Le forum cyclisme des pratiquants et cyclosportifs. Pour tout savoir sur le matériel vélo, l'entraînement, la préparation des courses, les récits de vos exploits, ou encore ce qui concerne des outils comme Zwift ou Strava.
  • Page 20 sur 33
  • 1
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • 22
  • 33

Avatar de l’utilisateur
Par Ilnur majka
#2712199
La région Niçoise est réputée comme l'une des plus sismiques en France
je me demande si une sensation particulière ne t'y est pas parvenue(des trucs comme des ultras sons)?
Avatar de l’utilisateur
Par Jean-Tito
#2712205
Non mais sérieux... le gars fait un périple de dingue et la veille de rentrer chez lui il se dit: tiens je vais passer par le Ventoux!! T’es proprement hallucinant :metalhead: :metalhead:
Avatar de l’utilisateur
Par Le sucre sportif
#2712271
Ilnur majka a écrit :
10 nov. 2017, 19:04
l’enchaînement de kilomètres qu'est la primavera est selon toi plus brutal durant la période estivale?
Je pense que j'aurais été plus à l'aise de le faire au printemps ou en automne car il aurait fait plus frais et j'aurais eu moins de problèmes avec les voitures je pense. Par contre, j'aurais été obligé de partir de nuit, et j'aime pas ça :evil: Là c'était parfait d'avoir pu le faire quelques jours après le solstice, la journée était longue, ça m'a donné assez de temps pour le faire :jap:

Avatar de l’utilisateur
Par Le sucre sportif
#2712276
Jean-Tito a écrit :
10 nov. 2017, 19:20
Non mais sérieux... le gars fait un périple de dingue et la veille de rentrer chez lui il se dit: tiens je vais passer par le Ventoux!! T’es proprement hallucinant :metalhead: :metalhead:
Fuenté d'Éze a écrit :
10 nov. 2017, 19:23
C'est du bluff :rieur: . Il a dit que le col de Sormano etait le point culminant de son périple et il est moins haut que le Ventoux :green:
C'est ce que je me suis dit quand j'ai monté le Colma di Sormano :green: :popcorn:

MSR m'a clairement surmotivé : le passage du Turchino et de la Cipressa sans trop subir la pente ; et le fait d'avoir perdu plus de 10kilos m'a motivé à tenter. Je me suis dis, et si j'étais devenu grimpeur ? :metalhead:

En plus, j'ai vu sur le forum des récits de forumeurs qui avaient fait les 3 montées dans la journée :w00t: Sault étant le côté le plus facile, une sorte de Turchino allongé, avec des pentes à 5% jusqu'au chalet Reynard, allons voir ça :cheval:

Le truc de dingue aurait été de faire le tour à l'envers : d'abord le ventoux, en faisant 78kilos, puis MSR à l'envers sans avoir le foncier nécessaire, les Balkans sans avoir l'habitude du traffic, le vent de face de la mer noire jusqu'en Belgique et je termine par Roubaix avec un vélo déjà usé, et seulement 65kilos tout mouillé :ambulance:
Dernière édition par Le sucre sportif le 10 nov. 2017, 21:25, édité 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Par Le sucre sportif
#2712640
Mardi 11 Juillet : Etape 49 : Le géant de Provence !
Spoiler : :
Sainte-Maime (04) – Rodilhan (30) 202kms, D+2409m, difficulté 5/5
Image
La dernière étape 5 étoiles du voyage, avec la montée du Ventoux par Sault. C'est le versant le plus facile, avec 10kms à 5% puis après le chalet Reynard, 5 terribles kms à 10% :stereoking:
Village-départ : Saint-Maime (05):
Spoiler : :
Saint-Maime est une commune de Haute-Provence, située à une dizaine de kilomètres de Manosque dans le Lubéron. Elle a 800habitants et se situe dans le parc naturel régional du Lubéron. Les spécialités du villages sont l'huile d'olive et le fromage de chèvre de Banon.

