Leknessund est seulement E1, je pense que ça commence à fatiguer dur pour lui après une grosse saisonAlbatorConterdo a écrit : ↑27 août 2018, 10:27Pogacar a donné quelques gages de solidité quand même.
Et Arensman est un futur monstre.
Mais je ne suis pas sûr qu'ils aient eu à affronter une si grosse concurrence que ça, finalement, et contrairement à ce que la SL laissaient supposer.
Par exemple, quelqu'un a vu Leknessund sur cette course ?
Même si on pouvait espérer mieux des Colombiens, le staff a quand-même pris de sérieux risques. Départ de Bogota le mardi 14 août pour 5 coureurs, arrivée Paris le 15, transfert vers l'Ouest, un seul entraînement avant le début de l'épreuve le venddredi ... Prendre Nacho Montoya après sa 1ère saison européenne très terne, c'était aussi un pari risqué. Tout miser sur Sosa c'était peut-être logique mais il n'a pas fait semblant pour gagner le Tour du Burgos qui s'achevait le 11. Pas trop étonnant qu'il lui ait manqué un peu de jus sur des pentes aux % qui ne lui conviennent pas vraiment. Ce ne sont pas des excuses mais on était assez loin d'une Sky U23 ... Munoz et Osorio ont été bons mais pas hyper réguliers sur le Giro. En plus avec l'étiquette de favori Sosa et ses équipiers se sont certainement mis une pression qu'il n'ont pas su gérer ... comme assez souvent pour les U23 colombiens sur le Tour de l'Avenir (Quintana (mais sur chute en 2011), Chamorro, Sebastian Henao et même le Bernal 2016). Il n'y a que Bernal qui a gagné avec l'étiquette de favori l'an dernier avec l'expérience de l'année précédente (Chaves et MAL n'étaient pas des vainqueurs évidents).biquet a écrit : ↑27 août 2018, 17:23Faut dire aussi que le tracé était particulier. 6 jours de plaine avec un chrono par équipes (dans lequel les colombiens, annoncés ultra-dominateurs et comparés hâtivement à la Sky, ont explosé), puis 4 journées montagneuses très bizarres: une micro-étape de 35 bornes, 2 étapes très courtes derrière et une dernière amputée de l'Iseran ou ça a roulé à fond les ballons jusqu'au pied du col de Chaussy. Et en dehors de ce dernier, pas vraiment de col présentant de forts pourcentages.
Bon, Pogacar est peut-être, avec Bernal, le crack de cette génération 97-98, et Sosa sera peut-être limité dans ses ambitions par son gabarit de moustique. Pour les autres, je ne connais pas les coureurs donc je vais pas me risquer à émettre la moindre opinion. Mais c'est vrai que le résultat du gamin de 18 ans est très impressionnant.
Ma question est : pourquoi y a-t-il une voiture […]