- 07 janv. 2024, 23:23
#3641112
La Pat'Patrouille part en fusion
Richard Plugge, début octobre, à propos de l'ex-future équipe C de la Rabobank.
rien n'est trop dur les chiots assurent
Remco Evenepoel rendant hommage courant septembre à ses équipiers du chihuahuapack défonçant tout sur l'Okolo Slovenska, alors qu'il devait remplir des obligations médiatiques sur une émission de télé-réalité espagnole au casting étriqué et à la réalisation discutable.
dès qu'il y a un soucis dans la
Grande Vallée, Remco et ses amis viendront s'en occuper
Delgato, avant chaque course montagneuse du calendrier, tentant d'expliquer par une habile antiphrase et sans se fâcher avec personne que Remco est une burne dans les grands cols.
Année 2023 agitée pour l'héritière de la Mapei, la structure aux 950 victoires en 21 saisons d'existence, que certains voyait disparaître purement et simplement il y a quelques semaines. Il n'en est finalement rien, et il semblerait même que le grand gourou, le tant aimé tonton Pat, ait fini par réaliser un gros coup sur le mercato en dégotant avec Jurgen Foré un directeur adjoint, voire un potentiel successeur.
Malgré la cinquantaine de victoires engrangée en 2023, le volet sportif n'a pas non plus été un long fleuve tranquille. La satisfaction d'une nouvelle victoire d'Evenepoel sur la Doyenne est révélatrice de la mutation de l'équipe, qui n'est définitivement plus une terreur sur les flandriennes, loin de là. Sur les six victoires d'etapes en Grand Tour, cinq sont l'œuvre d'un Evenepoel que n'était pas là "que" pour ça, et la dernière signée Asgreen a sauvé miraculeusement un Tour catastrophique où l'équipe n'avait jusque là pas montré grand chose de mieux que les Total Energie. Au rayon des satisfactions à souligner, citons un Van Wilder qui a pris goût à la gagne fin 2023 et présente une alternative au tout-Evenepoel, et un Merlier qui, si il n'est sans doute pas un cador en devenir sur les flandriennes, continue de scorer en quantité tout au long de l'année.
A l'aube de la saison 2024, la Pat'Patrouille devra plus que jamais compter sur son esprit de corps et la stratégie collective pour continuer à squatter les sommets de la hiérarchie cycliste.
Les héros de la Pat'Patrouille :
Marcus Evenepoel (23 ans, Belgique)
Le maladroit de la bande. On entend qu'il est devenu habile sur le vélo, mais bon, entre le covid sur l'objectif de l'année et les pitreries de la fin de saison espagnole, le bébé cannibale continue d'entretenir sa légende de roi de la gaffe.
2023 a marqué un léger recul dans la hiérarchie mondiale pour la tête d'affiche de la Pat'Patrouille. Pas tant au niveau brut comptable, même si il manque un Grand Tour dans le bilan, mais plutôt au niveau des impressions. Pas de performance mutanesque hors du commun en montagne (ou plutôt, une banalisation du mutanesque, avec 6 coureurs dans la roue sur Xorret de Cati par exemple), pas de numéro trois jambes au dessus de la concurrence sur les classiques (son Liège pâti quelque part de la chute de Pogacar et de l'évaporation du duel tant attendu), la montée en puissance d'un Tarling sur son terrain favori du contre-la-montre.
2024 s'annonce intéressant, avec la première participation au Tour, la question des JO, et les confidences prévisibles de papa à la presse.
Ruben Lampaert (32 ans, Belgique)
Il met toujours la gomme. Enfin surtout avec le John Deere
Aha, le Lampy il l'a bien eu le Tonton Pat, avec cette victoire et ce maillot jaune sur le chrono inaugural du Tour 2022. Hop, trois ans de prolongation de contrat, pour un salaire inconnu sur l'échelle du Victor Lafay challenge.
On ne sait pas trop où l'ex-espoir des classiques va briller pour son one shot 2024. Sera t-on plus proche de l'Okolo Slovenska et du Renewi Tour que de Gand-Wevelgem ou Milan-San Remo, rien n'est moins sûr. En attendant il s'agira de sa dixième saison en bleu et blanc, une telle longévité ne peut pas laisser de marbre.
Rocky Merlier (31 ans, Belgique)
Le débrouillard. Son slogan, recycler c'est bien joué, c'est avec les vieux crossmen belges qu'on fait les meilleurs sprints.
La saison 2023 de l'ancien double champion de Belgique est plutôt une réussite, avec 11 victoires individuelles. Il est également loin d'être le plus ridicule de l'équipe sur les classiques. Cependant le sprinteur semble aborder 2024 dans l'incertitude. Après avoir clamé que sa place était sur le Tour, et souhaité une discussion franche avec Tonton Pat et Remco Evenepoel, il était moins affirmatif dans sa dernière interview. Pas grand chose n'a filtré sur son programme, hormis le fait que Gand-Wevelgem devrait être son grand objectif de début du printemps.
En attendant, il vient de gagner le championnat de Belgique de beach race devant ses équipiers Warlop et Van Lerberghe, hop y'a pas que jumbo-visma pour faire les triplés pan dans la gueule les haters.
Stella Alaphillipe (31 ans, France)
Prêt pour un petit tour dans les airs !
Tonton Pat ayant échoué dans son entreprise de destruction mentale visant à se débarrasser du français au salaire démesuré en 2023, on retrouve l'ancien meilleur puncheur du monde avec le Wolfpack pour une saison de plus. La dernière ? En fin de contrat, Loulou a tapé dans l'oeil des suiveurs à la présentation du maillot de l'équipe. Le sourire, le galbe du mollet, le déhanché et le charisme du leader entraînant dans la danse ses équipiers n'ont pas trompé les yeux acérés des essperts les plus avisés du forum : sous le soleil australien, Julian va poser dès début janvier les jalons victorieux d'une grande saison. Bon, maintenant que Nino fait ses nuits, manquerait plus que Marion soit enceinte une deuxième fois.