Image
Vue panoramique du village

Image
La chapelle Sainte-Agathe et le donjon, vue que j'avais au moment de m'endormir

Image
Vue du Lubéron, au sud du Mont-Ventoux

Image
Banon, à 25kms de Saint Maime :love:
Chanson du jour :


Me voilà parti pour le Mont-Ventoux. La veille, je me suis arrêté à 50 bornes du pied, histoire d'avoir un petit échauffement avant d'attaquer le monstre :green: . Je compte donc me promener dans le Lubéron jusqu'à Sault. Mais n'étant pas en grande forme, je n'y arrive que vers 11h30, alors que le vent est favorable. L'état de mon vélo est préoccupant (la cassette est morte, la chaîne saute sur de nombreuses vitesses, la roue arrière est voilée ...) mais je n'ai pas envie de m'arrêter si près du but. Je fais sagement une pause à Sault, mangeant un sandwich et remplissant les gourdes avant la longue montée. Sault se trouve à 26kms du Mont-Ventoux à environ 900m d'altitude. Le sommet est à 1900m donc la montée sera très longue mais plus roulante par ce versant, ce qui devrait mieux me convenir :study: .

Image
Les premiers kms à 5% de moyenne, et de nombreux cyclistes en point de mire pour gérer son effort :duel:

Je pars donc pour grimper à partir de Sault, je vois rapidement une pancarte annonçant le début de l'ascension. Je suis sur le plateau du milieu, et je compte mettre le plus petit plateau quand la pente s'élèvera (le 39). Pourtant, la pente n'est pas trop importante, le bitume est de qualité. Je suis en position CLM, je tente de garder un max d'énergie, et de ne pas faire d'efforts ou de mouvements superflus :niark: . Je monte la bosse, un peu comme j'ai grimpé la Cipressa ou le col d'Eze précédemment. Pourtant, je n'avais pas de force sur le plat, et avant la pancarte, j'étais plus qu'inquiet... C'est vraiment ma tête qui décide de ce que je veux faire, et quand je suis motivé, je peux me dépasser sans crainte, la confiance accumulée ces derniers jours aidant :w00t: . Je ne vais pas bien vite, mais j'ai en point de mire un cycliste qui va légèrement plus vite que moi. J'essaie de maintenir l'écart. Lui bouge dans tous les sens, j'espère le passer quand la pente sera plus raide, car je me sens plus à l'aise que lui, et j'ai mis plus de braquet aussi :duel: . L'ascension, entourée par une forêt de pinèdes peu dense, me permet d'avoir un peu d'ombre, je ne souffre pas de la chaleur. Il fait même plutôt frais. Les dieux du cyclisme sont avec moi aujourd'hui: même mon vélo et moi-même sommes mal en point, je grimpe du 5% avec vent de dos et un peu d'ombre. Bref, j'ai l'impression d'être sur un faux-plat :hole: .

Image
A chaque kilomètre, la borne indique l'altitude (contrairement à la borne de l'exemple je n'ai pas les pourcentages). Connaissant l'altitude du sommet et la longueur du col, je m'occupe en calculant, histoire de faire passer les kms :study: . Je me rend compte qu'à faire du 5% ainsi, je vais finir sur du 8% ... non du 9% ... aïe, ça va piquer, il reste 5km, et encore 500m de dénivellée :stereoking:

Image
Le Chalet-Reynard, où se retrouvent les routes partant de Sault et de Bédoin (qui eux ont eu des pentes à 10% pour y arriver :w00t: )

J'arrive au Chalet-Reynard, et fait une pause. Je n'ai pas envie de faire de l'hypoglycémie et je rempli mes gourdes. Là, c'est du 10% sur 5kms qui m'attend. Dans ma tête, c'est un sprint. Je vois un gars, vêtu du célèbre maillot Magicrème, casquette à l'ancienne, s'élancer pour la montée. Je suis en train de remplir mes gourdes. Je repars en gueulant "Ghislain, attends-moi" :green: Mais il est trop loin, je ne pourrais pas l'escorter comme dans le film :rieur:

