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Par chargain55
#2849666
3300 bornes de balade m'attendent à partir de vendredi prochain. Je pars faire le Tour de France à J-1 avec une vingtaine de filles et quelques mecs. A ma place, quel est "le" truc que vous n'oublieriez pas de glisser dans votre valise ? Sachant que j'oublie toujours un essentiel (par exemple, je suis déjà parti grimper l'Alpe d'Huez en omettant de prendre ma paire de pompes).








Et oui, je suis super excité à dix jours du Grand départ !

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Par Nopik
#2849672
:super:

Une bouteille d'eau :green: (ou un bidon)
Des tongs/claquettes/sandales pour s’aérer les pieds après le vélo ? Et des habits amples. Et un caleçon.
Le chargeur du téléphone.
Ton doudou.

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Par chargain55
#2849721
El_Pistolero_07 a écrit :
27 juin 2018, 22:52
Déjà, beau défi ! Tu vas mettre ça sur Strava j'espère ?

Sinon, prend des chambres à air, des rustines, ta carte de crédit, ta carte d'identité, de la crème de cuissard (ou graisse à traire), de la crème solaire, une batterie externe pour ton portable.
Non, je ne pense pas enregistrer mes sorties sur Strava. La plupart des filles qui rouleront avec moi le feront avec leur Garmin. Je garderai ma batterie de téléphone pour les photos et les communications à gérer. Même pas sûr que la batterie tienne un enregistrement de sortie de 10h.
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Par On3
#2849743
Des pastilles anti-crampes, et de la crème massage "décontraction". :jap:
#2849770
Oui si c'est en totale autonomie il ne faut pas hésiter à prendre 1 pneu de rechange, 2 chambres à air, et il y a des petites pièces qui ne prennent pas de place et qui peuvent sauver en cas de pépins (je pense à une patte de dérailleur, patins de freins par exemple) !

Très beau projet en tout cas, vous allez pouvoir vivre la course en avant première :super:

Pour gérer les soirées et éviter de prendre froid avec les courants d'air (l'été ça peut arriver vu qu'on est moins vigilant : cache-col, bonnet fin, un coupe-vent, t-shirt, jean et des chaussures en toiles. Les claquettes j'avais essayé quand tu es cramé de ta journée, c'est la galère pour marcher, les chaussures en toiles sont pliables et permettent de marcher de façon plus sécurisée ...

Après ça dépend du volume de ton/tes sacs tout ça j'en avais rapidement parler sur mon topic si ça peut te donner une idée (le lien en signature, 1er post de la 2ème page :study: )
Dernière édition par Le sucre sportif le 28 juin 2018, 18:29, édité 1 fois.
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Par chargain55
#2850022
On3 a écrit :
28 juin 2018, 09:01
Des pastilles anti-crampes, et de la crème massage "décontraction". :jap:
Pastilles anti-crampes ?
J'utilise de l'arnica et du cuprum en pastilles d'homéopathie, pour ça. Mais peut-être tes "produits" sont-ils plus efficaces ? On en trouve où, en pharmacie, magasin de sport ?
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Par On3
#2850024
chargain55 a écrit :
28 juin 2018, 18:27
On3 a écrit :
28 juin 2018, 09:01
Des pastilles anti-crampes, et de la crème massage "décontraction". :jap:
Pastilles anti-crampes ?
J'utilise de l'arnica et du cuprum en pastilles d'homéopathie, pour ça. Mais peut-être tes "produits" sont-ils plus efficaces ? On en trouve où, en pharmacie, magasin de sport ?
J'ai du Sporténine, ça marche pas forcément sur tout le monde. Très efficace pour moi, par contre j'ai remarqué que ça avait tendance à amplifier le problème après la première prise.
Donc soit tu as de quoi en consommer un par heure, soit tu t'assures qu'il te reste 1h ou moins de route. :)
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Par chargain55
#2850028
gradouble a écrit :
28 juin 2018, 09:16
Plusieurs bons cuissards, au moins 3 je dirais.
Et niveau mécano, vous êtes assistés? Sinon il y a un petit paquet de trucs à prendre aussi.
On aura pour la première moitié du Tour un mécano de métier au volant de notre véhicule suiveur, donc plutôt rassuré. En revanche, pour les Alpes et les Pyrénées, il faudra qu'on se débrouille plus ou moins seuls.

Pour le nombre de cuissards à prendre, je pensais à deux (parce que lessives, risque de chutes et donc trous potentiels), mais une de mes coéquipières compte en embarquer 4, et toi tu me conseilles 3. Alors,ça me met le doute...
#2850055
chargain55 a écrit :
28 juin 2018, 18:42
gradouble a écrit :
28 juin 2018, 09:16
Plusieurs bons cuissards, au moins 3 je dirais.
Et niveau mécano, vous êtes assistés? Sinon il y a un petit paquet de trucs à prendre aussi.
On aura pour la première moitié du Tour un mécano de métier au volant de notre véhicule suiveur, donc plutôt rassuré. En revanche, pour les Alpes et les Pyrénées, il faudra qu'on se débrouille plus ou moins seuls.

