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Modérateur : Modos VCN

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#2653313
Des idées pele-mêle

- Supprimer les oreillettes
C'est pas lié uniquement à la montagne, mais on peut l'écrire ici quand même. Supprimer les oreillettes, c'est une évidence si on veut une belle course, car cela permettrait de la redonner aux coureurs. Cela donnerait un avantage aux coureurs sentant bien la course et avec un bon sens tactique. Cela donnerait egalement un avantage aux bons DS, qui devraient faire des briefings impeccables ou tous les scenarios possibles seraient imaginés - s'adapter en direct en fonction des evenements, c'est trop simple.
OK, il y a l'aspect sécuritaire des oreillettes, c'est vrai que s'il y a un danger, les DS utilisent les oreillettes, mais cela n'arrive pas souvent et sur les circuits continentaux l'absence d'oreillette ne semblent pas poser de problèmes, alors pourquoi cela en poserait en WT ?

- Supprimer les SRM
La aussi, cela favoriserait le spectacle. Un coureur avec les yeux rivés sur son SRM parviendra toujours à ne pas se mettre dans le rouge. Savoir courir "aux sensations" sans exploser, cela se travaille, cela s'apprend à l'entrainement. La encore, on favorise des coureurs qui s'entrainent bien, qui se connaissent bien, qui devineraient sans SRM quand ils sont capables d'attaquer sans exploser, et surtout quand ils ne peuvent pas attaquer.

- Les arrivées en bas de la descente
Ce sont des bonnes idees, mais seulement si la descente permet de conserver les écarts acquis dans la montée. On a quand même eu 3 arrivées en descente ou les leaders n'ont pas vraiment attaqué car ils savaient qu'avoir 10 ou 20 secondes d'avance au sommet du dernier col ne leur permettrait pas de conserver l'écart jusqu'au bout. A Chambéry, la descente était bonne, mais les 10 km de plat sur la fin ont bridé les coureurs. Au Mur de Peguere et au Galibier, les descentes étaient trop peu pentues, il fallait pédaler tout du long, et un leader échappé aurait perdu du terrain sur un groupe de poursuivants.

- Les forts pourcentages
D’après les discours des uns et des autres, l'aspiration dans la roue des équipiers est fortement attenuée lorsque l'on dépasse les 10% de pente. Il faut donc que l'on se force à trouver des cols à fort pourcentage pour limiter le rôle des équipiers, et qu'ils soient placés en fin d'étape, la ou les favoris bougeront.
L'étape de Chambéry était une bonne idée, mais avec du recul il semble qu'elle était tellement redoutée que personne n'a osé bouger avant le Mont du Chat. Deux cols de difficulté moyenne à la place de la Biche et du Grand Colombier aurait suffi. Ces 2 la ont été escamotés parce que trop loin de l'arrivée et tout le monde craignait le retour de bambou en cas d'attaque loin de l'arrivée
Aujourd'hui, sur des cols roulants, réguliers, exposés au vent à moins de 8% de moyenne comme Peyresourde, on se met confortablement dans la roue des équipiers, qui tirent le groupe de leaders jusqu'au sommet et personne n'ose attaquer. Des qu'il y a de forts pourcentage (Planche de Belles Filles, Mont de Chat, Peyragudes, la fin de l'Izoard), c'est chacun pour sa peau, les équipiers servent quand meme beaucoup moins.

- Reduire le nombre d'équipiers
Passer à 8 l'an prochain est une super nouvelle. On voit que les équipes des favoris ont désormais 8 équipiers completement dévoués pour le leader. Il n'y a plus d'équipe jouant et les sprints et le classement général, comme la Telekom avec Zabel/Ulrich ou Sky avec Cavendish/Wiggins. Un coureur en moins, ça veut dire qu'on enleve soit un équipier sur le plat (tireur de bout droit ou protegeant le leader des bordures), soit un grimpeur et donc le train est plus court et s’arrêtera plus tôt. Bien sur on aura toujours des équipiers 4*4 comme Kwiatkowski, mais ils se fatigueront plus pendant les 3 semaines. De toute façon, avec les aleas de 3 semaines de courses (chutes, virus) on pourra difficilement aller en dessous de 8 coureurs. En plus, moins il y a d'équipiers, moins une course devient contrôlable pour l'équipe du maillot jaune. On verra plus souvent le maillot jaune changer d'épaule et un leader le laisser temporairement a un second couteau parti dans une échappée.

