- 31 mai 2017, 19:54
#2608918
Bon, ça y est, j'ai commencé le vélo de route (avec 100 kms de vtt dans les jambes depuis le début de l'année, donc autant dire que j'ai commencé de zéro).
Deux sorties en plaine d'environ deux heures pour une cinquantaine de kilomètres chacune, et puis une sortie de 30 kms avec une col (facile).
Sur le plat :
Génial! J'ai tenu, sans forcer et sans vent, les 27km/h, ce qui doit vous paraitre, à vous, affreusement lent, mais qui, à moi, me semblait fou, habitué que j'étais à trainer mon vtt à 20 km/h sur les mêmes routes. Par contre, au bout de deux heures, j'ai commencé à avoir mal... aux bras! Et à la nuque. Je pense qu'il s'agit simplement du fait que la position est très différente de celle de vtt et qu'il va me falloir encore quelques sorties pour m'y habituer. Mais à par ça je me sens plutôt à l'aise sur le vélo, et quel plaisir de voir la route défiler "si vite"!
En montée :
Là, ça s'est gâté. Habitué aux braquets de vtt, je n'avais généralement guère de problème pour affronter des pentes à deux chiffres, même sans entraînement, quitte à monter à 5km/h. Avec le vélo de route j'ai vite déchanté. Grosso modo, jusqu'à 6% ça va, mais à partir de 7% je suis obligé d'adopter une cadence de pédalage kiyirenkesque (qui m'essouffle très vite) et, à partir de 8%, pas le choix de passer en danseuse, en force (ce qui m'épuise d'autant plus vite). Bref, je réalise que j'ai du pain sur la planche avant de pouvoir m'attaquer à de vrais cols.
Je me suis quand même arraché pour gravir un petit col que je connais par cœur, "une montée plate", de 9 kms à 6%. J'étais désespéré de souffrir beaucoup plus qu'en vtt... jusqu'à atteindre le sommet et constater que j'étais monté en 42min contre 1h05 en vtt.
En descente :
J'avoue que j'étais un peu tendu dans les premiers virages, mais, à ma grande surprise, je me suis vite senti à l'aise. Bon, je suis descendu prudemment, mais je sens que je vais bien m'amuser dans cet exercice lorsque j'aurai un peu plus d'entrainement.
Ah, une question d'ailleurs : Comment des coureurs peuvent-ils descendre les mains sur les cocottes? Je me suis senti tellement plus à l'aise les mains en bas du guidon.
Question subsidiaire : Comment des coureurs peuvent-ils monter en danseuse les mains en bas du guidon? J'ai essayé... Pas longtemps!
Conclusion : Mikel Landa, qui additionne ces deux postures impossibles, NE PEUX PAS EXISTER.
Bon, voilà, en résumé, je suis ravis de m'être lancé là-dedans, quoique que pour l'instant un peu frustré de ne pouvoir affronter des pourcentages qui me font sourire en vtt.
Bref, va falloir que je m'entraîne...