Zuma Van Wilder (23 ans, Belgique)
Le héros qui travaille en sous-marin. Sans donner l'air de trop y toucher, le petit Ilan mène bien sa barque dans l'univers impitoyable du Wolfpack. Après un giro probant, il a négocié son émancipation de la garde rapproché d'Evenepoel. Sa fin de saison marquée par des victoires acquises avec la manière (un tour d'Allemagne où il fallait combiner l'efficacité sur un prologue au punch dans des petits cols, et surtout les Trois Vallées Varesines où il plante le groupe Pogacar, Roglic, Vlasov, Carapaz dans un petit murito avant de conclure par dix bornes en solitaire) augure du tout bon pour 2024. Plus qu'à voir son programme.
Chase Asgreen (28 ans, Danemark)
Celui qu'on commençait à appeler Casper Has-been le gentil fantôme a réalisé, tel le Chase du film sauvant in extremis le leader Ryder, le come - back victorieux de l'année. Transparent ou presque sur les classiques, le danois réussi l'exploit sur le Tour, dans une étape promise aux sprinteurs, à Bourg-en-Bresse. Increvable, il n'est pas loin de récidiver le lendemain, battu de peu par Mohoric.
Le danois reste une bête à rouler. Il devrait revoir le Tour en 2024, en soutien pour Evenepoel. Et derrière, sur un circuit olympique difficilement contrôlable, le quatre-quatre du Wolfpack sera sûrement un client, si il est de la partie. Affaire à suivre.
J'apprends par Wikipedia que monsieur a démarré le sport par le poney : Avec son poney Cindy, il remporte , entre autres, les championnats du district de Børkop et participe à un total de 51 compétitions de dressage
Les nouveaux venus et les anciens qui partent vers de nouvelles aventures :
Ils arrivent :
Mikel Landa (34 ans, Espagne)
Après Astana, Movistar, Sky et Bahreïn, le grimpeur basque poursuit sa tournée des équipes les plus appréciées du forum. Ça en dit suffisamment sur sa valeur, celle d'un des meilleurs grimpeurs du monde. Son année 2023 a été extrêmement solide (5ème vuelta, 2ème Pays Basque, 3ème Flèche, 5ème Catalogne, 7ème Tirreno). Le Basque démarrera la saison avec Evenepoel au tour d'Algarve. La suite de son programme passera par le Tour, puis la Vuelta. Il a été recruté pour épauler Evenepoel en montagne.
Deux questions demeurent cependant : à 34 ans saura t-il encore évoluer une ou plusieurs saisons à ce niveau, et comment dit-on Free Landa en flamand.
Gianni Moscon (saleté de seveux sur la langue)
La recrue surprise de la fin du mercato. Votre serviteur s'est procuré un extrait de sa conversation avec tonton Pat à l'occasion de la signature de son contrat, dans un bon restaurant anversois :
(bruit de verres qui tintent)
- Proost Gianni ! Alors, il te plaît ce resto?
- Si, patron. Ouais, c'est fin classe, pas un negro dans l'établissement.
- Aha, j'aime ton humour et ton franc-parler, Gianni. En parlant de rigolade, tu connais la blague de l'italien, du belge et du français qui veulent faire une course de vélo ?
- ....
- alors c'est un italien, un belge et un français qui se retrouvent à l'entraînement, sur une belle petite route. Le français se sent en cannes et il dit à ses deux collègues "hé, ça vous dit une petite course amicale ?"
L'italien n'hésite pas et lui répond "oui, je suis chaud, j'ai bien borné cette semaine, 500 km et 15 heures de selle, tu vas voir, les gambas sont buono !".
Le belge renchérit "ah, je veux pas faire le dikkenek, mais 600 bornes et 18 heures de selle cette semaine, je suis fit, ça me fait pas peur cette course".
Le français entend tout ça, il hésite un peu mais finalement il répond à ses deux copains : "chapeau les gars, vous avez bien borné. Bon j'ai fait que 200 bornes moi, mais je pense que je peux rivaliser : ça me fait 25 heures de selle !"
(rires bruyants)
- Aha, excellente patron ! Je la connaissais mais avec un congolais à la place du français, c'était bien drôle aussi.
- Ah t'es un bon castard Gianni, on va bien s'entendre tu vas voir, ce sera une belle saison. "
Pour le reste des recrues, la cellule scouting a bien bossé :
Luke Lamperti (21 ans, USA)
From Sebastopol, California.
Le sprinteur des States, plusieurs fois champion des États-Unis du criterium, était chez les anglais de Trinity Racing l'an passé et a bien scoré.
Paul Magnier (19 ans, France)
Le jeune espoir isérois a également passé une saison chez les anglais de Trinity. Passé par le VTT, ces références chez les juniors (tour du Pays de Vaud) pouvaient faire penser à un grimpeur mais sa deuxième place d'étape au tour du Limousin derrière Hugo Page et son podiums aux Europe U23 font plutôt peuncheur.
Gil Gelders (21 ans, Belgique)
Le cousin de Gil Galad est un caractère. Espoir 1 en 2021, il participe avec la Bingoal à sa première course pro, le Tour du Finistère. Sous le crachin breton, il part dans l'échappée matinale et est élu coureur le plus combatif de l'épreuve. Recruté l'an passé dans la réserve de Soudal, celui qui se décrit comme un puncheur brille au printemps, sur la Kattekoers (Wevelgem U23) en s'extirpant à quelques encablures de l'arrivée de la bonne échappée pour conclure seul. Trois semaines plus tard, il termine dans le top 10 sur Liège U23, avant de terminer second sous la flotte à Roubaix derrière le regretté Tijl De Decker.