- Arrêter les étapes de 180 km toute plate
Si on veut des différences en montagne, il faut bien évidemment commencer par corser les étapes "de repos" ! 180 km tout plat avec un sprint, c'est du pain béni pour les coureurs, qui pour la plupart ne font pas la course... car ils pensent soit aux 5 derniers kms et au sprint, soit à la prochaine étape de montagne. Si toutes les étapes "de transition" avaient quelques bosses (voire un parcours propice aux bordures, mais bon on peut pas prevoir la meteo), il y aurait la bagarre tous les jours pour éliminer les sprinteurs ne passant pas bien les ponts. L'étape de Romans-sur-Isere fut un superbe exemple: ça a roulé toute la journée pour lâcher le grand Marcel, puis pour l’empêcher de rentrer, et enfin cerise sur le gateau avec les bordures dans le final. Etape passionnante, qui réconcilie les fans avec le Tour, et qui participe grandement a la fatigue general du peloton.
#2653359
Un petit parcours de montagne qui me fait bien saliver :
On commence la montagne par les Alpes :
- CLM St Michel de Maurienne - Col du Galibier. Voilà déjà là on a des écarts énormes favorisant les grimpeurs.
- Une étape Tappone, départ de Bourg d'Oisans, Croix de Fer, lacets de Montvernier, Col du Chaussy, Col de la Madeleine,arrivée au sommet à Méribel. Je sais pas combien de kms mais ça doit envoyer pas mal
- Départ de Barcelonnette, la trilogie, Cayolle, Champs et Allos et arrivée à Barcelonnette.

Transition avec arrivée vers Montélimar

Massif central :
- Vraie étape ardéchoise avec plein de cols (5 à 10 kms chacun), arrivée à Vernoux en Vivarais après le Serre de Mûre, en gros le Mortirolo/Aprica ardéchois, un col de 8 kms à 8,5% bien irrégulier suivi d'une courte descente et d'une remontée à 4 % sur 5kms.
- Le même final que l'étape du Cantal 2016, mais avec plus de col avant.

Transition

Pyrénées :
Je connais moins le coin, mais j'aimerais :
- une arrivée en descente après le Tourmalet
- Une étape sprint avec arrivée au sommet d'Hautacam
- Une étape au Pays Basque dernier sommet à 20 kms de l'arrivée.

Et le samedi avant Paris :
Le Mont Ventoux, mais escaladé 3 fois ! Une première fois par Malaucène, descente vers Bédoin, une petite boucle, on grimpe par Sault, descente sur Malaucène et on remonte par Bédoin pour le jugement final ! :w00t:

Bien sur avec ça :
un prologue,
étapes piégeuses,
une étape avec 20 kms de pavés,
un mini LBL
et un CLM de 35 bornes plutôt plat (après les Alpes peut être)

Vous en pensez quoi ? J'envoie ma proposition à ASO ?
#2653370
Fut un temps (quand la montagne crée des écarts), on entendait dire que la première semaine du Tour "c'était une classique tous les jours". Et nombre de grimpeurs légers, arrivaient au pied du premier massif avec 5 mn de débours et parfois plus.
A cette époque, ça ne se relevait pas volontairement.
Le but était de les "éliminer" du CG avant la montagne, donc le peloton arrivait déjà bien fatigué, et les attaques commençant souvent dans l'avant dernier col, évidemment il y avait des écarts.
Mais c'est un temps que les moins de 20 ans ....
C'est pour cela que je préconise, d'éliminer le dernier de l'étape la première semaine.
#2653391
AlbatorConterdo a écrit :
25 juil. 2017, 00:54
Lester les vélos.
Plus le matériel est léger, plus ça va vite. Plus ça va vite, plus il y a d'aspi. :spamafote:
Je ne sais pas trop quoi penser de ces solutions là...