Je reste sur mon plateau du milieu, fait les premiers 500m en force, et assis. Je prends la confiance :metalhead: . Après un kilomètre moins raide je tourne vers la droite et j'ai une vision de fin du monde devant moi : il n'y a rien à partir des cailloux blancs, je vois des cyclistes faire des zigs-zags, d'autre plutôt à l'aise, d'autre marchant, s'arrêtant .... C'est la guerre ici :cheval:

Image
Les paysages lunaires des derniers kilomètres :sweat:

Je me mets en danseuse, façon Huy. Je suis euphorique. Je fais deux bornes comme ça, à tenir ce braquet. Puis d'un coup, plus de jus. Je me mets sur le plus petit plateau. Le vent est favorable certes, mais je n'ai pas respecté le Ventoux sur ce coup-là :evil: . Je fais un kilomètre quasiment à l'arrêt, je reprend petit à petit mes esprits. Puis j'arrive au niveau de la stèle rendant hommage à Tom Simpson.

Image
Une nouvelle fois, comme pour la Madonna del Ghisallo, je suis particulièrement sensible à son histoire, qui fait partie de l'histoire du cyclisme et des cyclistes, moi qui ait également voulu dépasser mes limites pour réaliser mon rêve quelques jours plutôt. Je fais une minute de silence. Ça me calme. Nous sommes, à quelques jours près, 40ans après sa mort et de nombreux cyclistes britanniques sont venus gravir le Ventoux en sa mémoire.

J'ai eu l'impression d'être allé au bout-du-bout pendant mon voyage, mais je ne peux pas imaginer jusqu'à quel état Tom Simpson est allé pour passer du mauvais côté :mouchoir: Bref, je suis reposé et calmé, et repart en toute humilité jusqu'au sommet, petit plateau. J'encourage toutes les personnes que je dépasse ou qui me dépassent. Ils ont dû me prendre pour un fou de faire ça sur du 10%, mais j'avais envie de profiter, de partager. J'avance à peine plus vite que ceux qui marchent, mais je tiens à ne pas faire de zigzags :green: . Je me sens tellement léger. Serais-je devenu grimpeur ? :hole:

Image
Arrivé au sommet, je prend la traditionnelle photo souvenir :hole: . Comme vous pouvez le voir, je ne me suis plus rasé depuis la Roumanie, le cuissard est troué à ma gauche à cause d'un tunnel croate, le bas du cuissard flotte suite à ma perte de poids, j'ai ramené des souvenirs avec moi :green: . Je ne me suis pas chronométré mais j'ai mis environ 2h pour monter, en comptant une grosse pause bénéfique au Chalet-Reynard, le tout avec vent de dos :jap: .

Je discute avec quelques cyclistes. J'ai pu voir notamment deux belges en monocycle arriver au sommet :pt1cable: ! D'autres, à 14h, avaient accompli les trois ascensions en moins de 9h :w00t:. Mais mon périple n'est pas terminé : je repars, pour m'avancer le plus loin possible et arriver près de Béziers demain soir :pompom: .

Sur mon bloc-note, j'avais écrit qu'il fallait descendre à Bédoin (au sud-ouest) mais comme je n'aime pas faire demi-tour, et que je me suis déjà arrêté au mémorial, je repars découvrir le versant de Malaucène. La descente se fait sur une route large, les virages ne sont pas trop techniques. Heureusement car je ne suis pas très rassuré avec mon vélo ...

La pente est particulièrement raide de ce côté-là, mais mon sac me freine bien de toute façon, je descend les mains sur les cocottes, façon Reichenbach :paf-mur: . Arrivé en bas, à Malaucène, je vois que les locations de vélo sont un commerce florissant : dans la seule rue principale, j'en ai compté 5! Je m'arrête dans un café, regarde la fin de l'étape du TdF puis prend la direction de Bédoin et de Carpentras.

