Par blackrock - 25 juil. 2017, 00:41
- 25 juil. 2017, 00:41
#2653313
Des idées pele-mêle
- Supprimer les oreillettes
C'est pas lié uniquement à la montagne, mais on peut l'écrire ici quand même. Supprimer les oreillettes, c'est une évidence si on veut une belle course, car cela permettrait de la redonner aux coureurs. Cela donnerait un avantage aux coureurs sentant bien la course et avec un bon sens tactique. Cela donnerait egalement un avantage aux bons DS, qui devraient faire des briefings impeccables ou tous les scenarios possibles seraient imaginés - s'adapter en direct en fonction des evenements, c'est trop simple.
OK, il y a l'aspect sécuritaire des oreillettes, c'est vrai que s'il y a un danger, les DS utilisent les oreillettes, mais cela n'arrive pas souvent et sur les circuits continentaux l'absence d'oreillette ne semblent pas poser de problèmes, alors pourquoi cela en poserait en WT ?
- Supprimer les SRM
La aussi, cela favoriserait le spectacle. Un coureur avec les yeux rivés sur son SRM parviendra toujours à ne pas se mettre dans le rouge. Savoir courir "aux sensations" sans exploser, cela se travaille, cela s'apprend à l'entrainement. La encore, on favorise des coureurs qui s'entrainent bien, qui se connaissent bien, qui devineraient sans SRM quand ils sont capables d'attaquer sans exploser, et surtout quand ils ne peuvent pas attaquer.
- Les arrivées en bas de la descente
Ce sont des bonnes idees, mais seulement si la descente permet de conserver les écarts acquis dans la montée. On a quand même eu 3 arrivées en descente ou les leaders n'ont pas vraiment attaqué car ils savaient qu'avoir 10 ou 20 secondes d'avance au sommet du dernier col ne leur permettrait pas de conserver l'écart jusqu'au bout. A Chambéry, la descente était bonne, mais les 10 km de plat sur la fin ont bridé les coureurs. Au Mur de Peguere et au Galibier, les descentes étaient trop peu pentues, il fallait pédaler tout du long, et un leader échappé aurait perdu du terrain sur un groupe de poursuivants.
- Les forts pourcentages
D’après les discours des uns et des autres, l'aspiration dans la roue des équipiers est fortement attenuée lorsque l'on dépasse les 10% de pente. Il faut donc que l'on se force à trouver des cols à fort pourcentage pour limiter le rôle des équipiers, et qu'ils soient placés en fin d'étape, la ou les favoris bougeront.
L'étape de Chambéry était une bonne idée, mais avec du recul il semble qu'elle était tellement redoutée que personne n'a osé bouger avant le Mont du Chat. Deux cols de difficulté moyenne à la place de la Biche et du Grand Colombier aurait suffi. Ces 2 la ont été escamotés parce que trop loin de l'arrivée et tout le monde craignait le retour de bambou en cas d'attaque loin de l'arrivée
Aujourd'hui, sur des cols roulants, réguliers, exposés au vent à moins de 8% de moyenne comme Peyresourde, on se met confortablement dans la roue des équipiers, qui tirent le groupe de leaders jusqu'au sommet et personne n'ose attaquer. Des qu'il y a de forts pourcentage (Planche de Belles Filles, Mont de Chat, Peyragudes, la fin de l'Izoard), c'est chacun pour sa peau, les équipiers servent quand meme beaucoup moins.
- Reduire le nombre d'équipiers
Passer à 8 l'an prochain est une super nouvelle. On voit que les équipes des favoris ont désormais 8 équipiers completement dévoués pour le leader. Il n'y a plus d'équipe jouant et les sprints et le classement général, comme la Telekom avec Zabel/Ulrich ou Sky avec Cavendish/Wiggins. Un coureur en moins, ça veut dire qu'on enleve soit un équipier sur le plat (tireur de bout droit ou protegeant le leader des bordures), soit un grimpeur et donc le train est plus court et s’arrêtera plus tôt. Bien sur on aura toujours des équipiers 4*4 comme Kwiatkowski, mais ils se fatigueront plus pendant les 3 semaines. De toute façon, avec les aleas de 3 semaines de courses (chutes, virus) on pourra difficilement aller en dessous de 8 coureurs. En plus, moins il y a d'équipiers, moins une course devient contrôlable pour l'équipe du maillot jaune. On verra plus souvent le maillot jaune changer d'épaule et un leader le laisser temporairement a un second couteau parti dans une échappée.
- Arrêter les étapes de 180 km toute plate
Si on veut des différences en montagne, il faut bien évidemment commencer par corser les étapes "de repos" ! 180 km tout plat avec un sprint, c'est du pain béni pour les coureurs, qui pour la plupart ne font pas la course... car ils pensent soit aux 5 derniers kms et au sprint, soit à la prochaine étape de montagne. Si toutes les étapes "de transition" avaient quelques bosses (voire un parcours propice aux bordures, mais bon on peut pas prevoir la meteo), il y aurait la bagarre tous les jours pour éliminer les sprinteurs ne passant pas bien les ponts. L'étape de Romans-sur-Isere fut un superbe exemple: ça a roulé toute la journée pour lâcher le grand Marcel, puis pour l’empêcher de rentrer, et enfin cerise sur le gateau avec les bordures dans le final. Etape passionnante, qui réconcilie les fans avec le Tour, et qui participe grandement a la fatigue general du peloton.
