lâché dans le Télégraphe, il est convaincu qu'il coince physiquement donc il poursuit son effort car il pense que Evans n'a aucune chance de se refaire la cerise avant le sommet du Galibier et qu'il peut prendre cher. De cette manière, il pensait assurer au minimum un podium.
Par ailleurs il n'a jamais été informé du fait que le peloton était organisé derrière sinon il se serait relevé. Si je me souviens bien ses termes, il pensait que c'était l'apocalypse dans le peloton et qu'il y en avait partout. Il n'en veut pas à son DS mais il estime qu'il n'a pas été le seul à merder tactiquement ce jour là.
Quand il balance son bidon de rage dans le Galibier, c'est la tension nerveuse accumulée depuis 15 jours et ses rêves de podium qui s'envolent qui le font craquer. Et dans l'Alpe, il n'avait plus rien dans les jambes d'autant plus que le pied a été monté très vite.
Et à la fin de l'article, il relativisait en rappelant qu'à 10cm près, il se faisait faucher lui aussi par la bagnole de France TV dans l'étape de Saint-Flour et qu'il n'aurait pas vécu tout ses moments. Du pur Voeckler quoi.