Image
Le Ventoux, vu de Bédoin :love:
Spoiler : :
Après Carpentras, je prend la direction d'Avignon, sur la D942. Mais me voilà sur une 4 voies. Les vélos sont admis, d'après Google Maps :reflexion: . Après 1km à rouler tranquille sur la bande d'arrêt d'urgence, je vois un panneau "voie rapide" sous-entendu, interdit aux vélos, la vitesse passant de 90 à 110. Dommage, je m'y sens plus en sécurité que dans des étroites et sinueuses route de campagne ... Je trouve une sortie, mais c'est une impasse (donnant sur des chemins de pierre). Je n'ai donc plus aucune issue :carton: . Je suis furieux. Pourquoi ne pas avoir mis le panneau d'interdiction avant l'entrée de la 4 voies ? :colere: D'autant que je me fais klaxonner par tout le monde, je flippe assez comme ça, pas la peine d'en rajouter... Ils veulent quoi ? Que je marche dans le champs d'à côté pendant 1km avec des cales, portant mon vélo et mon sac à bout de bras ?
Je me dirige après être retourné au rond-point, vers une route parallèle à la quatre voie, menant à un parc de loisirs quelques kms plus loin. Encore une impasse ? Pas tout à fait, je me retrouve dans une petite route de campagne, le soleil comme seule boussole. Par chance un riverain s'arrête, je lui explique mon cas, il me réconforte. J'avais besoin de ça après ce qui m'est arrivé. Il me donne la route à suivre :agenou: . A droite, puis à gauche puis à droite ... Bref, je vais atteindre Avignon par des petites routes en passant par Saint-Saturnin. Je vais y faire une pause, on me demande d'où je viens. D'habitude je ne parle pas trop de ce que j'ai fait, me concentrant sur ce qu'il me reste à faire. Mais là, après le Ventoux, je commence à réaliser et à en discuter, la pression est retombée et il me reste deux jours pour faire les 200kms restant :banana: .

Image
La cité d'Avignon :love:

Arrivé en Avignon, il est 18h et il y a des embouteillages. Heureusement, il y a une piste cyclable sur le bord de la chaussée. Pas de chance, les voitures serrent à droite. J'ai le temps, et comme on m'a bien pourri sur la 4 voies, je décide de taper la discute, avec le sourire, à tous ceux qui sont arrêtés sur la piste cyclable (je suis pénible par moment :twisted: ). L'autre solution serait de dépasser comme les motards, par la gauche, mais vu les bus qui arrivent en face, j'ai pas trop envie de me risquer. Pas envie n'ont plus de m'éterniser dans la fumée des pots d'échappements, la fatigue et le manque d'air sont un cocktail dangereux :reflexion: . J'ai droit à un festival d'excuses de mauvaises foi mais globalement, tout le monde est compréhensif et je suis de bonne humeur, j'ai envie de partager :elephant: . Il faut dire que la piste cyclable en Avignon, n'est pas visible : ce sont des chevrons verts, avec un vélo peint tout les kms :carton:

Image
Le pont Saint-Bénézet, d'Avignon

J'aurai aimé contourner Avignon, mais c'est là que je dois traverser le Rhône. Je passe sous le célèbre pont, puis traverse le Rhône. De l'autre côté, je vois qu'une piste cyclable qui longe le Rhône, la via Rhôna :hole: . Je la prend jusqu'à Aramon. La piste est encore en construction, mais quand ce sera fini, ce sera aussi sympa que le Danube :banana: . Le bitume s'arrête un km avant Aramon, puis c'est un chemin de terre propre, je roule dessus sans problèmes.