Autant je suis contre toute électronique sur un vélo (je serais pour l'interdiction des capteurs de puissance, des SRM et des transmissions électroniques),

Autant il ne faut pas oublier que le cyclisme est aussi un sport mécanique (ce qu'Andy Schlek a appris à ses dépends en perdant un Tour de France pour un saut de chaîne par exemple).
Il y a quand même un gros sponsoring des marques de vélo, et si elles ne peuvent plus montrer leur savoir faire en terme de cadres légers, de géométrie novatrice ou autres, ça devient moins intéressant non?

Puis soyons honnête, on parle de quelques centaines de gramme quand les différences de poids entre les coureurs sont bien plus importantes.
Je souris toujours en voyant chez le vélociste des gens un peu enrobé s'extasier sur un pédalier en carbone qui fait 100 grammes de moins que le leur... :wink:
#2653392
Ma proposition pour que la montagne fasse des différences?

Remplacer Prudhomme par Tuco et le laisser mettre en place la plupart de ses idées.

Je suis persuadé que d'une année à l'autre, le spectacle serait bien différent.

Et même si je sais que c'est impossible, ce n'était pas de l'humour, il faudrait à la tête du TDF un gars amoureux du cyclisme, un gars amoureux du spectacle et pas une banque d'investissement qui ne pense qu'à faire rentrer du pognon et qui est toujours dans l'auto-satisfaction même quand c'est nul.

Je n'ai jamais entendu Prudhomme se remettre en cause et dire qu'il avait foiré le tracé d'un TDF, non, avec lui tout est toujours formidable.

Et même si tout ne dépend pas de lui (capteurs de puissance, oreilettes, poids des vélos), etc..., on ne l'a jamais entendu critiquer ces nouvelles technologies qui nivellent les valeurs et faussent le spectacle. En tant que Directeur du TDF, s'il l'ouvrait par rapport à ses sujets, il serait écouté.
#2653396
El_Pistolero_07 a écrit :
25 juil. 2017, 08:31

- CLM St Michel de Maurienne - Col du Galibier. Voilà déjà là on a des écarts énormes favorisant les grimpeurs.
Je vois qu'on est plusieurs à avoir envie de cette étape!

J'aime aussi le reste de ton programme mais j'aimerais qu'on ré-utilise les deux monstres jurassiens Biche et Gd Colombier un peu autrement que cette année, par exemple en enchainant Biche et arrivée au sommet du Gd Colombier par la pente montée cette année (mais qui va payer? :reflexion: )
#2653400
J'ai conscience que mon parcours n'est pas parfait, dans le sens où je connais mal certains coins et que je les ai donc laissés de côté (Grand Colombier, Vosges...) mais par contre, mon étape du Ventoux me fait kiffer grave, c'est l'un des plus durs cols de France et on l'a toujours en montée sèche, j'aimerais au moins une double ascension un jour !
#2653409
Puisque c'est difficile d'arrêter le progrès (même en mettant Maité et Loana devant), Gouvenou et Prudhomme devraient raisonner en réactionnaires.

Ne pas hésiter à arpenter des routes et des cols un peu pourris, par exemple. Les équipes seraient obligées d'adapter le matériel en fonction de la qualité de la chaussée, et on pourrait assister au retour des vélos plus lourds, plus rigides, avec des sections plus larges de façon à minimiser les risques de crevaison.

