Par allezlasse - 25 mai 2017, 18:51
- 25 mai 2017, 18:51
#2603781
Le Giro poursuit sa riche dernière semaine et sa traversée des Dolomites en se rendant tout au sud du massif, à Piancavallo, station de sports d'hiver assez basse (1.290 mètres) - il faut dire que la mer est en fait toute proche. Pas hyper bien dessinée, avouons-le, cette 19e étape devrait essentiellement se résumer à son ascension finale, car les difficultés empruntées avant sont à la fois moyennes et éloignées du but : le passo Monte Croce Comelico (7,9 km à 4,3% de moyenne) est court et placé d'entrée, la Sella Chianzutan est bien plus dure (11,8 km à 6,1%, des pentes jusqu'à 11%) mais son sommet est planté à plus de 80 bornes de l'arrivée … et le reste ? De la descente, puis de la plaine, essentiellement, jusqu'à Aviano, pied de l'ascension finale. Sur le papier, celle-ci est longue de 15,4 km, pour une pente moyenne de 7,3%. C'est un leurre : les huit premières bornes sont en fait à plus de 9% de moyenne, avec même des pentes jusqu'à 14%. C'est ensuite que la pente s'adoucit, autour des 6-7%, avant que la route ne redevienne carrément plate sur les 2.000 derniers mètres. Un profil à la difficulté dégressive, donc, qui va obliger les coureurs à prendre des risques tôt dans l'ascension pour espérer créer des écarts. A 48 heures de l'arrivée à Milan, certains n'auront plus le choix.
Départ à midi. Arrivée prévue vers 17h15.
La carte de l'étape
Les profils de Chianzutan et de Piancavallo et la carte des derniers kilomètres
Vendredi 26 mai, 19e étape : San Candido - Piancavallo (191 km)
Le Giro poursuit sa riche dernière semaine et sa traversée des Dolomites en se rendant tout au sud du massif, à Piancavallo, station de sports d'hiver assez basse (1.290 mètres) - il faut dire que la mer est en fait toute proche. Pas hyper bien dessinée, avouons-le, cette 19e étape devrait essentiellement se résumer à son ascension finale, car les difficultés empruntées avant sont à la fois moyennes et éloignées du but : le passo Monte Croce Comelico (7,9 km à 4,3% de moyenne) est court et placé d'entrée, la Sella Chianzutan est bien plus dure (11,8 km à 6,1%, des pentes jusqu'à 11%) mais son sommet est planté à plus de 80 bornes de l'arrivée … et le reste ? De la descente, puis de la plaine, essentiellement, jusqu'à Aviano, pied de l'ascension finale. Sur le papier, celle-ci est longue de 15,4 km, pour une pente moyenne de 7,3%. C'est un leurre : les huit premières bornes sont en fait à plus de 9% de moyenne, avec même des pentes jusqu'à 14%. C'est ensuite que la pente s'adoucit, autour des 6-7%, avant que la route ne redevienne carrément plate sur les 2.000 derniers mètres. Un profil à la difficulté dégressive, donc, qui va obliger les coureurs à prendre des risques tôt dans l'ascension pour espérer créer des écarts. A 48 heures de l'arrivée à Milan, certains n'auront plus le choix.
Départ à midi. Arrivée prévue vers 17h15.
La carte de l'étape
Les profils de Chianzutan et de Piancavallo et la carte des derniers kilomètres