- 14 sept. 2017, 18:32
#2688100
Samedi 13 mai (J-2): Mon vélo et mes bagages
Le grand départ approche et je finis de faire mes valises. J'ai un sac de randonnée de 40 litres ergonomique dans lequel je place des vêtements chauds pour tenir les froides nuits qui m'attendent : chaussures en toile (plus facilement pliable), jean, veste polaire et les accessoires pour faire du vélo quelle que soient les conditions (coupe vent fluo, jambières, maillots thermiques) mais je ne prend pas de second cuissard (première grosse erreur) . L'ensemble, en comptant la couverture de survie en alu et la serviette pour la toilette prend le gros du sac. J'ai deux longues poches latérales. La première est mon "atelier" de réparation (deux pneus de 25", deux chambres à air, pompe à vélo, de quoi graisser le vélo et surtout les loupiotes avant et arrière pour rouler de nuit). En fait, je n'éclairerai pas grand chose, il m'aurait fallu des LED plutôt que mon éclairage premier prix trouvé dans un magasin de sport ... :boulet:
La deuxième poche, c'est pour la pharmacie/toilette (antibiotique et pansements en cas de chute, savon de marseille dans un gant, dentifrice, brosse à dent, crême solaire ... et c'est tout, j'ai très peu de place donc je prend le strict nécessaire).
La poche sur le dessus du sac me sert de garde-manger. Mon expérience de l'an passé m'a fait découvrir qu'il faut manger continuellement quand on est sur le vélo, le repas du midi étant difficile à digérer en cas de canicule, il me faut donc des réserves pour être tranquille. Mais la capacité du garde-manger se limite à une trentaine de barres de céréales. De quoi tenir environ 3 jours. Enfin, j'ai deux poches sur ma ceinture où je mets le plus important : le parcours à effectuer écrit dans une fiche bristol (liste des villes du parcours), le portable pour prendre les photos qui me serviront pour donner des nouvelles à mon entourage, et les clés de mon cadenas que j'attache à l'arrière du sac. La deuxième petite poche me permet de placer 4 barres de céréales.
Autre point important, l'eau. Je pars avec seulement deux gourdes d'une capacité totale de 1,250l. C'est trop peu. La récupération au fil des jours passe par une bonne hydratation et je dépasse facilement les 10 litres d'eau bus par jour. C'est le point critique, il me faudra remplir mes gourdes et me réhydrater fréquemment, ce qui m'obligera à m'arrêter trop souvent à mon goût.
L'ensemble du paquetage fait 8 kilos.
Je récupère mon vélo et à ma grande surprise, il n'est pas entièrement réparé. Je suis furieux. Les câbles de dérailleur et de freins sont neufs tout comme les pignons et les plateaux mais les dérailleurs et la chaîne sont usés. J'espère que ça tiendra la distance...
Dans l'optique des pavés de Roubaix et de ne pas trop crever dans les pistes cyclables et les routes endommagées, j'ai pris des pneus 23" en Kevlar. J'ai pris des pneus haut de gamme, qui sont censés tenir 5000 kms. Avec les deux pneus 25" de rechange, qui sont plus robuste, ça devrait le faire.
Mon vélo est un vélo cadre alu avec fourche carbone, un Sunn Falcon. Il a maintenant dix ans mais je le connais par cœur, je me sens à l'aise dessus bien que ce ne soit pas une flèche, le cadre est très résistant. Mon premier entraîneur m'avait chambré en disant que ce n'était pas un vélo fait pour la course, mais un vélo de cyclotouriste, c'est le moment de le prouver J'ai un triple plateau qui me permet d'être à l'aise en toute circonstance : 53, 39 et 28 (pas sûr pour le plus petit) et à l'arrière une cassette 8 vitesses (26 à 11 je crois). Je ferais l'essentiel de mon trajet en moulinant sur le 39-26, descendant les dents progressivement avec l'usure des pignons ...
Enfin, je galère à fixer sous la selle de mon vélo une tente une place. Je n'aime pas trop avoir ce poids mort à l'arrière du vélo il falloir m'en accommoder. La tente fait 5kgs.
Y'a plus qu'à rouler maintenant !
Le halage de Saint-Paul, en bord de Seine. Dernières vérifs' avant de partir !