- Supprimer les oreillettes
C'est pas lié uniquement à la montagne, mais on peut l'écrire ici quand même. Supprimer les oreillettes, c'est une évidence si on veut une belle course, car cela permettrait de la redonner aux coureurs. Cela donnerait un avantage aux coureurs sentant bien la course et avec un bon sens tactique. Cela donnerait egalement un avantage aux bons DS, qui devraient faire des briefings impeccables ou tous les scenarios possibles seraient imaginés - s'adapter en direct en fonction des evenements, c'est trop simple.
OK, il y a l'aspect sécuritaire des oreillettes, c'est vrai que s'il y a un danger, les DS utilisent les oreillettes, mais cela n'arrive pas souvent et sur les circuits continentaux l'absence d'oreillette ne semblent pas poser de problèmes, alors pourquoi cela en poserait en WT ?
- Supprimer les SRM
La aussi, cela favoriserait le spectacle. Un coureur avec les yeux rivés sur son SRM parviendra toujours à ne pas se mettre dans le rouge. Savoir courir "aux sensations" sans exploser, cela se travaille, cela s'apprend à l'entrainement. La encore, on favorise des coureurs qui s'entrainent bien, qui se connaissent bien, qui devineraient sans SRM quand ils sont capables d'attaquer sans exploser, et surtout quand ils ne peuvent pas attaquer.
- Les arrivées en bas de la descente
Ce sont des bonnes idees, mais seulement si la descente permet de conserver les écarts acquis dans la montée. On a quand même eu 3 arrivées en descente ou les leaders n'ont pas vraiment attaqué car ils savaient qu'avoir 10 ou 20 secondes d'avance au sommet du dernier col ne leur permettrait pas de conserver l'écart jusqu'au bout. A Chambéry, la descente était bonne, mais les 10 km de plat sur la fin ont bridé les coureurs. Au Mur de Peguere et au Galibier, les descentes étaient trop peu pentues, il fallait pédaler tout du long, et un leader échappé aurait perdu du terrain sur un groupe de poursuivants.
- Les forts pourcentages
D’après les discours des uns et des autres, l'aspiration dans la roue des équipiers est fortement attenuée lorsque l'on dépasse les 10% de pente. Il faut donc que l'on se force à trouver des cols à fort pourcentage pour limiter le rôle des équipiers, et qu'ils soient placés en fin d'étape, la ou les favoris bougeront.
L'étape de Chambéry était une bonne idée, mais avec du recul il semble qu'elle était tellement redoutée que personne n'a osé bouger avant le Mont du Chat. Deux cols de difficulté moyenne à la place de la Biche et du Grand Colombier aurait suffi. Ces 2 la ont été escamotés parce que trop loin de l'arrivée et tout le monde craignait le retour de bambou en cas d'attaque loin de l'arrivée
Aujourd'hui, sur des cols roulants, réguliers, exposés au vent à moins de 8% de moyenne comme Peyresourde, on se met confortablement dans la roue des équipiers, qui tirent le groupe de leaders jusqu'au sommet et personne n'ose attaquer. Des qu'il y a de forts pourcentage (Planche de Belles Filles, Mont de Chat, Peyragudes, la fin de l'Izoard), c'est chacun pour sa peau, les équipiers servent quand meme beaucoup moins.
- Reduire le nombre d'équipiers
Passer à 8 l'an prochain est une super nouvelle. On voit que les équipes des favoris ont désormais 8 équipiers completement dévoués pour le leader. Il n'y a plus d'équipe jouant et les sprints et le classement général, comme la Telekom avec Zabel/Ulrich ou Sky avec Cavendish/Wiggins. Un coureur en moins, ça veut dire qu'on enleve soit un équipier sur le plat (tireur de bout droit ou protegeant le leader des bordures), soit un grimpeur et donc le train est plus court et s’arrêtera plus tôt. Bien sur on aura toujours des équipiers 4*4 comme Kwiatkowski, mais ils se fatigueront plus pendant les 3 semaines. De toute façon, avec les aleas de 3 semaines de courses (chutes, virus) on pourra difficilement aller en dessous de 8 coureurs. En plus, moins il y a d'équipiers, moins une course devient contrôlable pour l'équipe du maillot jaune. On verra plus souvent le maillot jaune changer d'épaule et un leader le laisser temporairement a un second couteau parti dans une échappée.
- Arrêter les étapes de 180 km toute plate
Si on veut des différences en montagne, il faut bien évidemment commencer par corser les étapes "de repos" ! 180 km tout plat avec un sprint, c'est du pain béni pour les coureurs, qui pour la plupart ne font pas la course... car ils pensent soit aux 5 derniers kms et au sprint, soit à la prochaine étape de montagne. Si toutes les étapes "de transition" avaient quelques bosses (voire un parcours propice aux bordures, mais bon on peut pas prevoir la meteo), il y aurait la bagarre tous les jours pour éliminer les sprinteurs ne passant pas bien les ponts. L'étape de Romans-sur-Isere fut un superbe exemple: ça a roulé toute la journée pour lâcher le grand Marcel, puis pour l’empêcher de rentrer, et enfin cerise sur le gateau avec les bordures dans le final. Etape passionnante, qui réconcilie les fans avec le Tour, et qui participe grandement a la fatigue general du peloton.