Je m'arrête manger à Montfrin, puis doit prendre la direction de Nîmes (en fait je souhaite contourner Nîmes par le sud) sauf que je perds la route, je me retrouve derrière une ligne de TGV, et fait un détour pour arriver à Rédessan. Je vais dormir dans les vignes, entre Rédessan et Rodilhan, la nuit tombe :tdf:

Sauf que je me fais bouffer par les moustiques. J'ai beau être protégé de la tête au pied, près de la Camargue, ils sont particulièrement coriaces :evil: . La douleur est insupportable, je me remets en tenue cycliste et roule de nuit. Je trouve quelques kilomètres plus loin un parking de supermarché où je vais dormir. Bizarrement, près de la station service, pas de moustiques. Ils doivent être allergiques aux odeurs de benzène :siffle: .

Dans la nuit, je vois arriver les gendarmes. Pas moyen d'être tranquille me dis-je. Sauf qu'en me voyant, avec le sac la couverture de survie et le vélo, ils sont prévenant avec moi :jap: . Je réponds que je vais bien. Le gendarme me souri et me souhaite bon courage. Pendant ce voyage, j'ai pu rencontrer des gens compréhensif et intéressé, ou au contraire que je dérangeais ou perturbais. J'ai de très bons souvenirs comme de très mauvais, et même si j'ai souvent été apathique, à cause de la fatigue, je suis profondément reconnaissant envers ceux qui ont cherché à me soutenir, plus qu'à me faire la morale :super: . Car lorsque l'on passe autant de temps seul, on se raccroche au peu d'humanité que l'on nous donne, et à une journée d'arriver, c'est une source de motivation pour finir et enfin retrouver une vie normale !
Dernière édition par Le sucre sportif le 10 août 2018, 02:03, édité 3 fois.
Avatar de l’utilisateur
Par Mel*
#2712705
J'avais pris du retard dans ma lecture alors je viens de tout rattraper d'une traite. J'ai donc enchainé le Tour le Lombardie, Milan San Remo et le mont Ventoux! Quel exploit et quel courage! :w00t: J'ai l'impression de lire le récit d'anciens héros d'un autre temps, de ceux dont les aventures paraissent extraordinaires et nous font rêver! :love:

Littéralement adoré ton Tour de Lombardie, la souffrance endurée, l'arrivée près des stèles, le sens trouvé à ton voyage à la lecture de la gravure... C'est sublime! :applaud: Tu dis un moment être admiratif de Nibali capable d'attaquer après tant de kilomètres dans une descente mais moi je n'en reviens que tu sois capable de terminer une telle journée en faisant ta toilette dans un pré fabriqué avant de dormir sur des dalles!!! :ouch:
Milan San Remo est tout aussi incroyable! :applaud: :applaud:

Sinon, je suis toujours en train de me demander ce que je trouve le plus hallucinant entre être capable d'un tel Tour d'Europe ou de pouvoir dormir dans l'herbe à l'endroit même où on vient de croiser un sanglier! :green:
Dernière édition par Mel* le 11 nov. 2017, 19:46, édité 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Par AlbatorConterdo
#2712707
Mel* a écrit :
11 nov. 2017, 19:30
J'avais pris du retard dans ma lecture alors je viens de tout rattraper d'une traite. J'ai donc enchainé le Tour le Lombardie, Milan San Remo et le mont Ventoux! Quel exploit et quel courage! :w00t: J'ai l'impression de lire le récit d'anciens héros d'un autre temps, de ceux dont les aventures paraissent extraordinaires et nous font rêver! :love:

Littéralement adoré ton Tour de Lombardie, la souffrance endurée, l'arrivée près des stèles, le sens trouvé à ton voyage à la lecture de la gravure... C'est sublime! :applaud: Tu dis un moment être admiratif de Nibali capable d'attaquer après tant de kilomètres dans une descente mais moi je n'en reveins que tu sois capable de terminer une telle journée en faisant ta toilette dans un pré fabriqué avant de dormir sur des dalles!!! :ouch:
Milan San Remo est tout aussi incroyable! :applaud: :applaud:

