Ah la la ! Ces fameux déblocages...
Faudrait voir d'où ça vient avant d'en faire
Pour qu'un déblocage soit efficace il faut être bloqué... Débloqué alors qu'on n'est pas bloqué, ça ne sert qu'à mettre de la fatigue.
Pourquoi donc il y a cette fameuse culture du déblocage. En fait les coursiers élite, en période de course enchaine tellement les courses qu'ils n'ont au final plus vraiment le temps de faire du spécifique.
Il y a donc des enchainements assez classiques du genre
- Dimanche : course
- Lundi : recup active en vélocité
- Mardi : quelques sprints
- Mercredi : course ou spécifique (PMA ou autre)
- Jeudi : récup en vélocité si course, endurance sinon (voire rien si gros objectif le dimanche suivant ou grosse fatigue dû aux enchainements)
- Vendredi : rien (donc blocage)
- samedi : déblocage
- dimanche : course
...
Un déblocage c'est utile quand il y a eu une période de repos permettant une sur-compensation avant une compétition importante. Mais si tu t'entraines et que l'épreuve arrive après des sorties classiques et régulières... aucun intérêt de faire ce genre de "déblocage" puisqu'il n'y a rien à débloquer : CQFD !
Et en plus, ça marche pour certains et pas pour d'autres. Difficile donc de conseiller une méthode de déblocage du coup. A chacun de se faire son idée. Moi, les sprints j'ai jamais senti que ça faisait quelque chose pour moi. Je préfère les revues d'intensité (7 min à i3, 3 min à I4, 30" à i5, 3x7" à i6-i7 en hypervélocité, tout ça entrecoupé de 10' d'i2)...
Sinon, pour ton programme, gimenez, force, fractionné --> MP
On va faire de toi un dieu du cronoscalata !
Enfin, pour la stratégie des grimpées... C'est comme tout chrono... faut partir à fond, relancer au milieu et finir à bloc... et ne jamais se reposer. Le problème est en fait qu'on part généralement beaucoup mais alors beaucoup trop fort car motivé comme jamais et surtout super frais. Sauf que c'est comme ça qu'on fait monter le coeur trop vite et qu'on toxine à mort.
Il y a peut être à mon avis beaucoup à gagner de ce côté là : la gestion de l'effort dans l'épreuve. Si un capteur de puissance peu vachement aider, faire sans est possible. Et je pense qu'il faut que tu te fasses des simulations de grimpée avec des départs que tu juges lent mais qui te permettent de garder la même intensité d'effort jusqu'en haut et ce quelque soit la pente.
Bon après c'est un gars qui a foiré stratégiquement son dernier chrono qui te dit tout ça donc, je ne sais pas si je suis le mieux placé