Warre Vangheluwe (22 ans, Belgique)
Une saison bien remplie sur le front des classiques pour cet espoir 4 de la devo, avec en point d'orgue la victoire sur le Youngster Coast challenge en réglant l'échappée à deux sortie en costaud après les monts avec Alec Segaert. Ce gabarit costaud (1,89 m, 79 kilos annoncés) a le profil du roule-toujours. Difficile d'y voir un futur cador, mais le Wolfpack a toujours eu besoin de machines à rouler de l'ombre.
Jordi Warlop (27 ans, Belgique)
B&B représente ! Le flow men in glaz va revenir en force en World Tour en 2024, avec le sprinteur de Roeselare. Recasé in extremis en 2023 chez les baby wolves, il y a fait quelques placettes au sprint, y compris sur des courses où il venait épauler l'équipe première, comme au Tour d'Oman.
Je n'ose pas me renseigner sur le choix du prénom, ayant quand même espoir que certaines choses ne passent pas la frontière franco-belge, mais rien n'est moins sûr.
William Junior Lecerf (21 ans, Belgique)
Abondance de bien en Belgique... William Junior fait partie de la catégorie des grimpeurs, mais est resté dans l'ombre des Uijtdebroeks, Van Eetvelt, sans parler du cannibale junior... Les résultats de l'ancien pensionnaire du CC Étupes et de la Lotto u23 sont il est vrai moins clinquants : pêle-mêle au cours de ses 3 années Espoir, une septième place à Liège, une cinquième au Tour de l'Avenir, une quatrième au giro U23 et au Tour d'Alsace, une troisième au Tour du Rwanda... Sa dernière saison a été la plus consistante et marquée par une victoire prestigieuse au Tour de Lombardie U23. Promotion méritée et évolution à suivre pour ses débuts en World Tour.
Antoine Huby (22 ans, France)
Promotion tardive également pour le costarmoricain, connu pour ses résultats en cyclo-cross (plusieurs fois champion de France de la spécialité en junior et espoir), et qui a réalisé avec le Vendée U et l'équipe de France une saison 2023 pleine sur la route, marquée par la participation au sacre mondial de Laurance, la victoire sur la Course de la Paix et la deuxième place de Liège U23. L'ancien junior du VCP Loudeac va démarrer tout de suite dans le grand bain, sur le Down Under, au côté de son idole Julian Alaphilippe.
Ayco Bastiaens (27 ans, Belgique)
J'ai toujours pas compris :
1- ce qu'il foutait dans la réserve d'Alpecin à 27 ans avec pour meilleure référence une septième place sur le renommé tour de Bulgarie. Allez 8ème du GP Rik Van Looy 2022 également.
2- comment il passe en World Tour après une année où son meilleur résultat est une quatorzième place sur une épreuve élite belge.
Retenons le beau message d'espoir et de persévérance, je suis sûr qu'il y a des gars qui rempilent en amateur ou raccrochent le vélo qui sont aussi ravis pour lui.
Ils s'en vont :
Les noms sont clinquants et interrogent sur la capacité de l'équipe à maintenir son ratio de victoires en 2024 : avec la perte de Fabio Jakobsen, c'est un des meilleurs sprinteurs mondiaux qui file chez la concurrence (DSM), en pleine force de l'âge (27 ans). Le pôle sprint subit une cure d'amaigrissement radical, avec Morkov, l'un des meilleurs poissons-pilotes du monde qui rejoint Cavendish chez Astana, le prometteur Vernon qui brillait sur les parcours vallonnés, et Jannik Steimle qui se retrouve chez Q36.5. Du côté des flandriens, Sénéchal et Ballerini disent au revoir. Au niveau des pourvoyeurs réguliers de points et de victoires, le puncheur suisse Mauro Schmid file chez Jayco, le rouleur Cavagna chez Movistar. Témoignage des choix stratégiques radicaux, Andrea Bagioli, 24 ans, qui sort d'une saison probante, part sans avoir donné sa pleine mesure. Au niveau des équipiers l'experimenté Devenyns part à la retraite, le jeune Van Tricht va voir chez Alpecin et, plus surprenant, le roule-toujours Tim Declerq file chez Lidl-Trek.
Le reste de l'effectif
Mattia Cattaneo (33 ans, Italie)
Spécialiste italien du contre-la-montre. A fait un Tour 2021 à la Guillaume Martin, sans le top 10 au bout.
Josef Cerny (30 ans, République Tchèque)
Je ne suis pas certain que Tonton Pat' serait allé le chercher si il n'était pas de la même nationalité que le financeur de l'équipe. En attendant, cet excellent rouleur est une très bonne affaire. Il gagne même en World Tour, comme sur le Giro 2020 ou cette année, sur le prologue du Tour de Romandie, en battant Tobias Foss.
Jan Hirt (32 ans, République Tchèque)
C'est un très bon grimpeur qui a terminé sixième du giro l'année où Intermarché-Wanty-Gobert a terminé cinquième du classement UCI par équipes.
James Knox (28 ans, Royaume-Uni)
Il est fort, Knox. ChrisRoyer, 21 mai 2017
A part ça c'est un très bon équipier capable d'essorer un peloton en montagne, et de jouer sa carte une fois l'an sur une SSR à relief.
Fausto Masnada (30 ans, Italie)
Première victoire 2024 de l'équipe. Au concours de gainage à Calpe devant Remco Evenepoel. A tenté d'enrayer le déclin (deuxième place au Lombardia, top 10 du Giro, podium au Romandie) mais est revenu depuis deux saisons à des résultats plus conformes à sa nationalité.