Toujours cette obssession de la route ultra-light, nickel, pas un gravillon sur la chaussée, de l'enrobé à peine séché. :carton:

Les risques de crevaisons ?? Tant pis !! Ils n'ont qu'à s'adapter, et j'ai pas assisté à beaucoup d'incidents chaque fois qu'ils sont passés sur le Finestre (et même sur les Strade Bianche, d'ailleurs ).

Et puis au bout de 3 ou 4 jours, BOUM, un bon chrono en côte bien épais suivi de 2 grosses étapes de montagne, de façon à obliger les favoris à être déjà à 110 °/° au départ du Tour. Et il va de soi que les coureurs devraient se coltiner un 2è très gros massif dans les 5 derniers jours de course (au milieu, je placerai des massifs intermédiaires, 1 grande course de côte type Ventoux et des étapes piégeuses).

Là, on verrait vraiment quels coureurs sont capables de rester au TOP pendant 3 semaines, sans baisser de forme. :niark:
#2653479
Blackrock liste à peu près toutes les mesures envisagées, on ne peut rajouter que le salary cap et le ralentissement physique de la course par un matériel moins performant (lestage, vélo unique et donc plus généraliste, réglages uniques pour une course par étape, etc...).

Pour moi la clef c'est de bien expliquer le pourquoi des mesures que l'on veut prendre, d'avoir un objectif clair, un axe. Car de là découlent des choix. Veut-on plus de spectacle (et là il faut définir le spectacle) ? Veut-on plus de suspense ? Veut-on plus d'imprévu ? Que veut-on ?

Personnellement j'estime que les réformes devraient avoir un objectif clair : remettre le coureur au centre de la scène qu'est la route. Le coureur est le protagoniste de cette scène d'improvisation qu'est une course cycliste, il a des fils conducteurs vus avec son DS, des accroches, mais une fois la pièce lancée c'est lui l'acteur, c'est lui qui s'adapte, qui joue, qui oriente vers la comédie ou la tragédi. Je veux que lui et les autres acteurs de la pièce soient de nouveau le coeur battant de celle-ci. Pour cela 2 grandes lignes :
- couper les cyclistes du monde extérieur en redonnant aux acteurs le plein pouvoir sur la route, l'autonomie, les leviers. ils sont les acteurs, ils jouent ensemble, se regardent, se parlent, réagissent les uns aux autres.
- remettre l'individu en avant au détriment d'un collectif devenu écrasant, le collectif étant à la fois cette construction sociale étrange, entre l'essaim d'abeille, le vol d'étournaux et la meute de Lycaons : le peloton ; mais aussi l'équipe cycliste.

D'un point de vue opérationnel, cette philosophie dessinée en 2 grands axes ça donne ça :

1/ Redonner aux coureurs le plein usage de la scène, qui est la leur et à eux seuls donc les couper du reste du monde.
- Fin des oreillettes bien sûr. Soit fin total, soit canal neutre d'information sur les dangers et les écarts (ie sorte d'ardoise d'oreille) avec un canal local et un canal en anglais en WT par exemple. Si un coureur veut parler à son DS, il le fait à l'entracte (ie il descend à la voiture à ses risques et périls). Les coureurs doivent maintenant se parler physiquement dans une équipe, en étant à côté. Ils reprennent l'habitude d'être décisionnaires et en contrôle dans la course, à l'instanct clef de la décision ils sont seuls sur la route avec les autres cyclistes. C'est l'essence de ce sport, avoir réduit de plus en plus cette dimension psychologique et décisionnelle de ce sport a été une grande erreur.
- Fin des SRM en course, ou plutôt disons qu'ils doivent être nécessairement aveuglés. Le cyclisme ce n'est pas la F1, c'est un sport d'homme, et l'humain il fait sa course sur sa tête et ses sensations. En course c'est à lui de se connaitre, de décider, de ressentir, ça fait partie de la pièce, le personnage atteint d'hubris qui se voit plus fort qu'il ne l'est, ou celui qui au contraire rate son moment pour ne pas avoir osé le saisir. Si les DS et coureurs veulent analyser les données le soir, très bien, mais en course le coureur n'a qu'un compteur de vitesse de visible, le cardio, la puissance, etc, il n'y a pas accès.

