- 17 févr. 2019, 20:11
#2962459
Je voulais juste corriger le fait qu'il puisse être un Pelucchi: non, il ne l'est pas. D'ailleurs, plus qu'un sprinteur de plat, c'est surtout un sprinteur en petit comité après une course qui a écrémé un peu.
La question n'est donc effectivement pas tant son profil que de savoir s'il pourra exister à un niveau de concurrence plus relevé. A un niveau WT WT, j'ai des doutes effectivement. Par contre, sur des courses avec des WT mais moins concurrentielles, il devrait pouvoir se montrer utiles. Je pense déjà aux manches de la Coupe de France et autres .1 du calendrier français. C'est surtout sur ces courses-là que je le mettrais perso.
Sur Mathis, bien évidemment que ce n'est pas une garantie que tout ira pour le mieux par la suite, mais on peut au moins dire que c'est pour l'instant mieux qu'attendu.
Et je ne crois pas que ce soit dû à la "chance" que d'être devant. Il y a eu de la sélection. Pour être devant, il fallait déjà un minimum de niveau. Et il fallait aussi de l'implication et de la volonté. En soi vu son profil Mathis n'avait rien à espérer ni personne pour qui travailler, mais il n'a pas pour autant balancé la course. (ce que beaucoup de coureurs ont fait aujourd'hui (suffit de voir le nombre d'équipes avec 6 ou 7 DNF), et ce qui est aussi un des travers réguliers de la Cofidis, je me souviens encore du Münsterland Giro de l'an dernier ).
Etre devant n'est pas si anodin, et c'est surtout intéressant en ceci que cela montre un coureur appliqué, un coureur qui a envie de bien faire et de prouver sa valeur. Au niveau de l'état d'esprit, on a au moins l'impression de retrouver un coureur qui en veut, pas un coureur qui traîne sa misère comme chez Katusha. Est-ce que ça suffira pour devenir un coureur correct? Pas forcément mais je suis déjà plus optimiste sur lui que je ne l'étais au moment de sa signature
Sur Fortin, oui bien évidemment qu'il y a une sacrée marche entre la conti et le WT et possible qu'il lui faille un temps d'adaptation (voire même qu'il n'arrive pas à s'adapter à ce nouveau niveau - sans vouloir prédire le pire ).Psyonix76 a écrit : ↑17 févr. 2019, 18:56On est plus sur du profil continentale la. Il va principalement courrir des courses face à des adversaires WT ou PCT haut du panier. J'ai de gros doutes sur sa capacité à hausser son niveau.
J'espère me tromper quand même vu qu'il est chez Cofidis mais j'ai de sérieux doutes.
(pour ton commentaire sur Fortin)
J'en profite pour répondre à ton second commentaire. Mathis est pas trop mauvais sur le début de saison et j'avais d'ailleurs trouvé dur les commentaires à son égard lors du chrono de l'étoile de Bessègues ou il fait un chrono correct. Après , sur la course du jour ,il a la chance de se retrouver dans le paquet de tête. Moralement , ça aide pour ne pas bacher. Vu les quelques courses sans les 3 gros leaders , je préfère ne pas m'enflammer pour le moment. C'est pas trop mal sur l'ensemble mais rien de bien solide. Tout peut se péter la gueule avec une mauvaise spirale de résultats. Nous sommes partis pour une saison à la chasse aux points UCI comme il y a 5/6 ans ...
Je voulais juste corriger le fait qu'il puisse être un Pelucchi: non, il ne l'est pas. D'ailleurs, plus qu'un sprinteur de plat, c'est surtout un sprinteur en petit comité après une course qui a écrémé un peu.
La question n'est donc effectivement pas tant son profil que de savoir s'il pourra exister à un niveau de concurrence plus relevé. A un niveau WT WT, j'ai des doutes effectivement. Par contre, sur des courses avec des WT mais moins concurrentielles, il devrait pouvoir se montrer utiles. Je pense déjà aux manches de la Coupe de France et autres .1 du calendrier français. C'est surtout sur ces courses-là que je le mettrais perso.
Sur Mathis, bien évidemment que ce n'est pas une garantie que tout ira pour le mieux par la suite, mais on peut au moins dire que c'est pour l'instant mieux qu'attendu.
Et je ne crois pas que ce soit dû à la "chance" que d'être devant. Il y a eu de la sélection. Pour être devant, il fallait déjà un minimum de niveau. Et il fallait aussi de l'implication et de la volonté. En soi vu son profil Mathis n'avait rien à espérer ni personne pour qui travailler, mais il n'a pas pour autant balancé la course. (ce que beaucoup de coureurs ont fait aujourd'hui (suffit de voir le nombre d'équipes avec 6 ou 7 DNF), et ce qui est aussi un des travers réguliers de la Cofidis, je me souviens encore du Münsterland Giro de l'an dernier ).
Etre devant n'est pas si anodin, et c'est surtout intéressant en ceci que cela montre un coureur appliqué, un coureur qui a envie de bien faire et de prouver sa valeur. Au niveau de l'état d'esprit, on a au moins l'impression de retrouver un coureur qui en veut, pas un coureur qui traîne sa misère comme chez Katusha. Est-ce que ça suffira pour devenir un coureur correct? Pas forcément mais je suis déjà plus optimiste sur lui que je ne l'étais au moment de sa signature