Casper Pedersen (27 ans, Danemark)
A priori il a été recruté pour remplacer Morkov, mais comme il n'y a presque plus personne à lancer, et qu'il n'a quasiment pas courru avec Merlier l'an passé, je ne sais pas trop si c'est toujours d'actualité. Ancien vainqueur de Paris-Tours.
Pieter Serry (35 ans, Belgique)
Il est rigolo et roule toujours pour les autres, c'est écrit sur le site de l'équipe. Il aime bien la montagne même si il grimpe comme un fer à repasser (non j'exagère un peu). Un duel mémorable avec Roger Kluge sur l'Orig 2021.
Martin Svrcek (20 ans, Slovaquie)
Le nouveau Sagan. Version Total Energie pour l'instant.
Bert Van Lerberghe (31 ans, Belgique)
Le lanceur habituel de Merlier. Aime les bergs comme son nom l'indique, et les pavés comme il ne l'indique pas.
Mauri Vansevenant (24 ans, Belgique)
Le fiston du grand Wim, la légende du Ruot. Bien loin d'être digne du paternel vu qu'il a sorti quelques watts mutanesques au dernier Tour d'Oman. Opéré du genou courant 2023, tentative intéressante pour rattraper le cours d'une carrière qui s'engage bien loin de l'obscurité du Ruot. Un style en montée absolument hilarant.
Louis Vervaeke (30 ans, Belgique)
Ancien espoir prometteur, à l'époque où la Belgique ne savait pas produire des grimpeurs en série d'usine. Cette version artisanale n'a pas obtenu de résultats probants une fois passée chez les pros. Devenu équipier pour les grands Tours,il n'a courru que le Giro et la Vuelta pour le moment.
La direction sportive
Davide Bramati
Présent depuis le départ. Ancien de la Mapei et de la Domo, il passe DS en 2006. S'enflamme un peu comme Madiot quand ça ouine et fait les poches des coureurs quand ils tombent dans le ravin de la descente du Sormano.
Klaas Lodewyck
Après avoir arrêté sa carrière en raison de problèmes cardiaques, il est passé DS chez BMC, avant de rejoindre Quickstep en 2018.
Wilfried Peeters
Un autre ancien de la maison. La gueule du Paris-Roubaix 2001, au sortir de la trouée d'Arenberg dans la boue et la flotte.
Tom Steels
L'ancien sprinter, multiple champion de Belgique, lui aussi ancien de la Mapei, a rejoint Quickstep en 2011, d'abord comme entraîneur. Il est passé DS et suit en général la campagne des classiques flandriennes.
Iljo Keisse
L'ancien pistard et flandrien qui aime bien faire semblant d'enculer les nanas sur les photos a rejoint le staff après sa retraite sportive en 2022
Geert Van Bondt
Un ancien vainqueur de Gand-Wevelgem. Il a d'abord dirigé la réserve (époque Klein Constantia) avant de passer chez les A.
Dries Devenyns
Le petit jeunot, fraîchement retraité des pelotons.
Kevin Hulsmans
La star du staff, a en effet joué le rôle de Simeoni dans The Program.
L'équipe de coach est elle articulée autour de Koen Pilgrim. Le diplômé de l'université de Louvain continue de mener des programmes en partenariat avec l'université, ce qui conduit régulièrement à des articles bullshit sur les effets des cétones. On le voit dans la première vedeo youtube de Remco.
L'équipe médicale est construite autour de Yvan Van Mol. "One of the most famous and popular faces around the team", je déconne pas c'est écrit sur le site officiel.
A noter que l'équipe prend vraiment soin de la santé de ses coureurs, vu qu'elle compte 6 docteurs pour 5 entraîneurs. S'agirait pas de coacher des malades !
Un coach mental est également intégré au staff ainsi que trois nutritionnistes, qui ont la particularité d'être trois femmes (Karolien Rector, Lisa Nijbroek et Maaieke Polspoel), la bouffe étant une affaire de gonzesses comme chacun sait.
Le matos :
Toujours sur les vélos qui roulent vite de chez Specialized. Ouest-France avait révélé en 2021 que les roues arrières faisaient un "bruit étrange", mais la rumeur s'est éteinte en même temps que la domination du Wolfpack.
Le vélo principal, le Tarmac, bénéficiera d'une évolution en 2024. Déjà testé en course en 2023, le SL8 remplace le SL7, avec des gains annoncés en rigidité et en aéro.
https://www.tour-magazin.de/rennraeder/ ... the-world/
Les autres vélos à disposition sont le Roubaix pour les pavés et le Shiv TT pour le contre-la-montre.
En textile c'est toujours Castelli.
La photo correspond au modèle 2023, le site de l'équipe ne semblant pas à jour.
Le budget
Les 20 millions d'euros de budget annuel sont plombés par le salaire de Julian Alaphilippe, le coût de l'essence et la décision d'interdire le sponsoring des sociétés de jeux et de paris, sauf la loterie nationale c'est un scandale mais finalement c'est reporté de quelques années. Une fois décompté tout ça il reste de quoi beurrer les sandwichs, mais sur une face seulement.
On est bien loin d'Ineos et UAE, et plusieurs millions derrière Visma et AG2R, mais devant les autres équipes du World Tour.
Et on laisse le mot de la fin à Tonton Pat'
Si vous avez un souci, n'hésitez pas à en pleurer dans les colonnes du Nieuwsblad.