Pour le nombre de cuissards à prendre, je pensais à deux (parce que lessives, risque de chutes et donc trous potentiels), mais une de mes coéquipières compte en embarquer 4, et toi tu me conseilles 3. Alors,ça me met le doute...
Amha ça dépend de ta sensibilité personnelle (si tu transpire beaucoup) et si tu peux souvent passer un coup de savon le soir en arrivant, par exemple à l'hôtel. Il te reste la nuit pour faire sécher ton cuissard. Avoir un second cuissard ça te permet de faire un roulement. Perso j'arrivais à m'en sortir avec un seul en nettoyant toutes les 2 soirées mon cuissard. Mais ça implique avoir des fringues de ville pendant tu fais ta lessive (et surtout avoir le temps de le faire et la place de faire sécher ton cuissard) :green:
Par GracchusBabeuf
#2850325
Ca fait rêver d'avoir le courage de faire ca.
Félicitation :super: :super: :super: :super: :super: :super: :super: :super: :super: :super:

Pas d'expérience des rando sur autant de jour, donc un seul conseil une bonne trousse à pharmacie (avec un stock de pommade pour les rougeurs et inflamation, et un bon tube de crème solaire
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Par chargain55
#2884047
Mon Tour (à J-1 par rapport aux pros) est terminé depuis un peu plus d'une semaine. C'était certainement la plus belle aventure collective que j'ai eue la chance de vivre jusque-là.

Plutôt que d'écrire un pavé (parce que chaque journée a été créatrice de centaine de souvenirs), je vais noircir cette page de quelques pensées, en vrac.

Le 1er jour, je discute avec une fille qui entame déjà son 3e Tour. Elle me dit "J'espère que cette année enfin je connaîtrai une étape sans avoir mal quelque part". Ce n'était pas pour ce jour-là, puisqu'elle souffrait de ce qu'en tant qu'homme je ne vivrais jamais. Mais arrivés dans les Pyrénées, je lui ai reposé la question. Et oui, elle a passé des étapes sans avoir de tendinite, de coup de chaud, d'inconfort à la selle, sans pieds qui chauffent... Deux jours plus tard, elle a quand même fait un mini-malaise en haut d'un col.
Moi-même, j'ai eu une semaine de douleurs cervicales et les épaules contractées à cause d'un gros coup de stress d'avant départ ; puis le gros orteil d'un pied devenu comme une boule de billard ; des coups de soleil sur les bras qui m'ont forcé à porter des manchettes dans l'étape de 230 bornes ; des maux d'estomac la dernière semaine ; les lèvres et le bout de la langue brûlées les derniers jours à cause d'un excès d'aliments salés je pense.
Le Tour, c'est soumettre à son corps à une expérience inédite, payer cash des petites erreurs anodines et les traîner plusieurs jours. Et même encore après (j'ai toujours l'orteil gonflé !)

A la fin du Tour, lors d'une étape plate, je plaisante avec une des filles les plus expérimentées du groupe. "L'autre jour, dans le pic de Nore, je me suis fait lâcher par une gamine de 13 ans [elle montait vraiment super vite, hein]. Et là, je me suis fait doubler deux fois par un bébé [dans un porte-bagage sur le vélo de sa maman, championne locale de cyclo-cross !]." Elle me répond : "Pendant le Tour, il faut mettre son ego de côté. Moi, j'ai dû me mettre deux fois en position de levrette pour que la kiné mette du tapping, et un million de personnes ont vu mes fesses (sic) [parce que pauses pipi sauvages très fréquentes].
La pudeur aussi, on la met de côté. Les filles surtout, contraintes de se soulager sur des parkings, entre deux voitures (avec parfois la surprise de voir la tête du conducteur surgir), dans des champs. Moi, j'ai fait 3 km de montée du Portet d'Aspet à fond avec mon papier toilette dans la poche arrière du maillot pour enfin trouver un petit coin sauvage. Après quoi je suis reparti couvert de ces petites boules collantes partout sur mes chaussettes et mes manchons.