Le grand départ approche et je finis de faire mes valises. J'ai un sac de randonnée de 40 litres ergonomique dans lequel je place des vêtements chauds pour tenir les froides nuits qui m'attendent : chaussures en toile (plus facilement pliable), jean, veste polaire et les accessoires pour faire du vélo quelle que soient les conditions (coupe vent fluo, jambières, maillots thermiques) mais je ne prend pas de second cuissard (première grosse erreur) . L'ensemble, en comptant la couverture de survie en alu et la serviette pour la toilette prend le gros du sac. J'ai deux longues poches latérales. La première est mon "atelier" de réparation (deux pneus de 25", deux chambres à air, pompe à vélo, de quoi graisser le vélo et surtout les loupiotes avant et arrière pour rouler de nuit). En fait, je n'éclairerai pas grand chose, il m'aurait fallu des LED plutôt que mon éclairage premier prix trouvé dans un magasin de sport ... :boulet:
La deuxième poche, c'est pour la pharmacie/toilette (antibiotique et pansements en cas de chute, savon de marseille dans un gant, dentifrice, brosse à dent, crême solaire ... et c'est tout, j'ai très peu de place donc je prend le strict nécessaire).
La poche sur le dessus du sac me sert de garde-manger. Mon expérience de l'an passé m'a fait découvrir qu'il faut manger continuellement quand on est sur le vélo, le repas du midi étant difficile à digérer en cas de canicule, il me faut donc des réserves pour être tranquille. Mais la capacité du garde-manger se limite à une trentaine de barres de céréales. De quoi tenir environ 3 jours. Enfin, j'ai deux poches sur ma ceinture où je mets le plus important : le parcours à effectuer écrit dans une fiche bristol (liste des villes du parcours), le portable pour prendre les photos qui me serviront pour donner des nouvelles à mon entourage, et les clés de mon cadenas que j'attache à l'arrière du sac. La deuxième petite poche me permet de placer 4 barres de céréales.
Autre point important, l'eau. Je pars avec seulement deux gourdes d'une capacité totale de 1,250l. C'est trop peu. La récupération au fil des jours passe par une bonne hydratation et je dépasse facilement les 10 litres d'eau bus par jour. C'est le point critique, il me faudra remplir mes gourdes et me réhydrater fréquemment, ce qui m'obligera à m'arrêter trop souvent à mon goût.
L'ensemble du paquetage fait 8 kilos.
Je récupère mon vélo et à ma grande surprise, il n'est pas entièrement réparé. Je suis furieux. Les câbles de dérailleur et de freins sont neufs tout comme les pignons et les plateaux mais les dérailleurs et la chaîne sont usés. J'espère que ça tiendra la distance...
Dans l'optique des pavés de Roubaix et de ne pas trop crever dans les pistes cyclables et les routes endommagées, j'ai pris des pneus 23" en Kevlar. J'ai pris des pneus haut de gamme, qui sont censés tenir 5000 kms. Avec les deux pneus 25" de rechange, qui sont plus robuste, ça devrait le faire.
Mon vélo est un vélo cadre alu avec fourche carbone, un Sunn Falcon. Il a maintenant dix ans mais je le connais par cœur, je me sens à l'aise dessus bien que ce ne soit pas une flèche, le cadre est très résistant. Mon premier entraîneur m'avait chambré en disant que ce n'était pas un vélo fait pour la course, mais un vélo de cyclotouriste, c'est le moment de le prouver J'ai un triple plateau qui me permet d'être à l'aise en toute circonstance : 53, 39 et 28 (pas sûr pour le plus petit) et à l'arrière une cassette 8 vitesses (26 à 11 je crois). Je ferais l'essentiel de mon trajet en moulinant sur le 39-26, descendant les dents progressivement avec l'usure des pignons ...
Enfin, je galère à fixer sous la selle de mon vélo une tente une place. Je n'aime pas trop avoir ce poids mort à l'arrière du vélo il falloir m'en accommoder. La tente fait 5kgs.
Y'a plus qu'à rouler maintenant !
Le halage de Saint-Paul, en bord de Seine. Dernières vérifs' avant de partir !
Dernière édition par Le sucre sportif le 17 juin 2018, 13:48, édité 1 fois.