La Pat'Patrouille part en fusion
Richard Plugge, début octobre, à propos de l'ex-future équipe C de la Rabobank.
rien n'est trop dur les chiots assurent
Remco Evenepoel rendant hommage courant septembre à ses équipiers du chihuahuapack défonçant tout sur l'Okolo Slovenska, alors qu'il devait remplir des obligations médiatiques sur une émission de télé-réalité espagnole au casting étriqué et à la réalisation discutable.
dès qu'il y a un soucis dans la
Grande Vallée, Remco et ses amis viendront s'en occuper
Delgato, avant chaque course montagneuse du calendrier, tentant d'expliquer par une habile antiphrase et sans se fâcher avec personne que Remco est une burne dans les grands cols.
Année 2023 agitée pour l'héritière de la Mapei, la structure aux 950 victoires en 21 saisons d'existence, que certains voyait disparaître purement et simplement il y a quelques semaines. Il n'en est finalement rien, et il semblerait même que le grand gourou, le tant aimé tonton Pat, ait fini par réaliser un gros coup sur le mercato en dégotant avec Jurgen Foré un directeur adjoint, voire un potentiel successeur.
Malgré la cinquantaine de victoires engrangée en 2023, le volet sportif n'a pas non plus été un long fleuve tranquille. La satisfaction d'une nouvelle victoire d'Evenepoel sur la Doyenne est révélatrice de la mutation de l'équipe, qui n'est définitivement plus une terreur sur les flandriennes, loin de là. Sur les six victoires d'etapes en Grand Tour, cinq sont l'œuvre d'un Evenepoel que n'était pas là "que" pour ça, et la dernière signée Asgreen a sauvé miraculeusement un Tour catastrophique où l'équipe n'avait jusque là pas montré grand chose de mieux que les Total Energie. Au rayon des satisfactions à souligner, citons un Van Wilder qui a pris goût à la gagne fin 2023 et présente une alternative au tout-Evenepoel, et un Merlier qui, si il n'est sans doute pas un cador en devenir sur les flandriennes, continue de scorer en quantité tout au long de l'année.
A l'aube de la saison 2024, la Pat'Patrouille devra plus que jamais compter sur son esprit de corps et la stratégie collective pour continuer à squatter les sommets de la hiérarchie cycliste.
Les héros de la Pat'Patrouille :
Marcus Evenepoel (23 ans, Belgique)
Le maladroit de la bande. On entend qu'il est devenu habile sur le vélo, mais bon, entre le covid sur l'objectif de l'année et les pitreries de la fin de saison espagnole, le bébé cannibale continue d'entretenir sa légende de roi de la gaffe.
2023 a marqué un léger recul dans la hiérarchie mondiale pour la tête d'affiche de la Pat'Patrouille. Pas tant au niveau brut comptable, même si il manque un Grand Tour dans le bilan, mais plutôt au niveau des impressions. Pas de performance mutanesque hors du commun en montagne (ou plutôt, une banalisation du mutanesque, avec 6 coureurs dans la roue sur Xorret de Cati par exemple), pas de numéro trois jambes au dessus de la concurrence sur les classiques (son Liège pâti quelque part de la chute de Pogacar et de l'évaporation du duel tant attendu), la montée en puissance d'un Tarling sur son terrain favori du contre-la-montre.
2024 s'annonce intéressant, avec la première participation au Tour, la question des JO, et les confidences prévisibles de papa à la presse.
Ruben Lampaert (32 ans, Belgique)
Il met toujours la gomme. Enfin surtout avec le John Deere
Aha, le Lampy il l'a bien eu le Tonton Pat, avec cette victoire et ce maillot jaune sur le chrono inaugural du Tour 2022. Hop, trois ans de prolongation de contrat, pour un salaire inconnu sur l'échelle du Victor Lafay challenge.
On ne sait pas trop où l'ex-espoir des classiques va briller pour son one shot 2024. Sera t-on plus proche de l'Okolo Slovenska et du Renewi Tour que de Gand-Wevelgem ou Milan-San Remo, rien n'est moins sûr. En attendant il s'agira de sa dixième saison en bleu et blanc, une telle longévité ne peut pas laisser de marbre.
Rocky Merlier (31 ans, Belgique)
Le débrouillard. Son slogan, recycler c'est bien joué, c'est avec les vieux crossmen belges qu'on fait les meilleurs sprints.
La saison 2023 de l'ancien double champion de Belgique est plutôt une réussite, avec 11 victoires individuelles. Il est également loin d'être le plus ridicule de l'équipe sur les classiques. Cependant le sprinteur semble aborder 2024 dans l'incertitude. Après avoir clamé que sa place était sur le Tour, et souhaité une discussion franche avec Tonton Pat et Remco Evenepoel, il était moins affirmatif dans sa dernière interview. Pas grand chose n'a filtré sur son programme, hormis le fait que Gand-Wevelgem devrait être son grand objectif de début du printemps.
En attendant, il vient de gagner le championnat de Belgique de beach race devant ses équipiers Warlop et Van Lerberghe, hop y'a pas que jumbo-visma pour faire les triplés pan dans la gueule les haters.
Stella Alaphillipe (31 ans, France)
Prêt pour un petit tour dans les airs !
Tonton Pat ayant échoué dans son entreprise de destruction mentale visant à se débarrasser du français au salaire démesuré en 2023, on retrouve l'ancien meilleur puncheur du monde avec le Wolfpack pour une saison de plus. La dernière ? En fin de contrat, Loulou a tapé dans l'oeil des suiveurs à la présentation du maillot de l'équipe. Le sourire, le galbe du mollet, le déhanché et le charisme du leader entraînant dans la danse ses équipiers n'ont pas trompé les yeux acérés des essperts les plus avisés du forum : sous le soleil australien, Julian va poser dès début janvier les jalons victorieux d'une grande saison. Bon, maintenant que Nino fait ses nuits, manquerait plus que Marion soit enceinte une deuxième fois.
