Ah, je me sens moins seul, là. M. Roux parle aussi des ravitos. C'est un autre point très important. Combien de fois, courant pour la gagne, je me suis trouvé à court d'eau, car ne j'ai pas de passionnés dans mon entourage qui m'attendraient sur le bord de la route avec un bidon. Si on est le seul à s'arrêter, c'est la sanction - 15 secondes, et le groupe est parti. Et pour boire dans un gobelet tout en pédalant, ça ne marche pas. J'ai essayé
Et que dire pour la bouffe ? Pourquoi les coureurs jettent les papiers d'emballage ? Parce que ça leur fait perdre moins de temps que de les fourrer dans la poche du maillot. Et puis, manger sur un vélo, ça comporte des risques. On n'a pas les deux mains sur le guidon, on ralentit...
Un bon ami à moi à dû arrêter une course pour laquelle il s'entraînait depuis un an, et pour laquelle est parti à NY, au bout de qq km, car quelqu'un devant lui a fait un écart en fouillant dans ses poches de maillot...
Tous ces problèmes sont éliminés avec le format à segments chronométrés.
Le problème, c'est que nous, simples amateurs, voudrions courir comme des pros - mais de un, nous ne sommes pas des pros, nous n'avons ni leur performances, ni leur réflexes, de 2. sur beaucoup de cyclos, on est 10 fois plus nombreux que des pelotons pros, et sur route ouverte, et de 3. nos niveaux sont beaucoup, mais alors beaucoup plus disparates que ceux des pros.
(Et de quatre - si le pro a de la casse de matériel, c'est son équipe qui remplace - à part ma roue, j'ai déjà recensé 2 cadres cassés sur l'Albigeoise, des trucs très haut de gamme, au delà de 3000 Euros, dans des chutes de peloton dont les sinistrés n'étaient pas responsables.)