Sinon, je suis toujours aussi en train de me demander ce que je trouve le plus hallucinant entre être capable d'un tel Tour d'Europe ou de pouvoir dormir dans l'herbe à l'endroit même où on vient de croiser un sanglier! :green:
:jap: :super: Bien dit, c'est exactement ce que j'ai ressenti aussi.
Avatar de l’utilisateur
Par Nopik
#2712769
J'espère que les moustiques camarguais ne t'ont pas filé de saloperie, je crois qu'il y a des trucs qui trainent dans la région :spamafote:

Effectivement dormir sur les dalles, dans les cailloux et tout ça, c'est quand même dingue :rieur:
Chapeau pour ton courage à gravir le ventoux, t'es trop fort.
Avatar de l’utilisateur
Par Le sucre sportif
#2712828
AlbatorConterdo a écrit :
11 nov. 2017, 19:34
Mel* a écrit :
11 nov. 2017, 19:30
J'avais pris du retard dans ma lecture alors je viens de tout rattraper d'une traite. J'ai donc enchainé le Tour le Lombardie, Milan San Remo et le mont Ventoux! Quel exploit et quel courage! :w00t: J'ai l'impression de lire le récit d'anciens héros d'un autre temps, de ceux dont les aventures paraissent extraordinaires et nous font rêver! :love:

Littéralement adoré ton Tour de Lombardie, la souffrance endurée, l'arrivée près des stèles, le sens trouvé à ton voyage à la lecture de la gravure... C'est sublime! :applaud: Tu dis un moment être admiratif de Nibali capable d'attaquer après tant de kilomètres dans une descente mais moi je n'en reveins que tu sois capable de terminer une telle journée en faisant ta toilette dans un pré fabriqué avant de dormir sur des dalles!!! :ouch:
Milan San Remo est tout aussi incroyable! :applaud: :applaud:

Sinon, je suis toujours aussi en train de me demander ce que je trouve le plus hallucinant entre être capable d'un tel Tour d'Europe ou de pouvoir dormir dans l'herbe à l'endroit même où on vient de croiser un sanglier! :green:
:jap: :super: Bien dit, c'est exactement ce que j'ai ressenti aussi.
Merci ! Le tour de Lombardie a été un tournant car on s'y imprègne de toute l'histoire du cyclisme et on a un peu l'impression d'en faire partie, donc on est plus que motivé et pendant cet enchaînement, j'étais clairement dans un état second :w00t: Je crois que c'est pour cela que je trouve le vélo magnifique : on peut se surpasser pour un objectif quand on a confiance :love:
Pour le repos, c'était à la fois subi a cause des prix exorbitant des hôtels à Côme, San Remo puis après San Remo je me sentais intouchable, j'ai fait un peu n'importe quoi au niveau des endroits trouvés pour dormir :pt1cable:

@Nopik : oui j'avais peur des moustiques au niveau des maladies mais j'avais dans ma poche-pharmacie ce qu'il fallait en cas d'infection, de chutes ... mais c'est clair que ça aurait été dommage de tomber malade à un jour de l'arrivée ! Aussi, à vivre dehors, je n'ai jamais été en aussi bonne santé, moi qui ait tendance à faire des rhumes ou des allergies pour un rien, car mon corps s'est habitué et le temps était le plus souvent sec. Par contre je suis bien plus fragile depuis que je suis rentré et que je ne respire plus autant le grand air :evil:
Avatar de l’utilisateur
Par Nopik
#2712900
Les réseaux sociaux sont en ébullition grâce à ton aventure !

  • 1
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • 22
  • 33

Zijlaard / Scott sur le prologue, Godon / Vendrame[…]

Jakobsen qui offre la victoire à un &ea[…]

Le Mme Irma du forum saison 9

Vous devez trouver le 61ème d'Eschborn-Fran[…]

Sébastien Joly pardon pour les victoires de[…]

Toute l'actualité cycliste sur notre site   Accéder au site