Zuma Van Wilder (23 ans, Belgique)
Le héros qui travaille en sous-marin. Sans donner l'air de trop y toucher, le petit Ilan mène bien sa barque dans l'univers impitoyable du Wolfpack. Après un giro probant, il a négocié son émancipation de la garde rapproché d'Evenepoel. Sa fin de saison marquée par des victoires acquises avec la manière (un tour d'Allemagne où il fallait combiner l'efficacité sur un prologue au punch dans des petits cols, et surtout les Trois Vallées Varesines où il plante le groupe Pogacar, Roglic, Vlasov, Carapaz dans un petit murito avant de conclure par dix bornes en solitaire) augure du tout bon pour 2024. Plus qu'à voir son programme.
Chase Asgreen (28 ans, Danemark)
Celui qu'on commençait à appeler Casper Has-been le gentil fantôme a réalisé, tel le Chase du film sauvant in extremis le leader Ryder, le come - back victorieux de l'année. Transparent ou presque sur les classiques, le danois réussi l'exploit sur le Tour, dans une étape promise aux sprinteurs, à Bourg-en-Bresse. Increvable, il n'est pas loin de récidiver le lendemain, battu de peu par Mohoric.
Le danois reste une bête à rouler. Il devrait revoir le Tour en 2024, en soutien pour Evenepoel. Et derrière, sur un circuit olympique difficilement contrôlable, le quatre-quatre du Wolfpack sera sûrement un client, si il est de la partie. Affaire à suivre.
J'apprends par Wikipedia que monsieur a démarré le sport par le poney : Avec son poney Cindy, il remporte , entre autres, les championnats du district de Børkop et participe à un total de 51 compétitions de dressage
Les nouveaux venus et les anciens qui partent vers de nouvelles aventures :
Ils arrivent :
Mikel Landa (34 ans, Espagne)
Après Astana, Movistar, Sky et Bahreïn, le grimpeur basque poursuit sa tournée des équipes les plus appréciées du forum. Ça en dit suffisamment sur sa valeur, celle d'un des meilleurs grimpeurs du monde. Son année 2023 a été extrêmement solide (5ème vuelta, 2ème Pays Basque, 3ème Flèche, 5ème Catalogne, 7ème Tirreno). Le Basque démarrera la saison avec Evenepoel au tour d'Algarve. La suite de son programme passera par le Tour, puis la Vuelta. Il a été recruté pour épauler Evenepoel en montagne.
Deux questions demeurent cependant : à 34 ans saura t-il encore évoluer une ou plusieurs saisons à ce niveau, et comment dit-on Free Landa en flamand.
Gianni Moscon (saleté de seveux sur la langue)
La recrue surprise de la fin du mercato. Votre serviteur s'est procuré un extrait de sa conversation avec tonton Pat à l'occasion de la signature de son contrat, dans un bon restaurant anversois :
(bruit de verres qui tintent)
- Proost Gianni ! Alors, il te plaît ce resto?
- Si, patron. Ouais, c'est fin classe, pas un negro dans l'établissement.
- Aha, j'aime ton humour et ton franc-parler, Gianni. En parlant de rigolade, tu connais la blague de l'italien, du belge et du français qui veulent faire une course de vélo ?
- ....
- alors c'est un italien, un belge et un français qui se retrouvent à l'entraînement, sur une belle petite route. Le français se sent en cannes et il dit à ses deux collègues "hé, ça vous dit une petite course amicale ?"
L'italien n'hésite pas et lui répond "oui, je suis chaud, j'ai bien borné cette semaine, 500 km et 15 heures de selle, tu vas voir, les gambas sont buono !".
Le belge renchérit "ah, je veux pas faire le dikkenek, mais 600 bornes et 18 heures de selle cette semaine, je suis fit, ça me fait pas peur cette course".
Le français entend tout ça, il hésite un peu mais finalement il répond à ses deux copains : "chapeau les gars, vous avez bien borné. Bon j'ai fait que 200 bornes moi, mais je pense que je peux rivaliser : ça me fait 25 heures de selle !"
(rires bruyants)
- Aha, excellente patron ! Je la connaissais mais avec un congolais à la place du français, c'était bien drôle aussi.
- Ah t'es un bon castard Gianni, on va bien s'entendre tu vas voir, ce sera une belle saison. "
Pour le reste des recrues, la cellule scouting a bien bossé :
Luke Lamperti (21 ans, USA)
From Sebastopol, California.
Le sprinteur des States, plusieurs fois champion des États-Unis du criterium, était chez les anglais de Trinity Racing l'an passé et a bien scoré.
Paul Magnier (19 ans, France)
Le jeune espoir isérois a également passé une saison chez les anglais de Trinity. Passé par le VTT, ces références chez les juniors (tour du Pays de Vaud) pouvaient faire penser à un grimpeur mais sa deuxième place d'étape au tour du Limousin derrière Hugo Page et son podiums aux Europe U23 font plutôt peuncheur.
Gil Gelders (21 ans, Belgique)
Le cousin de Gil Galad est un caractère. Espoir 1 en 2021, il participe avec la Bingoal à sa première course pro, le Tour du Finistère. Sous le crachin breton, il part dans l'échappée matinale et est élu coureur le plus combatif de l'épreuve. Recruté l'an passé dans la réserve de Soudal, celui qui se décrit comme un puncheur brille au printemps, sur la Kattekoers (Wevelgem U23) en s'extirpant à quelques encablures de l'arrivée de la bonne échappée pour conclure seul. Trois semaines plus tard, il termine dans le top 10 sur Liège U23, avant de terminer second sous la flotte à Roubaix derrière le regretté Tijl De Decker.