Allez, trois souvenirs magiques :
- la haie d'honneur sur 100m à l'arrivée à La Rosière, totalement inattendue. J'aurais aimé vivre ce moment au ralenti pour regarder tous ces visages plein de bienveillance, remercier chacune des personnes venues nous applaudir. Une petite arche gonflée, un speaker, des sons de cloches... J'ai eu des frissons.
- les 50 derniers km de l'étape de Mende sous la pluie battante et même un épisode de grêlons qui nous a forcé à nous réfugier contre un camping-car. La température tombée de 30 à10 degrés en quelques kilomètres. Le peloton a explosé avec l'arrivée de la pluie, chacun(e) a tenté de survivre à sa façon. Et je dois dire que j'ai tellement pris de plaisir, bien équipé (top le k-way Rapha !), je me suis pris pour un Wellens dans le final d'une classique automnale. En prime, la montée Jalabert à bloc avec un pneu arrière quasi à plat, où je suis arrivé le premier et où j'ai pu encourager mes amies. Au passage, on a pris la pluie seulement deux fois en 3 semaines : une chance incroyable !
-le plus beau : la percée du soleil couchant, éphémère, en haut du Soulor noyé dans le brouillard (les remontées maritimes, phénomène classique dans ce coin-là, m'a-t-on expliqué). Il était plus de 19h. Les Basques prenaient l'apéro au bord de la route, réunis par petits groupes. Et en haut de l'Aubisque, une pena qui chantait "Aux Champs Elysées". Un clin d'oeil à la fin proche de l'épopée. Juste après, je me suis offert une descente de l'Aubisque à bloc avec les feux du fourgon suiveur qui me poussaient à accélérer. Et à l'arrivée, ambiance de marché/fête foraine à Laruns dans la tiédeur de la nuit naissante. Inoubliable.

Bon, j'ai quand même écrit un petit pavé. Désolé. Mais ce sera avec plaisir que je répondrai à vos éventuelles questions maintenant.
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Par Le sucre sportif
#2884058
Félicitations Chargain et merci de nous faire partager ton périple !

Quand tu dis "je me fais battre par une gamine de 13 ans" ou par une maman et son bébé, c'était des personnes qui participait ponctuellement à une étape ? Dans ce cas vous n'étiez clairement pas dans le même effort !

En tout cas ça à l'air super à faire, avec l'entraide du groupe, ou tu as du recevoir de bons conseils de la part des plus expérimentés; et les encouragements des passionnés sur le bord de la route ! C'est clair que le tdf est hyper exigeant, vous avez du passer par des cols horribles, la récupération devait être très difficile le lendemain :rip:

Encore bravo en tout cas :applaud:

Question, vous faisiez comment pour les transferts entre chaque étape ? Et pour les jours de repos ?
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Par chargain55
#2884128
Le sucre sportif a écrit :
06 août 2018, 21:55

Quand tu dis "je me fais battre par une gamine de 13 ans" ou par une maman et son bébé, c'était des personnes qui participait ponctuellement à une étape ? Dans ce cas vous n'étiez clairement pas dans le même effort !
Ah oui, bien sûr, j'ai oublié de le noter : chaque jour, nous partions à 18 minimum + des cyclos venus pour la journée, ou juste pour quelques kilomètres.
La gamine de 13 ans était la cousine d'une des filles faisant le Tour ; elle nous a rejoint juste pour la montée du Pic de Nore. Et la maman avec son bébé a fait les 45 derniers km d'une étape "plate".
En moyenne, nous formions un peloton de 30-40 cyclistes. Au maximum 200 à Paris, 150 en Bretagne. Ca fait partie du charme de cette aventure. Rencontrer des quantité de gens différents chaque jour.
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Par chargain55
#2884129
Le sucre sportif a écrit :
06 août 2018, 21:55

Question, vous faisiez comment pour les transferts entre chaque étape ? Et pour les jours de repos ?
Pour les transferts, tout simplement, nous avions un fourgon de 7 places qui nous suivait lors des étapes, et dans lequel nous rangions les vélos après l'étape. Il nous restait de 15 minutes à 2h de route à faire le soir pour rentrer à l'hébergement, souvent une maison louée, sinon un hôtel et même une fois un gîte de montagne.

Les deux journées de repos ont été très différentes : lors de la première, nous avons roulé de Roubaix jusqu'aux Alpes (c'est moi qui conduisais, et j'ai fini épuisé) de 8h à 17h. Sommes arrivés à Chambéry pour voir la deuxième mi-temps de la finale de la Coupe du monde dans un bar. Lors de la seconde journée de repos à Carcassonne, nous en avons profité pour emmener à la gare deux filles qui nous avaient accompagné juste pour les Alpes, et surtout nous sommes restés pour voir l'arrivée. A la clé, rencontres avec Thevenet et Alaphilippe juste derrière la ligne. Julian a pris 20 minutes pour signer des autographes et faire des photos : le mec a tout compris, il se met le public dans la poche.
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Par On3
#2884144
Quelle expérience ! Quand tu vois les points négatifs, ça te donne pas vraiment envie de tenter l'aventure par contre. :elephant:

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