- 15 févr. 2018, 15:36
#2750386
Il y a quelques années, c'est l'Espagne qui a vu son calendrier largement raboté (disparation du Tour d'Aragon, de la Bicyclette Basque, de la classique des Alcobendas, de la Semaine Catalane, du Tour de Valence qui est revenu récemment, réduction du Tour de Murcie à une course en ligne, Tour des Asturies menacé voire annulé certaines années il me semble et j'en oublie probablement), puis qui a vu bon nombre de ses équipes cesser leur activité. J'ai le sentiment que le calendrier italien a mieux résisté, mais en revanche au niveau des structures, il n'existe plus l'équivalent de la Movistar en Italie. Et ça, c'est terrible.
Après le déclin sur le plan des résultats reste relatif, l'Italie reste aujourd'hui une grande nation de cyclisme, avec de grands champions (Nibali, Aru), un peut-être futur krach (Moscon), quelques bons coureurs encore en devenir (Felline, Formolo, Cattaneo), des grimpeurs de très bon niveau (Pozzovivo, Caruso) des sprinteurs à la pelle (trop nombreux pour que je les cite !) et de bons coureurs de classique (Ulissi). La densité n'est plus celle qu'elle était, mais ça reste très, très solide !
Je ne crois pas que beaucoup se réjouissent du déclin d'une nation historique du cyclisme. Il n'y a qu'à lire les réactions de la plupart à la lecture de la SL sur le Trophée Laigueglia.AlbatorConterdo a écrit : ↑15 févr. 2018, 14:40Plutôt : "le cyclisme italien est mort, vive le cyclisme mondial"
Maintenant, je ne peux m'empêcher de me demander si votre enthousiasme face à ce phénomène serait le même si vous aviez des courses en France qui disparaissaient ou avec un plateau famélique.
Il y a quelques années, c'est l'Espagne qui a vu son calendrier largement raboté (disparation du Tour d'Aragon, de la Bicyclette Basque, de la classique des Alcobendas, de la Semaine Catalane, du Tour de Valence qui est revenu récemment, réduction du Tour de Murcie à une course en ligne, Tour des Asturies menacé voire annulé certaines années il me semble et j'en oublie probablement), puis qui a vu bon nombre de ses équipes cesser leur activité. J'ai le sentiment que le calendrier italien a mieux résisté, mais en revanche au niveau des structures, il n'existe plus l'équivalent de la Movistar en Italie. Et ça, c'est terrible.
Après le déclin sur le plan des résultats reste relatif, l'Italie reste aujourd'hui une grande nation de cyclisme, avec de grands champions (Nibali, Aru), un peut-être futur krach (Moscon), quelques bons coureurs encore en devenir (Felline, Formolo, Cattaneo), des grimpeurs de très bon niveau (Pozzovivo, Caruso) des sprinteurs à la pelle (trop nombreux pour que je les cite !) et de bons coureurs de classique (Ulissi). La densité n'est plus celle qu'elle était, mais ça reste très, très solide !