Warre Vangheluwe (22 ans, Belgique)
Une saison bien remplie sur le front des classiques pour cet espoir 4 de la devo, avec en point d'orgue la victoire sur le Youngster Coast challenge en réglant l'échappée à deux sortie en costaud après les monts avec Alec Segaert. Ce gabarit costaud (1,89 m, 79 kilos annoncés) a le profil du roule-toujours. Difficile d'y voir un futur cador, mais le Wolfpack a toujours eu besoin de machines à rouler de l'ombre.
Jordi Warlop (27 ans, Belgique)
B&B représente ! Le flow men in glaz va revenir en force en World Tour en 2024, avec le sprinteur de Roeselare. Recasé in extremis en 2023 chez les baby wolves, il y a fait quelques placettes au sprint, y compris sur des courses où il venait épauler l'équipe première, comme au Tour d'Oman.
Je n'ose pas me renseigner sur le choix du prénom, ayant quand même espoir que certaines choses ne passent pas la frontière franco-belge, mais rien n'est moins sûr.
William Junior Lecerf (21 ans, Belgique)
Abondance de bien en Belgique... William Junior fait partie de la catégorie des grimpeurs, mais est resté dans l'ombre des Uijtdebroeks, Van Eetvelt, sans parler du cannibale junior... Les résultats de l'ancien pensionnaire du CC Étupes et de la Lotto u23 sont il est vrai moins clinquants : pêle-mêle au cours de ses 3 années Espoir, une septième place à Liège, une cinquième au Tour de l'Avenir, une quatrième au giro U23 et au Tour d'Alsace, une troisième au Tour du Rwanda... Sa dernière saison a été la plus consistante et marquée par une victoire prestigieuse au Tour de Lombardie U23. Promotion méritée et évolution à suivre pour ses débuts en World Tour.
Antoine Huby (22 ans, France)
Promotion tardive également pour le costarmoricain, connu pour ses résultats en cyclo-cross (plusieurs fois champion de France de la spécialité en junior et espoir), et qui a réalisé avec le Vendée U et l'équipe de France une saison 2023 pleine sur la route, marquée par la participation au sacre mondial de Laurance, la victoire sur la Course de la Paix et la deuxième place de Liège U23. L'ancien junior du VCP Loudeac va démarrer tout de suite dans le grand bain, sur le Down Under, au côté de son idole Julian Alaphilippe.
Ayco Bastiaens (27 ans, Belgique)
J'ai toujours pas compris :
1- ce qu'il foutait dans la réserve d'Alpecin à 27 ans avec pour meilleure référence une septième place sur le renommé tour de Bulgarie. Allez 8ème du GP Rik Van Looy 2022 également.
2- comment il passe en World Tour après une année où son meilleur résultat est une quatorzième place sur une épreuve élite belge.
Retenons le beau message d'espoir et de persévérance, je suis sûr qu'il y a des gars qui rempilent en amateur ou raccrochent le vélo qui sont aussi ravis pour lui.
Ils s'en vont :
Les noms sont clinquants et interrogent sur la capacité de l'équipe à maintenir son ratio de victoires en 2024 : avec la perte de Fabio Jakobsen, c'est un des meilleurs sprinteurs mondiaux qui file chez la concurrence (DSM), en pleine force de l'âge (27 ans). Le pôle sprint subit une cure d'amaigrissement radical, avec Morkov, l'un des meilleurs poissons-pilotes du monde qui rejoint Cavendish chez Astana, le prometteur Vernon qui brillait sur les parcours vallonnés, et Jannik Steimle qui se retrouve chez Q36.5. Du côté des flandriens, Sénéchal et Ballerini disent au revoir. Au niveau des pourvoyeurs réguliers de points et de victoires, le puncheur suisse Mauro Schmid file chez Jayco, le rouleur Cavagna chez Movistar. Témoignage des choix stratégiques radicaux, Andrea Bagioli, 24 ans, qui sort d'une saison probante, part sans avoir donné sa pleine mesure. Au niveau des équipiers l'experimenté Devenyns part à la retraite, le jeune Van Tricht va voir chez Alpecin et, plus surprenant, le roule-toujours Tim Declerq file chez Lidl-Trek.
Le reste de l'effectif
Mattia Cattaneo (33 ans, Italie)
Spécialiste italien du contre-la-montre. A fait un Tour 2021 à la Guillaume Martin, sans le top 10 au bout.
Josef Cerny (30 ans, République Tchèque)
Je ne suis pas certain que Tonton Pat' serait allé le chercher si il n'était pas de la même nationalité que le financeur de l'équipe. En attendant, cet excellent rouleur est une très bonne affaire. Il gagne même en World Tour, comme sur le Giro 2020 ou cette année, sur le prologue du Tour de Romandie, en battant Tobias Foss.
Jan Hirt (32 ans, République Tchèque)
C'est un très bon grimpeur qui a terminé sixième du giro l'année où Intermarché-Wanty-Gobert a terminé cinquième du classement UCI par équipes.
James Knox (28 ans, Royaume-Uni)
Il est fort, Knox. ChrisRoyer, 21 mai 2017
A part ça c'est un très bon équipier capable d'essorer un peloton en montagne, et de jouer sa carte une fois l'an sur une SSR à relief.
Fausto Masnada (30 ans, Italie)
Première victoire 2024 de l'équipe. Au concours de gainage à Calpe devant Remco Evenepoel. A tenté d'enrayer le déclin (deuxième place au Lombardia, top 10 du Giro, podium au Romandie) mais est revenu depuis deux saisons à des résultats plus conformes à sa nationalité.
