Je découvre tout juste ce sujet
Herrera c'est le début de ma passion pour le vélo. J'étais tout jeune encore, personne chez moi n'achetais l'équipe et internet n'existait pas alors c'est avant tout par le prisme du tour à la TV que j'ai aimé Lucho (et les Colombiens de manière générale).
J'ai des tas de souvenirs, peut être un peu recomposés mais peu importe, de l'époque.
Le premier c'est l'étape de Guzet-Neige 1984. A un moment dans la dernière ascension Lucho est parti et ça a été étourdissant. Il n'a pu rattraper Millar (super grimpeur de l'époque) mais quand même, quelle attaque! Je me souviens encore de ma lecture du journal régional du lendemain qui évoquait la naissance d'un super grimpeur en se demandant aussi s'il serait capable de faire des numéros sur plusieurs cols comme Gaul ou Bahamontes.
Après Guzet il y a eu un CLM en côte à la Ruchère. Fignon a gagné je crois mais Lucho avait encore fait des merveilles en étant deuxième et en établissant le meilleur temps de la partie ascendante du chrono.
Et puis il y a eu l'Alpe avec cette première victoire, maillot national sur le dos (ils étaient amateurs encore cette année là). J'étais aux anges. En plus le lendemain il y avait une autre grosse étape de montagne, avec le Galibier retransmis pour la première fois par une télé...Malheureusement Lucho, si brillant la veille, a eu de gros soucis sur cette étape, incapable de suivre les meilleurs il a terminé très loin.
1985 retour de mes colombiens avec un autre espoir, Fabio parra et un maillot cafe de colombia sur le dos. Herrera cette année là a été épatant. Pas en clm où je crois qu'il s'est bien planté mais en plaine il a profité des largesses des autres leader pour se glisser dans plusieurs échappées dans des étapes un peu vallonnée, en Normandie je crois puis à Nancy. Mais c'est bien entendu sa chevauché avec Hinault dans l'étape de Morzine-Avoriaz qui allait marquer les esprits. Chevauché terminée par une victoire du Colombien, le blaireau n'ayant de toute façon pas disputé le sprint (il aurait été battu alors ça change rien
). Le lendemain rebelote avec Parra cette fois dans la montée finale de?
Ensuite départ en vacances, je n'ai pas vu Lucho tomber vers Saint Etienne, disputer la victoire à Delgado à Luz Ardiden mais j'ai gardé religieusement pendant des années le Miroir du cyclisme qui narrait tous les épisodes de la course et je me souviens des photos (et de celle de l'Aubisque avec Hinault luttant pour ne pas perdre trop de temps).
L'année suivante devait être la consécration. Félix Lévithan avait tracé le tour le plus montagneux depuis très longtemps. En plus on n'est pas parti en vacances ce qui me réjouissait, j'allais pouvoir suivre tout le tour à la TV. Las les Colombiens (dirigés par Geminiani cette année là je crois) ont pris un énorme éclat dans le clm par équipe, reperdu beaucoup de temps dans le clm plat (du genre 80 bornes) mais surtout Lucho après une traversée des Pyrénées couci couça (piégé par Hinault vers Pau, pas aérien vers Superbagnères) allait complètement s'effondrer dans l'étape qui devait le couronner par les cols de Vars, Izoard pour finir par le Granon. Dans mes souvenirs (radio) il a fait une belle ascension de Vars puis ensuite la catastrophe est arrivée. Handicapée par une bronchite (?) Lucho s'est effondrée et a rallié l'arrivée très loin. On ne le verra plus aux avant poste sur ce tour (mais il y avait Samy Cabrera!). Me souviens pas du tout par contre de ce qui est arrivé à Parra cette année là.
J'arrête là,après il y a 1987, la magnifique échappée avec Jeff vers Pau, l'arrivée sur les talons de Lauritzen dans le brouillard de Luz ardiden, La deuxième place (snif) deririère un Bernard supersonique sur le Ventoux, Une magnifique montée de l'alpe d'huez mais pas de victoire,. Après c'était un peu moins bien et... j'étais en vacances.
87 c'était aussi la Vuelta devant Fignon avec l'anxiété tous les matins en ouvrant le journal pour voir s'il était toujours en tête (c'est à ce moment que j'ai su qu'il y avait une sorte d'alpe d'huez espagnol qui s'appelait Lagos de convadogas comme je connaitrais un peu plus tard les tre cime de lavaredo en Italie toujours grâce à Lucho).
Ensuite il y a eu le Dauphiné 88 avec la montée du Granier (je crois) où il a fait un festival (suivi à la radio).
Après il y a aussi eu des "gros" qui ont commencé à grimper comme mon Lucho. On sait pourquoi.
Je ne sais pas si quelqu'un a eu le courage de lire jusqu'au bout, j'ai écrit ça d'un jet, je ne me suis pas relu alors si vous avez eu le courage d'aller jusqu'au bout bravo.
)
je me reconnais entoi, c'est dingue 
, c'est limite s'ils dépensent pas plus de calories que les coureurs.
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