- 09 juil. 2017, 19:38
#2636977
Ça fait 4h30 que j'ai passé la ligne de la Fausto Coppi, à Cunéo (Piémont).
Mon top 5 des choses que j'ai appréciées :
1. Les bénévoles. Oui, bon, comme dans toutes les cyclos, d'accord. Sauf que là, ils sont super nombreux et postés seuls à des endroits insensés toute la journée : un papy devant une cabane de berger à 2500m, sous la pluie fine, juste pour prévenir d'un virage serré. Des centaines d'exemples comme ça. J'ai eu envie de m'arrêter et de tous aller les serrer dans mes bras. Mes héros du jour. (et les ravitos sont au top aussi)
2. Le public. Un peu comme à l'Ardéchoise, on sent que c'est la fête dans ces petits villages où rien d'autre ne se passe le reste de l'année. Plein d'encouragements, ça fait chaud au coeur. A contrario, je n'ai pas vu un même engouement partout ailleurs (Vercors, Bourgogne, Alsace...), donc c'est à signaler.
3. Le col de la Fauniera, mythique. 22 km dont les 15 derniers à 9,5 % avec des km entiers à 11 ou 12 %. A la fois c'est magnifique et en même temps une torture pour les muscles. Je me demande si j'ai déjà grimpé un col aussi dur, franchement. Et plus on monte, plus le revêtement est pourri. Les vues au sommet sont top.
4. Le lieu de départ et d'arrivée, la grande place de Cunéo, est impressionnant. Beau architecturalement, bien animé (j'ai vu Vanotti sur le podium à 3 mètres de moi), tout est millimétré et facile à trouver (pas comme à l'Ardéchoise où le village exposants est un mini labyrinthe).
5. Le rapport qualité prix. Inscrit le 2 janvier, j'ai payé 45 euros + 5 pour la puce. Pour ceux qui aiment ça, la dotation est gigantesque : j'ai tout étalé sur mon lit hier soir, il y au moins 15 articles. Dont le maillot (lire ci-dessous), mais aussi des pâtes, des cookies, de l'arnica, des fruits secs... Après, perso, j'y vois une grosse part de gâchis, avec plein d'emballages et de produits qui ne seront pas utilisés, donc jetés direct.
Et mon top 5 de ce que je n'ai pas trop aimé :
1. La pluie. Pas de chance. Mais elle est tombée dès 7h30 (départ donné à 7h), m'a pourri deux descentes de col, a envoyé des mecs au tapis. J'ai super mal aux doigts parce que, déjà sue le sec, les descentes sont super tortueuses, pleins de pièges et le bitume laisse à désirer. Je vous laisse imaginer avec la flotte et les patins qui répondent mal.
2. Le maillot. Il est joli. Il change tous les ans et le graphisme est réussi (pas comme à... hum, hum) : cette fois, c'était dominante violet/rose. Mais il est obligatoire de la porter. Je trouve ça dommage. J'adore les pelotons multicolores, c'est plus facile de retrouver des gens, de suivre quelqu'un, etc.
3. Des traversées de village qui m'ont offert quelques sueurs froides avec : des pavés, des bottes de foin, des vire-vire, etc. Par moments, j'avais juste envie de me retrouver sur une route bien large, bien plate. Voire même une autoroute.
4. Le grand parcours est interdit aux plus de 65 ans, à cause d'un mort l'an dernier, ai-je entendu. Je trouve ça bête. Vu tous les dangers (de la route, de la pluie) et les gens mal préparés, même U65, le risque demeure de voir un mort. Grand parcours de 177 km pour 4100 mD+. C'est moins que mes trois dernières cyclos mais les pourcentages sont largement plus difficiles et les montées très irrégulières
5. Ce sera mon point final. Les architectes ou responsables de BTP italiens doivent être de grosses feignasses : ils font au plus court parfois, résultat on passe de 5 à 13 % puis 2 puis 12 puis 7. Mes jambes pleurent.
Mon top 5 des choses que j'ai appréciées :
1. Les bénévoles. Oui, bon, comme dans toutes les cyclos, d'accord. Sauf que là, ils sont super nombreux et postés seuls à des endroits insensés toute la journée : un papy devant une cabane de berger à 2500m, sous la pluie fine, juste pour prévenir d'un virage serré. Des centaines d'exemples comme ça. J'ai eu envie de m'arrêter et de tous aller les serrer dans mes bras. Mes héros du jour. (et les ravitos sont au top aussi)
2. Le public. Un peu comme à l'Ardéchoise, on sent que c'est la fête dans ces petits villages où rien d'autre ne se passe le reste de l'année. Plein d'encouragements, ça fait chaud au coeur. A contrario, je n'ai pas vu un même engouement partout ailleurs (Vercors, Bourgogne, Alsace...), donc c'est à signaler.
3. Le col de la Fauniera, mythique. 22 km dont les 15 derniers à 9,5 % avec des km entiers à 11 ou 12 %. A la fois c'est magnifique et en même temps une torture pour les muscles. Je me demande si j'ai déjà grimpé un col aussi dur, franchement. Et plus on monte, plus le revêtement est pourri. Les vues au sommet sont top.
4. Le lieu de départ et d'arrivée, la grande place de Cunéo, est impressionnant. Beau architecturalement, bien animé (j'ai vu Vanotti sur le podium à 3 mètres de moi), tout est millimétré et facile à trouver (pas comme à l'Ardéchoise où le village exposants est un mini labyrinthe).
5. Le rapport qualité prix. Inscrit le 2 janvier, j'ai payé 45 euros + 5 pour la puce. Pour ceux qui aiment ça, la dotation est gigantesque : j'ai tout étalé sur mon lit hier soir, il y au moins 15 articles. Dont le maillot (lire ci-dessous), mais aussi des pâtes, des cookies, de l'arnica, des fruits secs... Après, perso, j'y vois une grosse part de gâchis, avec plein d'emballages et de produits qui ne seront pas utilisés, donc jetés direct.
Et mon top 5 de ce que je n'ai pas trop aimé :
1. La pluie. Pas de chance. Mais elle est tombée dès 7h30 (départ donné à 7h), m'a pourri deux descentes de col, a envoyé des mecs au tapis. J'ai super mal aux doigts parce que, déjà sue le sec, les descentes sont super tortueuses, pleins de pièges et le bitume laisse à désirer. Je vous laisse imaginer avec la flotte et les patins qui répondent mal.
2. Le maillot. Il est joli. Il change tous les ans et le graphisme est réussi (pas comme à... hum, hum) : cette fois, c'était dominante violet/rose. Mais il est obligatoire de la porter. Je trouve ça dommage. J'adore les pelotons multicolores, c'est plus facile de retrouver des gens, de suivre quelqu'un, etc.
3. Des traversées de village qui m'ont offert quelques sueurs froides avec : des pavés, des bottes de foin, des vire-vire, etc. Par moments, j'avais juste envie de me retrouver sur une route bien large, bien plate. Voire même une autoroute.
4. Le grand parcours est interdit aux plus de 65 ans, à cause d'un mort l'an dernier, ai-je entendu. Je trouve ça bête. Vu tous les dangers (de la route, de la pluie) et les gens mal préparés, même U65, le risque demeure de voir un mort. Grand parcours de 177 km pour 4100 mD+. C'est moins que mes trois dernières cyclos mais les pourcentages sont largement plus difficiles et les montées très irrégulières
5. Ce sera mon point final. Les architectes ou responsables de BTP italiens doivent être de grosses feignasses : ils font au plus court parfois, résultat on passe de 5 à 13 % puis 2 puis 12 puis 7. Mes jambes pleurent.