Casper Pedersen (27 ans, Danemark)
A priori il a été recruté pour remplacer Morkov, mais comme il n'y a presque plus personne à lancer, et qu'il n'a quasiment pas courru avec Merlier l'an passé, je ne sais pas trop si c'est toujours d'actualité. Ancien vainqueur de Paris-Tours.
Pieter Serry (35 ans, Belgique)
Il est rigolo et roule toujours pour les autres, c'est écrit sur le site de l'équipe. Il aime bien la montagne même si il grimpe comme un fer à repasser (non j'exagère un peu). Un duel mémorable avec Roger Kluge sur l'Orig 2021.
Martin Svrcek (20 ans, Slovaquie)
Le nouveau Sagan. Version Total Energie pour l'instant.
Bert Van Lerberghe (31 ans, Belgique)
Le lanceur habituel de Merlier. Aime les bergs comme son nom l'indique, et les pavés comme il ne l'indique pas.
Mauri Vansevenant (24 ans, Belgique)
Le fiston du grand Wim, la légende du Ruot. Bien loin d'être digne du paternel vu qu'il a sorti quelques watts mutanesques au dernier Tour d'Oman. Opéré du genou courant 2023, tentative intéressante pour rattraper le cours d'une carrière qui s'engage bien loin de l'obscurité du Ruot. Un style en montée absolument hilarant.
Louis Vervaeke (30 ans, Belgique)
Ancien espoir prometteur, à l'époque où la Belgique ne savait pas produire des grimpeurs en série d'usine. Cette version artisanale n'a pas obtenu de résultats probants une fois passée chez les pros. Devenu équipier pour les grands Tours,il n'a courru que le Giro et la Vuelta pour le moment.
La direction sportive
Davide Bramati
Présent depuis le départ. Ancien de la Mapei et de la Domo, il passe DS en 2006. S'enflamme un peu comme Madiot quand ça ouine et fait les poches des coureurs quand ils tombent dans le ravin de la descente du Sormano.
Klaas Lodewyck
Après avoir arrêté sa carrière en raison de problèmes cardiaques, il est passé DS chez BMC, avant de rejoindre Quickstep en 2018.
Wilfried Peeters
Un autre ancien de la maison. La gueule du Paris-Roubaix 2001, au sortir de la trouée d'Arenberg dans la boue et la flotte.
Tom Steels
L'ancien sprinter, multiple champion de Belgique, lui aussi ancien de la Mapei, a rejoint Quickstep en 2011, d'abord comme entraîneur. Il est passé DS et suit en général la campagne des classiques flandriennes.
Iljo Keisse
L'ancien pistard et flandrien qui aime bien faire semblant d'enculer les nanas sur les photos a rejoint le staff après sa retraite sportive en 2022
Geert Van Bondt
Un ancien vainqueur de Gand-Wevelgem. Il a d'abord dirigé la réserve (époque Klein Constantia) avant de passer chez les A.
Dries Devenyns
Le petit jeunot, fraîchement retraité des pelotons.
Kevin Hulsmans
La star du staff, a en effet joué le rôle de Simeoni dans The Program.
L'équipe de coach est elle articulée autour de Koen Pilgrim. Le diplômé de l'université de Louvain continue de mener des programmes en partenariat avec l'université, ce qui conduit régulièrement à des articles bullshit sur les effets des cétones. On le voit dans la première vedeo youtube de Remco.
L'équipe médicale est construite autour de Yvan Van Mol. "One of the most famous and popular faces around the team", je déconne pas c'est écrit sur le site officiel.
A noter que l'équipe prend vraiment soin de la santé de ses coureurs, vu qu'elle compte 6 docteurs pour 5 entraîneurs. S'agirait pas de coacher des malades !
Un coach mental est également intégré au staff ainsi que trois nutritionnistes, qui ont la particularité d'être trois femmes (Karolien Rector, Lisa Nijbroek et Maaieke Polspoel), la bouffe étant une affaire de gonzesses comme chacun sait.
Le matos :
Toujours sur les vélos qui roulent vite de chez Specialized. Ouest-France avait révélé en 2021 que les roues arrières faisaient un "bruit étrange", mais la rumeur s'est éteinte en même temps que la domination du Wolfpack.
Le vélo principal, le Tarmac, bénéficiera d'une évolution en 2024. Déjà testé en course en 2023, le SL8 remplace le SL7, avec des gains annoncés en rigidité et en aéro.
https://www.tour-magazin.de/rennraeder/ ... the-world/
Les autres vélos à disposition sont le Roubaix pour les pavés et le Shiv TT pour le contre-la-montre.
En textile c'est toujours Castelli.
La photo correspond au modèle 2023, le site de l'équipe ne semblant pas à jour.
Le budget
Les 20 millions d'euros de budget annuel sont plombés par le salaire de Julian Alaphilippe, le coût de l'essence et la décision d'interdire le sponsoring des sociétés de jeux et de paris, sauf la loterie nationale c'est un scandale mais finalement c'est reporté de quelques années. Une fois décompté tout ça il reste de quoi beurrer les sandwichs, mais sur une face seulement.
On est bien loin d'Ineos et UAE, et plusieurs millions derrière Visma et AG2R, mais devant les autres équipes du World Tour.
Et on laisse le mot de la fin à Tonton Pat'
Si vous avez un souci, n'hésitez pas à en pleurer dans les colonnes du Nieuwsblad.
Dernière édition par Iguane le 09 janv. 2024, 21:38, édité 1 fois.
Pourisseur. 
: Alaphilippe, Asgreen, Cerny, Moscon, Pedersen, Lampaert, Vangheluwe pour le Nieuwsblad, et Lamperti sera là vraisemblablement sur Kuurne, avec Svrcek, je sais pas trop qui sortira.
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