2/ replacer l'individu au premier plan devant le collectif.
- le cyclisme sur route est un sport individuel qui se court par équipe. L'équipe a pour but d'atteindre les meilleurs résultats possibles individuels. Le classement par équipe est une aberration à ce titre : Si une équipe met un coureur 1er, un autre 4ème et un dernier 8ème d'un CG, ben tant mieux pour elle, la multiplication des performances individuelles est une récompense en soi. Suppression du classement par équipe.
- réduction de la taille des équipes. Courir une course d'un jour à 8 alors que jusqu'à présent un GT se court à 9 est une aberration. Dans le cyclisme moderne où le mantra est "on a des équipiers, il faut donc s'en servir, donc roulons à tort et à travers", il convient de réduire le nombre d'équipiers pour réapprendre la mesure dans leur usage et réaliser de nouveau qu'ils ont un rôle secondaire dans la pièce : Donc équipes de 6 pour toutes les courses hors GT et de 8 pour les GTs. Selon évolution et choix on pourrait même envisager des équipes de 5/6/7 pour courses d'un jour/étapes/GT dans un deuxième temps. D'aucuns diront "mais ça affaiblira encore plus l'offensive, plus de bordures possibles, plus d'attaques collectives de grande ampleur". C'est faux. Les équipes s'allient souvent en défense déjà, pour être 4 ou 5 à rouler sur une pauvre échappée. Si elles étaient réduites, elles devraient aussi s'allier en attaque pour essayer de faire une bordure ou lancer des pions, tout simplement. que les coureurs et les équipes se parlent, c'est tant mieux.
- salary cap dans la mesure du possible : mesure difficile s'il en est à mettre en oeuvre vue la structure financière du cyclisme pro, mais il faut éviter à tout prix les équipes ultradominatrices. déjà une diminution de la taille des équipes alignées amènera des coureurs à partir vers d'autres équipes moins côtées pour rouler. La licence WT devrait aller de pair avec une transparence sur les salaires et ensuite un salary cap sur l'effectif aligné en course et non sur l'effectif global qui ferait qu'une équipe ne pourrait aligner plus de x% de la masse salariale moyennes des équipes WT sur une course. En somme pour la Sky, Froome et Thomas sur un GT ensemble, ça veut dire à côté Kennaugh, Elissonde, Rowe, Knees and co plutôt que Kwiat et Landa, etc...

3/ Enfin un dernier point sur le matériel. Le cyclisme est un sport où le matériel joue un rôle clef, et dont l'équilibre financier repose en grande partie sur les fournisseurs de matériels, donc on ne peut pas passer à un équipementier collectif pour une égalité totale. En revanche quelques grandes orientations peuvent être données qui permettent tout de même au matériel de jouer son rôle, d'être mis en valeur, tout en lissant un peu son impact :
- Un modèle de vélo pour une course. Je pense que lors des courses par étapes changer les rapports fait partie de ce qu'est le cyclisme, mais en revanche je pense que les composantes elles même doivent rester les mêmes, ça fera tendre vers l'équilibre plutôt que l'optimisation absolue : donc même modèle de cadre pour toute une course. pour un Paris Roubaix on s'en fout, pour un GT, il y a des choix à faire selon le coureur, où il veut performer, etc. pour le CLM on rajoute des manchons sur le vélo de la course tout simplement, si les mecs veulent sortir un vélo de CLM ultra fou il faudra se taper le reste de la course avec, je doute que l'on investisse sur un vélo de CLM dédié uniquement pour le Chrono des herbiers.
- Si la technologie et le matériel font partie de la course cycliste, alors leur impact doit être accepté comme un aspect normal de la course : si un coureur a un problème de matériel, c'est à traiter de la même manière en course qu'un problème physique. Donc rappel aux coureurs que les problèmes de matériel ne justifient pas la neutralistion tacite de la course. Si une équipe ou un coureur font le choix d'un matériel hyperpointu mais qui casse (dérailleur électrique, crevaisons), elles doivent l'assumer et les coureurs sont invités à traiter cela comme un aspect de la course parmi d'autres. Il revient aux coureurs et à leurs équipes de faire des choix de matos et de les assumer en course.

Voilà les grandes lignes de ma philosophie pour le cyclisme sur route. Ce que je propose ne règlerai pas tout loin s'en faut, mais il me semble qu'au moins je présence une vision globale, j'ai une priorité et un objectif fondamental qui est de remettre le coureur au centre de la course, de la lui rendre. Le reste est là pour permettre cela.
#2653544
Comme d'habitude avec véji, c'est toujours argumenté. Mais j'ai bien peur qu'il oublie le levier principal dans son analyse. Comme ça a été partagé sur le topic TDF 2017, je me permet de le remettre ici :
Cannondale : 2eme du Cg + 1étape : 245 000 €

Sunweb + Lotto Jumbo : 6 victoires d'étapes (dont 3 en montagne) + 1 Top 10 du CG + 2 maillots distinctifs (dont le maillot de la montagne) + 1 prix de la super combativité + 11 cols franchit en tête : 250 000 €

C'est peut-être tout simplement cela le problème... Les parcours, on essaye des trucs tous les ans, et finalement ça ne change rien...

En gros, cela veut dire, qu'être second du général rapporte autant que 5 étape + 2 maillot distinctif + Top 10 CG + 11 cols franchis en tête... Je pense franchement qu'il faut pas chercher beaucoup plus loin...

Et si pour dynamiser la montagne, il suffisait d'y augmenter très sensiblement les prix à s'y faire?

Pour rappel, le prix pour celui qui passe en tête d'un col HC est la faramineuse somme de : 800 € :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: (pour comparer, le second sur un sprint intermédiaire à la con, c'est 1 000 €)

Et si la montagne ne faisait aucune différence, tout simplement parce que ça ne paye pas du tout ?
Dernière édition par Coalize le 25 juil. 2017, 13:38, édité 1 fois.
#2653563
Coalize a écrit :
25 juil. 2017, 13:29
Comme d'habitude avec véji, c'est toujours argumenté. Mais j'ai bien peur qu'il oublie le levier principal dans son analyse. Comme ça a été partagé sur le topic TDF 2017, je me permet de le remettre ici :
Cannondale : 2eme du Cg + 1étape : 245 000 €

Sunweb + Lotto Jumbo : 6 victoires d'étapes (dont 3 en montagne) + 1 Top 10 du CG + 2 maillots distinctifs (dont le maillot de la montagne) + 1 prix de la super combativité + 11 cols franchit en tête : 250 000 €

C'est peut-être tout simplement cela le problème... Les parcours, on essaye des trucs tous les ans, et finalement ça ne change rien...

En gros, cela veut dire, qu'être second du général rapporte autant que 5 étape + 2 maillot distinctif + Top 10 CG + 11 cols franchis en tête... Je pense franchement qu'il faut pas chercher beaucoup plus loin...

Et si pour dynamiser la montagne, il suffisait d'y augmenter très sensiblement les prix à s'y faire?

Pour rappel, le prix pour celui qui passe en tête d'un col HC est la faramineuse somme de : 800 € :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: (pour comparer, le second sur un sprint intermédiaire à la con, c'est 1 000 €)

Et si la montagne ne faisait aucune différence, tout simplement parce que ça ne paye pas du tout ?
Tssssssss..........comment voulez-vous que je ne sois pas pessimiste? Rien qu'avec ça, on comprend qu'on n'a pas fini d'en voir du spectacle à la Uran 2017! Impossible que le sponsor et le DS lui disent de courir autrement s'il continue de faire 2eme comme ça.
Franchement, à ce compte-là, ça devient de la mascarade du point de vue strictement sportif. Putain de Kermesse...

Au secours! Et vive les Classiques d'un jour!!
#2653582
Coalize a écrit :
25 juil. 2017, 13:29


Pour rappel, le prix pour celui qui passe en tête d'un col HC est la faramineuse somme de : 800 € :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: :elephant: (pour comparer, le second sur un sprint intermédiaire à la con, c'est 1 000 €)

Et si la montagne ne faisait aucune différence, tout simplement parce que ça ne paye pas du tout ?

Oups j'ignorais complètement cet écart de prix. Des sprint intermédiaires qui ne servent à rien en plus la plupart du temps puisque faits par des échappés qui ne se le disputent même pas....

Ca a déjà été dit mais je suis aussi un chaud partisan de le suppression des bonifications. Surtout avec ce style de cyclisme qui ne favorise déjà pas les écarts les gars peuvent se dire "je vais faire le sprint en haut et empocher 6 secondes, c'est déjà ça". Gagner une étape c'est déjà une belle satisfaction en soi (et un gain substantiel) inutile d'en rajouter.
#2653596
Moi je me pose une question quand je vois les primes distribuées :

Pourquoi l’événement le plus médiatisé/regardé au monde après la coupe du monde de foot et les JO ne distribue que si peu de primes pour les participants ? Peut être que si il y avait plus d'argent il y aurait plus de motivation pour les coureurs.

Pour info les dotations de Roland-Garros pour 2017 s'élèvent à 36 millions d'euros
#2653597
La plupart des parcours é été essayé sans rien changer. Le levier n'est donc pas là.
Sur ce sujet d'ailleurs, je trouve que Gouvenou et Prudhomme ont inové dix fois plus que les Pescheux/Leblanc, alors je ne leur ferait aucun reproches...

Le soucis de ces 6 dernières années, c'est l'équipe SKY et en grande partie, tout est dû à cela.
Oter un coureur est déjà une première solution (je n'ai jamais compris d'ailleurs, ça devait se faire dès 2017??). Sky serait parti cette année avec Knees en moins j'imagine...et bien c'est toujours ça.

Ensuite le salary cap, je suis bien d'accord, ça évitera de se retrouver avec des Landa, Nieve, Kwiat, Poels, Rosa, Intxausti, Konig recrutés les doigts dans le nez ces dernières années.. avec Thomas, Henao, Kennaugh, Rowe, Stannard, boswell, lopez et kyrienka...ça fait moins peur

Deux idées saugrenues :

- obliger les coureurs à participer (et finir) à un minimum de courses Pro Tour avant de s'engager sur le Tour. Au tennis, c'est une obligation, alors pourquoi pas en vélo. Je ne demande pas à Froome de faire Paris-Roubaix, mais au moins Paris-Nice et les classiques ardennaises. Les Sky arrivent presque tous frais sur le Tour, on pourrait peut-être faire en sorte que ce soit moins le cas

- proposer des bonifs en haut de certains cols, et pas 6,4, 2, mais plutôt 20,12,8..
Cette année, on aurait pu suggérer :
- Le Grand-Colombier
- le Port de Balès
- col d'Agnes
- Naves d'Aubrac
- la croix de Fer

dans l'étape de peyragudes, ça aurait au moins obligé de tester froome, qui aurait peut-être révélé ses limites
dans l'étape du grand colombier, ça aurait dynamisé le passage biche/grand colombier
dans l'étape du puy, ça aurait pu mettre le bronx dès le départ

autre intérêt, ça éviterait les inombrables échappés qui finissent avec vingt minutes d'avance lors du tour 2016/
#2653599
Vous avez raison de souligner l'aspect financier, et il serait utile que les organisateurs rebattent un peu les cartes financières pour mieux payer le comportement offensif en course. Mais bon après il est normal que faire 2 au CG du TDF rapporte une belle prime tout de même, après tout on court 3 semaines pour ce CG là !
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